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Publiée le 05-06-2022

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​Revue Presse Compte rendu Conseil Municipal Agde Juste Verte Sure

La gestion des ports par la SODEAL

Lors de ce conseil une augmentation arbitraire de 12% des tarifs des places de ports gérés par la SODEAL a été décidée.

Pour les professionnels (accastilleurs, chantiers navals, balades en mer, stages de voile…), ils devront s’acquitter des nouveaux montants, majorés de 30%, mais aussi subir des hausses sur l’occupation de la zone technique, donc de leur outil de travail (stationnement à terre des bateaux en carénage notamment) de plus de 400 % !

Pour les particuliers plaisanciers, c’est également le coup de massue.

Ces hausses se justifieraient par l’augmentation des coûts des matières premières, énergie et salaires de la SODEAL.

Nous nous sommes insurgés contre ces mesures :

La hausse des charges réelles attendue n’est pas aussi significative que cela quand on compare les charges réelles 2021 et les charges budgétées qui nous ont été présentées pour 2023 intégrant ces augmentations. En tout cas elle ne justifie pas à elle seule une telle augmentation ; la réponse est ailleurs, et plus précisément dans les investissements prévus et budgétés par la SODEAL, investissements qu’elle n’a jamais réalisés, malgré une obligation contractuelle. Elle compte bien rattraper son retard aujourd’hui, en faisant financer tout cela par les usagers, pris en otage et véritables variables d’ajustements budgétaires ! Mr la maire n’a d’ailleurs pas désapprouvé cette analyse lors de ce conseil, arguant simplement qu’il est temps d’investir et qu’il préfère le faire en temps de crise ! 

Preuve supplémentaire : pourquoi les tarifs des autres ports similaires de la Méditerranée (Port Camargue, La Grande Motte…) n’appliquent-ils pas une telle augmentation, et ont pourtant en moyenne des tarifs inférieurs de 20%? Ces ports ne connaissent-ils pas les mêmes contraintes de fonctionnement, ne subissent-ils pas aussi les diverses augmentations ?

On pourrait en déduire qu’à Agde, la gestion des ports est plus coûteuse qu’ailleurs : pourtant, devant le mécontentement justifié (et reconnu par le Maire) des usagers sur la qualité des services et des infrastructures proposée, cela paraît peu probable. La gestion calamiteuse depuis des années, et souvent remise en cause, de la SODEAL, serait plus plausible.

En tout état de cause, ces augmentations pèseront lourdement tant sur la rentabilité des activités des professionnels contraints et forcés de répercuter cette hausse sur leurs tarifs, que sur les agathois aux revenus parfois modestes qui ont investi pour leurs loisirs, sans parler des escales touristiques qui ne manqueront pas de contourner notre destination au profit des ports voisins.

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Publié le : Vendredi 17 février 2023

​Revue Presse La hausse des tarifs du port fait réagir l'opposition

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© Michel Delnos

Midi Libre 16/02/2023

Les élus ont voté mardi un avenant au contrat liant à la Ville à la Sodéal pour la gestion des ports de la station. Il était question notamment d'une augmentation de 12 % de la redevance.

Si la Sodéal ne gère plus les campings municipaux de la Clape et de la Tamarissière (c’est la société Cottage Parks qui en est le délégataire), son contrat avec la municipalité pour l’administration des ports de plaisance a été renouvelé pour une durée de vingt ans.

Une gestion par une société d’économie mixte et pas en régie municipale, comme les ports voisins de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, sur laquelle les élus d’opposition se sont interrogés mardi, en conseil municipal.

Prix de l'électricité multiplié par trois, inflation, hausse des salaires.. Il était question en effet de voter un avenant au contrat liant la Ville à la Sodéal, notamment dans le cadre d’une hausse des tarifs portuaires, que nous avions annoncée il y a un mois.

Décision déjà discutée à deux reprises dont le matin même du conseil municipal avec les représentants du conseil portuaire, qui ne digèrent évidemment pas cette hausse de 12 %.

"En résumé, les abonnements portuaires seront 20 % plus chers que ceux de nos voisins", assure le conseiller municipal Thierry Nadal. "Pourquoi un tel différentiel ? Est-ce que l’on touche du doigt les limites de la gestion des ports par une société d’économie mixte ? "

Le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, insistait sur le fait "que cette hausse ne se fait pas de gaieté de cœur. L’inflation a été de 7 % l’année dernière, le salaire des agents de la Sodéal a augmenté de 6,5 % et surtout nous achetons l’électricité trois fois et demie plus cher qu’en 2022. Je veux que vous soyez dans la réalité des chiffres, M. Nadal." Investir dans des solutions connectées, pour que chacun paie ce qu'il doit Techniquement, cela fait des années et des années que les plaisanciers s’acquittent d’un forfait pour l’eau et l’électricité.

En clair, que l’on consomme peu ou beaucoup, on paie la même chose. "Le prix de l’eau et de l’électricité, il y a dix ans, on s’en fichait" admet Gilles D’Ettore. "Mais là, il faut agir et instaurer de l’équité." La hausse de 12 % des tarifs portuaires va donc également servir aux investissements, notamment vers les solutions connectées, afin que chaque plaisancier paie exactement ce qu’il consomme.

"Comment leur demander de financer des investissements que la Sodéal n’a pas faits depuis vingt ans", insistait André Figueras, pour le groupe “Agde juste, verte, sûre”.

"En temps de crise, le port connecté peut attendre, on peut ralentir ces investissements en attendant des jours meilleurs ! " Ce que se refuse à faire le maire, persuadé "que c’est dans la crise, qu’il faut investir. Et montrer par ces investissements que l’on pourra à l’avenir baisser le prix des anneaux, car les gens seront plus vertueux dans leur consommation d’énergie.

" De plus en plus de bateaux sur les plateformes type Airbnb Alors que l’on dénombre officieusement près de 150 bateaux inscrits sur les plateformes de location type Airbnb et que d’autres, encore plus hors-la-loi, le font sous le manteau, avec les abus de consommation (chauffage en hiver, climatisation l’été, frigos, cuisinières électriques…) qui en résultent, l’urgence d’une gestion plus rigoureuse est là, en effet.

Était-ce aux plaisanciers de payer la note, le débat entre élus n’est toujours pas tranché.

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 16 février 2023

​Revue Presse Coup dur pour les plaisanciers, qui vont devoir mettre la main à la poche

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Des tarifs plus chers à compter de ce mois de janvier pour les plaisanciers du Cap d’Agde. D.R

MidiLIbre 17/01/2023

La Sodéal va présenter une hausse de 12 % de ses tarifs aux représentants du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp). La réunion de ce mercredi 18 janvier, la première depuis 2017 pour cette instance, promet d'être animée.

De l’inflation dans les voiles !

Délégataire de la gestion des ports du Cap d’Agde et des emplacements sur l’Hérault pour une durée de 20 ans, la Sodéal va évoquer ce mercredi matin, lors de la première réunion depuis 2017 du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp), une hausse de ses tarifs de l’ordre de 12 %.

En décembre, une première annonce faisait état de 5,4 % de hausse Dans un courrier daté du 14 décembre dernier, le président de la société, Stéphane Hugonnet, avait déjà informé les plaisanciers d’une "hausse provisoire de 5,4 %" des tarifs, à partir de janvier 2023. Le terme provisoire n’était pas innocent, car il donnait la possibilité à la Sodéal d’augmenter les prix en cours d’année si nécessaire.

Une option abandonnée depuis, éditer 4 000 contrats (c’est en gros le nombre de plaisanciers dont les bateaux sont amarrés à Agde, NDLR) à une, voire deux reprises en cours d’année, relevant du casse-tête matériel et administratif. Aussi, la hausse sera de 12 %.

Une décision assumée par Stéphane Hugonnet. "5,4 % d’augmentation, c’était le minimum imposé par la Ville dans le cadre de la nouvelle délégation de service public. Mais il fallait que cette hausse soit en rapport avec l’inflation réelle et les répercussions sur la Sodéal." Des plaisanciers parlent de tarifs 15 % supérieurs aux ports voisins L’électricité est par exemple un important poste de dépenses sur le port, avec de plus en plus de bateaux branchés à l’année pour le fonctionnement de pompes vide cale, de stabilisateurs de bateaux, sans oublier des climatisations ou des chauffages

Et visiblement, face à l’envolée du prix du courant, la participation forfaitaire des plaisanciers ne suffit plus aujourd’hui. "Nous sommes conscients de l’insatisfaction que cette décision va entraîner, mais la Sodéal n’a pas d’autre choix", regrette le président.

Sur le site internet du Collectif des plaisanciers du Cap d’Agde, cette grogne a commencé à se matérialiser. Dans un communiqué, les adhérents dénoncent cette hausse annoncée, alors "que les tarifs sont déjà de l’ordre de 15 % supérieurs à ceux des ports voisins", pense le collectif.

Estimation relayée sur le site de plaisance Infocapdagde, animé depuis une vingtaine d’années par Philippe Revilliod, où l’on a comparé les tarifs d’amarrage avec ceux de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, administrés en régie municipale.

Des chiffres non-officiels, qui prennent l’exemple d’un bateau de 5 à 6,5 m. Il en coûterait ainsi 1 791 € annuels au plaisancier agathois, contre 1 543 € à la Grande-Motte et 1 541 € à Port-Camargue. Une différence calculée en plus sur la base d’une hausse des tarifs de 5,4 % et pas de 12 %. "Nous ne sommes pas dans la moyenne basse", reconnaît Stéphane Hugonnet.

"Mais nous sommes aussi le 2e port de plaisance français, avec 4 000 anneaux disséminés entre le Cap, le village naturiste et les berges de l’Hérault, avec tout l’entretien que cela implique.Par rapport à la dimension du port, nos prix sont dans la moyenne."

Olivier Raynaud


Publié le : Mercredi 18 janvier 2023

​Revue Presse Fermeture de la lagune de Thau

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Midi Libre 05/01/2022

Les professionnels de l'étang de Thau sont sous le coup d'une interdiction de vente de leurs huîtres depuis le 30 décembre. Leurs instances professionnelles tentent d'estimer les préjudices économiques subis et sont dans l'attente d'informations sur l'origine de ce norovirus alors qu'aucune pollution de l'eau n'a été détectée.

Un arrêté préfectoral publié le 30 décembre a suspendu la récolte et la commercialisation des coquillages de l'étang de Thau (huîtres, moules, palourdes) pour une période de 28 jours suite à des cas déclarés de toxi infections alimentaires collectives. Des analyses effectuées sur les coquillages ont démontré la présence de norovirus.  Patrice Lafont, président du Comité régional conchylicole de Méditerranée, a réuni ce mardi les élus représentant les professionnels de la lagune touchés depuis le 30 décembre par la suspension de la récolte et de la commercialisation de leurs coquillages pour une durée de 28 jours.

Réunion de tous les partenaires le 11 janvier Un véritable coup de massue à 24 h du Réveillon du jour de l'an en termes économiques, bien entendu, mais aussi en termes d'image.  "C'est le désarroi complet, exprimait le président du CRCM. La vente du 31 décembre est la deuxième plus importante de l'année avec celle de Noël. Tous les lots qui ont été expédiés, il va falloir les rapatrier, détruire les produits sans parler de tous les frais qui ont été induits par l'expédition : la main-d’œuvre, l'énergie, l'emballage, le transport qui connaissent des augmentations considérables et historiques depuis un an. C'est de la perte nette qui ne se rattrapera jamais."

Tel était l'un des objectifs de cette rencontre : évaluer les dommages, recenser les entreprises en difficulté parmi les 460 conchyliculteurs de l'étang de Thau -qui représentent 2000 personnes- en prévision de la réunion organisée le mercredi 11 janvier prochain entre tous les acteurs de la filière. "Nous avons besoin très rapidement de pouvoir communiquer des éléments chiffrés bien que nous soyons sur un délai très court, poursuivait Patrice Lafont. C'est la première urgence et le court terme. Pour éviter d'avoir de la casse, on va solliciter nos partenaires sur des fonds nationaux et locaux. Nous avons aussi besoin de savoir quelles réponses on va nous appporter sur l'origine de l'événement et quelles garanties on va nous donner pour que cela ne se reproduise plus."

L'huître, une coupable idéale ?

Autre interrogation des ostréiculteurs : combien de temps la défiance des consommateurs va-t-elle perdurer?  L'huître ne serait-elle pas la coupable idéale en cette période d'épidémie? "Cela fait cinq ans qu'on reconstruit notre image sur la base d'éléments scientifiques entre autres les travaux de l'Ifremer qui ont démontré qu'en termes de qualité de l'eau, le bassin de Thau est l'un des exemples français et européen de restauration. Y a-t-il eu des recherches du norovirus dans d'autres produits alimentaires ? s'interroge Patrice Lafont.

Aujourd'hui, on cible l'huître parce qu'il y a un faisceau de présomptions à partir de cas d'intoxications déclarées avec des analyses qui confirment la présence de traces ADN du virus mais celles-ci ne permettent pas de quantifier ni de confirmer si on est en présence de fragments d'ADN ou de cellules actives. C'est pour cette raison que le principe de précaution s'applique et c'est normal. Nous ne disons pas que des huîtres n'ont pas contaminé des gens mais mettons les chiffres en face ! Nous avons une dizaine de TIAC (toxi-infection alimentaire collective, NDLR) recensés face à plusieurs millions de consommateurs qui ont consommé des huîtres de Bouzigues à Noël."

"Des exigences sanitaires drastiques" Sète Agglopôle l'a souligné dans un communiqué : la consommation de produits frais issus du milieu naturel impose "des exigences sanitaires drastiques". Mais d'où vient ce norovirus dont l'origine n'est pas naturelle et qui ne peut se reproduire unique que s’il infecte un humain ?

"La vraie question, poursuit le président du CRCM, c'est pourquoi, alors qu'il n'y a eu aucun événement particulier que toutes les analyses précédentes de la qualité de l'eau étaient bonnes, on se retrouve avec du norovirus dans les huîtres ? Il est inacceptable qu'en 2022, cela se produise encore sans qu'on n'ait de signaux d'alerte et il est impensable que cela se reproduise !"  Les pluies du 15 décembre, de l'ordre de 40 mm d'eau, ne sont pas suffisantes. "En 2018, on est monté jusqu'à 250 mm  et on n'a pas eu de fermeture de l'étang !"

Isabelle Jupin


Publié le : Jeudi 05 janvier 2023

​Revue Presse Crise de la pêche

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Midi Libre 03/01/2023

L’ancien maire de Sète pointe du doigt l’Europe et le plan de sortie de flotte, qui accompagne financièrement les pêcheurs dans la destruction de leurs bateaux, et appelle à "conforter une pêche durable" en Méditerranée.

Face au déchirage des bateaux relaté dans nos colonnes et à ce qu’il appelle la "crise de la pêche méditerranéenne", l’ancien député-maire de Sète et pêcheur à la retraite François Liberti pointe du doigt "les choix politiques des libéraux de tous poils qui ont abandonné la souveraineté nationale de la gestion des ressources, des littoraux et des activités maritimes à l’Europe". "L'Europe finance la suppression de l'emploi" L’ancien élu communiste tient notamment l’Union européenne pour responsable de la situation. Il l’accuse d’avoir privilégié exclusivement l’arrêt de la pêche comme réponse aux questions environnementales et à la protection des ressources.

"À coups de subventions, l’Europe finance les plans de sorties de flottes et la suppression de l’emploi, laissant le littoral à l’envahissement touristique et immobilier, dénonce François Liberti. Ces subventions pour casser l’emploi seraient plus utiles à conforter une pêche durable et faire de la spécificité méditerranéenne un modèle de développement protecteur." Sur Sète, cinq chalutiers sur seize bateaux actifs ont d’ores et déjà signé le plan de sortie de flotte. Et d’autres s’interrogent.

Nicolas Zarrouk


Publié le : Mardi 03 janvier 2023

​Revue Presse Locations de bateaux et incivilités : les plaisanciers agathois pourraient perdre leur contrat d’amarrage

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Midi Libre 18/08/2022

Cet été, des incivilités récurrentes ont été constatées sur le port du Cap-d’Agde.

Ces dernières années, les plaisanciers se mettent à devenir hébergeurs en période estivale. Les campings et hôtels, pourtant nombreux sur le littoral agathois, étant bien souvent pleins des mois à l’avance et ne relevant pas forcément de l’insolite ou de l’atypique, des propriétaires de bateaux décident de mettre à disposition leurs voiliers ou leurs cabines, pour une ou plusieurs nuit. Le tout, en passant par les plateformes de location de logements entre particuliers. Une pratique qui peut rapporter gros pour les propriétaires, avec des prix allant parfois jusqu’à plus de 150 € la nuit au Cap-d’Agde… Pour deux personnes. Tapages nocturnes, incivilités…

Seulement, depuis le début de l’été, des incidents ont été relevés par les plaisanciers voisins, toujours à quai sur leurs bateaux, parfois furieux de ne pouvoir profiter de leurs vacances dans la tranquillité. Tapages nocturnes, incivilités, utilisation abusive des parkings, rejets d’eaux noires au sein du port…

Des problèmes constatés, par la suite, par le service de sécurité portuaire, qui veille au grain sur les ports, et rapportés à Michel Tauler, directeur de la Sodéal, gestionnaire des ports du Cap.

Dans un communiqué, à la mi-août, ce dernier tire la sonnette d’alarme et met en garde les plaisanciers qui auraient tendance à mettre leurs cabines en location à des particuliers pour quelques jours de vacances sur la Méditerranée. "La presque totalité de ces locataires et utilisateurs n’ont aucun lien avec la plaisance et ne respectent en rien les us et coutumes des plaisanciers", explique-t-il.

Et de poursuivre : "En conséquence, si nos services sont amenés à se déplacer pour toute incivilité afin de rétablir l’ordre sur les pontons, nous nous verrons dans l’obligation, après un avertissement, de résilier les contrats d’amarrage de plein droit, sans qu’il en résulte une quelconque contrepartie." Sur un plan réglementaire, la location de bateau à quai pourrait s’apparenter à une location de résidence secondaire de tourisme, mais pourrait donc être limitée, voire interdite par les autorités locales.

Marie BOUISSEREN


Publié le : Vendredi 19 août 2022

​Revue Presse Deux groupes d'une quinzaine de dauphins sont observés très au large du Cap-d'Agde

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Midi Libre le 04/08/2022

Ce mardi 2 août, en fin de matinée, le directeur de l'Aire marine protégée de la côte agathoise Renaud Dupuy dela Grandrive a pu photographier deux groupes d'une quinzaine de dauphins très au large du Cap-d'Agde. "Des rencontres toujours magiques avec les grands dauphins", a-t-il commenté.

Il était à bord du Catalina (Les Bateaux Agathois), labellisé pour observer les dauphins, au moment de cette jolie rencontre qui a permis "une séance de photo-identification".

A noter que la "veille au soir, déjà, ils étaient juste en face du Grau-d'Agde. Et ce jeudi, ils sont encore bien au large, en face de Valras", confie le spécialiste.

Mélissa Alcoléa


Publié le : Jeudi 04 août 2022

​Revue Presse Fête de la mer : entre émotion et fiesta, ce dimanche à Agde

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Midi Libre 01/08/2022

Un vibrant hommage aux disparus en mer pour une 41e édition à l’image des précédentes.

Cette nouvelle édition de la Fête de la mer n’a pas dérogé à la règle. Elle a encore une fois été très suivie et a réuni plusieurs centaines de locaux et de touristes sur les quais Beaupré et Jean-Miquel notamment. Du tournoi de joutes le samedi soir au bal de clôture le dimanche soir, une grande partie du folklore local a été mise à l’honneur pendant deux jours.

Cependant, le point d’orgue de ces festivités était ce dimanche 31 juillet au matin. Le départ des plaisanciers, des petites embarcations et de l’Amiral de la Marine nationale au large du Cap-d’Agde pour y lancer des gerbes étaient, cette année encore, le point culminant d’une fête où l’émotion est de mise.

Hommage à ceux disparus dans la grande bleue Les élus et le Père Yannick Casajus, qui venait tout juste de bénir les bateaux, ont lancé des fleurs en mer pour rendre hommage à ceux disparus dans la grande bleue. Pendant que l’association de marins et marins anciens combattants portait le drapeau français pour "porter les honneurs", comme le répète son président, Bernard Fournie.

Le tout accompagné de bout en bout par la peña Bienvenida qui a poursuivi le show pendant l’apéritif de midi. Avant que ne prenne le relais la scène installée sur le Vieux-Port pour clore en beauté, et avec quelques petits pas de danse, un week-end d’hymne à la Méditerranée qui a plus que jamais résonné dans les têtes des marins, des pêcheurs mais aussi des touristes.

Paul-Roch BRUNETON


Publié le : Lundi 01 août 2022

​Revue Presse Quatre ports de plaisance se mobilisent contre les déchets marins

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Midi Libre 01/08/2022

Les ports de Marseillan (ville et plage), Vendres et du Cap adhèrent à "Je navigue, je trie".

Cet été, 95 ports sont mobilisés, dans toute la France, contre les déchets marins via le programme "Je navigue, je trie" mené par l’association Gestes propres, qui incite les plaisanciers à trier leurs déchets à bord et les rapporter au port. Le slogan retenu pour cette 12e édition est "Rien par-dessus, tous mes déchets au port".

Collecte et tri des déchets

Vingt-cinq nouveaux ports ont rejoint le mouvement cette année, dont deux sur le littoral biterrois : Marseillan ville et Marseillan plage, qui viennent donc s’ajouter aux ports de plaisance du cap – d’Agde et de Vendres (le Chichoulet) déjà investis. Cette année, le dispositif bénéficie d’une nouvelle identité visuelle : un cercle représentant la terre, avec, à l’intérieur des formes graphiques pour symboliser la mer, la navigation et la circularité, le tout pour bien insister sur l’idée d’une préservation générale de la planète bleue.

Sur l’affiche de signalisation installée dans chaque port, les bons gestes sont détaillés, en cinq langues cette année. Les messages sont écrits simplement, pour rappeler, par exemple, que même un trognon de pomme ne doit pas être jeté en mer car il n’est pas assimilable par le milieu.

Les plaisanciers, et c’est aussi valable pour ceux qui, par exemple, pourraient prendre un goûter sur leur pédalo ou kayak, doivent absolument rapporter leurs détritus au port. Ils doivent aussi les trier. Les ports participants ont donc mis en place un dispositif complet de collecte et de tri.

Autre mesure : des cabas réutilisables dédiés au tri des emballages et papier sont remis aux plaisanciers et un distributeur de sacs-poubelles pour un self-service 24 h/24 est mis à leur disposition. Des cendriers de poche sont aussi proposés. Des équipes des ports assurent également la sensibilisation des plaisanciers.

Antonia Jimenez


Publié le : Lundi 01 août 2022

​Revue Presse Le patron du chalutier naufragé, le Romain Luca, a été mis en examen

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L’épave avait été remontée accidentellement par un chalutier du Grau d’Agde.

Midi Libre 06/07/2022

Le 30 novembre 2020 le navire faisait naufrage. Deux hommes sont décédés.

Christian Arnaud, le patron du Romain Luca, un chalutier du Grau d’Agde qui a fait naufrage au large d’Agde le 30 novembre 2020 a été mis en examen pour des faits d’homicides involontaires, d’exécution d’un travail dissimulé et d’escroquerie.

Il a été placé sous contrôle judiciaire strict par le juge des libertés et de la détention dans l’attente de son procès qui se tiendra à Béziers le 28 novembre prochain devant le tribunal de Béziers. Le capitaine, âgé de 61 ans, doit pointer régulièrement devant les policiers du commissariat de Béziers.

Pour les deux homicides involontaires il encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Pour l’exécution du travail dissimulé, 3 ans de détention et 45 000 € d’amende et pour l’escroquerie 5 ans d’emprisonnement et 375 000 €.

Le capitaine conteste une partie des faits

Christian Arnaud conteste une partie des faits qui lui sont reprochés notamment l’escroquerie et des fautes ayant causé les homicides involontaires. "Il affirme, selon le parquet de Béziers, qu’il n’a pas eu le temps d’utiliser les équipements de secours en raison de la gîte trop importante du navire et qu’il avait tout tenté pour sauver les deux marins."

Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2020, Christophe et Sébastien Gil, 23 et 33 ans, deux frères, sont décédés lors de ce naufrage.

Dans l’attente de la décision de justice 80 000 € ont été saisis par les gendarmes en charge du dossier le 18 février 2021, sur le plan épargne logement du capitaine du navire et 25 580 € retrouvés en espèces au domicile de ce dernier et dans son coffre.

Selon le parquet de Béziers, à l’issue des enquêtes des militaires de la gendarmerie maritime de Port-la-Nouvelle et de Marseille, mais aussi du rapport du BEA Mer (Lire Midi Libre du 25 juin) de nombreux éléments ont été établis.

Des fautes graves

Il ressortirait, selon le parquet de Béziers : "Les règles de sécurité n’ont pas été respectées par le capitaine, avec notamment l’absence de formation et d’utilisation du matériel de secours. Mais aussi que l’un des deux frères marins-pêcheurs travaillait illégalement à bord, sans être déclaré ni même titulaire d’un brevet professionnel. Il ressort encore que le permis de navigation n’autorisait que deux personnes à bord." 

Et le parquet de rajouter : "En commettant des fautes d’une particulière gravité qu’il ne pouvait ignorer en l’espèce en embarquant sur le Romain Luca à trois marins alors que le permis de navigation n’en autorisait que deux, en allant naviguer avec un bateau de la quatrième catégorie au-delà de la zone autorisée des 5 milles, en s’abstenant d’alerter les secours alors que les circonstances le commandaient, et alors qu’il ordonnait l’abandon du navire, en ne demandant pas à ses marins-pêcheurs de revêtir un VFI, et en ne mettant pas à l’eau le radeau de sauvetage."

Le chavirement par l’arrière privilégié

L’envoi de robots sous-marins le 26 mai 2021, dans le cadre d’une collaboration du parquet de Béziers et du BEA mer, puis le renflouement du navire le 19 janvier 2022 au port de la criée du Grau d’Agde après avoir été accidentellement crocheté par un autre chalutier, qui pêchait dans une zone où le Romain Luca avait été protégé par une interdiction de pêche dans ce secteur, permettent à l’expert judiciaire et au BEA mer de privilégier l’hypothèse d’une déconnexion d’un flexible d’évacuation de l’eau sur le pont du navire comme étant à l’origine de son enfoncement par l’arrière, puis de son chavirage dans une eau à 16° et une mer agitée.

Jean-Pierre AMARGER


Publié le : Samedi 09 juillet 2022

​Revue Presse Au large du Cap-d'Agde : l'impressionnante immersion d'un récif artificiel construit en 3D

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Midi Libre le 03/07/2022

L'opération a eu lieu ce dimanche matin, à 1,5 kilomètre environ du fort Brescou. Le résultat de 3 ans de travail mené par l'Aire marine protégée d'Agde et la société montpelliéraine Seaboost.
Objectif : proposer une zone de plongée alternative dans le but de préserver des sites sous-marins naturels extistant qui étaient sous-pression.

Ce dimanche 3 juillet, fin de matinée, à bord du Catalina, journalistes, élus locaux, ingénieurs et curieux  n'ont d'yeux que pour cette immense structure en impression 3D béton et béton armé suspendue à une barge, en attente d'être immergée. Contenu embed Twitter Au large du Cap-d'Agde, à environ 3 kilomètre de la côte, c'est un récif artificiel qui est sur le point d'être plongé à 20 mètres de profondeur sur le sable. "Le projet était de concevoir un village de récifs de déport de pression", explique Joffrey Capet, ingénieur éco-conception pour la société montpelliéraine Seaboost, et qui a travaillé pendant 3 ans sur le dessin 3D et le dimensionnement mécanique de ce village.

En clair : il s'agit de proposer un site de plongée alternatif pour préserver les sites en zone naturelle qui sont en train de se dégrader et leur permettre de se régénérer. "On a par exemple ici, le roc de Brescou, coraligène, riche en biodiversité". Et la réserve marine du roc de Brescou permet depuis 2020 de protéger intégralement 310 hectares où la plongée et la pêche sont interdites. "On ne supprime pas, on substitut. C'est un défi de taille de concilier l'attractivité pour la biodiversité et pour les plongeurs", poursuit l'ingénieur. les clubs de plongée ont d'ailleurs été associés au projet.

Autre défi majeur : le défi technologique celui-là. Le plus gros récif, celui sur lequel tous les regards sont posés ce dimanche, pèse 105 tonnes et mesure 6,5 mètres de haut. Il s'agit d'une structure hybride en impression 3D béton bas carbone et en béton armé réalisée sur le port de Sète. "Des bétons biogène ont été utilisés, ils facilitent la colonisation des organismes". Pour toutes ces raisons et pour sa complexité architecturale, "la plus biométique possible", ce récif constitue "une première mondiale" pour lequel des études poussées ont été menées.

Dix autres petits récifs à vocation écologique ainsi qu'une pyramide en forme d'éboulis cumulant 30 blocs de roche naturelle vont également être immergés jusqu'à lundi pour compléter le site dont l'accès aux plongeurs ne sera autorisé qu'après la fin des travaux, d'ici quelques jours.

Labellisé par le ministère de l'Environnement, le projet a été lauréat du PIA, Programme d'investissement d'avenir. "Il a coûté 600 000 euros tout compris, ce qui est relativement peu", estime Renaud Dupuy de la Grandrive, le directeur de l'Aire marine protégée agathoise. "Nous avons donc eu 80 % de financement de l'Ademe, de la Région et de l'Etat via le Plan Littoral 21", poursuit le directeur.

La Ville d'Agde a complété les 20 % restant, à savoir 120 000 euros. "Cette opération est intégrée au programme plus global Récif Lab" qui comprend d'autres initiatives de la commune pour permettre le maintien et le développement de la biodiversité sous-marine (des bouées balises en mer, un ponton écologique sur Brescou...)  "Cela démontre notre envie d'aller jusqu'au bout pour la protection de l'environnement et aussi de sensibiliser l'ensemble des usagers, il y 4 000 bateaux de plaisance sur le port du Cap-d'Agde, et ils font un énorme travail pour expliquer qu'on ne fait pas n'importe quoi en mer".

C'est aux alentours de midi que la structure a été plongée sur un point GPS précis et selon une orientation déterminée. Un suivi scientifique de la colonisation des poissons et de l'évolution des matériaux sera par la suite réalisé.

Mélissa Alcoléa


Publié le : Dimanche 03 juillet 2022

​Revue Presse Le cargo Rio Tagus a quitté le quai Paul Riquet

Une opération délicate pour faire sortir le Rio Targus du port de Sète. (©RO)

Info Métropolitain 25/06/2022

Le cargo Rio Tagus était abandonné dans le port de Sète depuis 10 ans. Suite à l’appel d'offres de la Région Occitanie en 2021, il va être démantelé à Brest.

Tôt ce samedi 25 juin, le Rio Tagus a été remorqué depuis son emplacement quai Paul Riquet vers le Port de Commerce de Sète, où il a été pris en charge par le navire semisubmersible Yacht Express, arrivé hier dans les eaux sétoises. À bord de ce dernier, le Rio Tagus va désormais rejoindre Brest afin d’être déconstruit par la société bretonne Navaleo, qui a remporté l’appel d’offres lancé par la Région Occitanie en 2021 pour le démantèlement du navire.

Abandonné depuis dix ans

Abandonné dans le port de Sète depuis plus de dix ans, le Rio Tagus est un cargo de 80 mètres de long pour 14 de large datant de 1979. Face à l’abandon du navire par son nouveau propriétaire et malgré les tentatives de conciliation du port avec lui, la Région Occitanie a engagé une procédure d’expulsion auprès du tribunal administratif. Après 18 mois de procédure, la Région a obtenu l’autorisation, par décision du 21 novembre 2020, d’assurer le démantèlement aux frais et risques de son propriétaire.

Après l’annulation du premier convoi en juin 2021 en raison d’un problème d’assiette du cargo, les services portuaires de la Région et l’entreprise Navaleo ont travaillé sans relâche ces derniers mois pour stabiliser la coque du Rio Tagus et sécuriser son transfert. Celui-ci a pu se dérouler sans encombre au petit matin ce samedi 25 juin avec le remorquage du navire vers le quai H du port de commerce, où se situe le Yacht Express, arrivé hier à Sète.

Le navire a ensuite été chargé dans le radier du Yacht Express, qui repartira en soirée direction Brest. A son arrivée, le Rio Tagus sera immédiatement transféré vers la forme de radoub de l’entreprise Navaleo, où les travaux de déconstruction pourront démarrer.

« La longue attente des Sétoises et sétois prend fin, c’est une véritable satisfaction. Je tiens à féliciter et remercier l’ensemble des équipes portuaires de la Région, qui ont préparé pendant des mois cette opération délicate, ainsi que la capitainerie, les pilotes lamaneurs et les remorqueurs du port de Sète, qui par leur implication et leur professionnalisme, ont été gages de la réussite de cette opération » a salué la présidente de la région Occitanie Carole Delga.


Publié le : Samedi 25 juin 2022

​Revue Presse L'essai est transformé pour Voile Fun Sète et Florian Matarin

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La régate junior du Critérium Européen a été gagnée par le Sétois

Midi Libre 06/06/2022

Quarante-cinq bateaux ont disputé, à Sète, le Critérium Européen de Catamaran Classe A.

Après deux années pour le moins perturbées, Voile Fun Sète, club de voile légère, a organisé dernièrement au Barrou le Critérium Européen Catamaran Classe A, une des quatre étapes majeures de cette série. Espagne, Italie, Belgique, Royaume-Uni, Suède, Suisse étaient ainsi présents, tout comme de nombreux Français venus de tout l’Hexagone, pour prendre le départ.
Au total, ce sont quarante-cinq bateaux qui se sont disputé les podiums dans trois catégories : Volants, Classic et Juniors.

La touche locale

En Volants, c’est le Suisse Dony Loic qui s’imposait. En Classic, la victoire est revenue au Français Albert Roturier. Et la touche locale est venue de Florian Matarin, puisque le jeune Sétois qui courait pour la première fois en solitaire a remporté la régate en juniors.

Une belle réussite pour le club Voile Fun Sète, aidé par un nombre important de bénévoles sur ces quatre jours de compétition. L’accueil, sur l’eau comme à terre, a ainsi été salué à l’unanimité par les concurrents.

JÉRÔME BELLUIRE


Publié le : Lundi 06 juin 2022

​Revue Presse Érosion des plages sur le littoral héraultais : les premiers modules posés au large du Grau d’Agde


La société Seaboost et l’Agglo ont effectué un premier point d’étape, lundi 30 mai au matin

Midi Libre 31/05/2022

La plage du Grau d’Agde retrouvera-t-elle sa splendeur passée ? C’est tout l’objet du projet expérimental actuellement mené au large de celle-ci, par la société montpelliéraine Seaboost.

Qui vise à recréer les conditions d’une mangrove au moyen de modules spécialement étudiés, afin que ces derniers puissent casser l’effet des vagues et des courants, tout en laissant passer l’eau, évidemment, et surtout permettre à la plage, "en déficit sédimentaire" , comme l’a aussi constaté Julien Dalle, l’un des concepteurs du projet, de se recharger en sable.

Ce qui ne sera pas pour tout de suite, notez bien. La première phase d’expérimentation de l’atténuateur de houle prévoit, en effet, l’immersion d’une quarantaine de ces éléments indépendants les uns des autres, qui reposent sur des pieux de 8,30 m, enfoncés de 6 m dans le sable. Ils ont été fabriqués en béton biogène et en bois. Une première mondiale.

Des suivis programmés

En attendant les premiers retours d’expérience, Seaboost va d’abord s’attacher à effectuer un suivi précis des modules, qui ont pour modèle les racines de palétuviers. "Il y aura trois sortes d’observations, explique Julien Dalle. Un suivi hydro-sédimentaire, avec des mesures d’énergie des vagues, des courants, les hauteurs de sable, un suivi écologique pour observer les espèces qui vont s’installer dans ces modules et un suivi plus structurel pour évaluer le vieillissement des objets immergés."

Plusieurs mois d’études qui seront capitaux pour affiner le positionnement des 140 autres modules.

Olivier Raynaud


Publié le : Mercredi 01 juin 2022

​Revue Presse Trois éoliennes flottantes installées au large de Leucate et du Barcarès fin 2023

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Schéma d'une éolienne flottante en mer de 10 MW  © EFGL

Annoncées depuis des années, les premières éoliennes flottantes en Méditerranée devraient produire de l'énergie fin 2023. 3 machines de 10 mégawatt vont être implantées au large à 16 kilomètres des côtes de l'Aude et du Roussillon, face à Leucate.

Des éoliennes flottantes géantes

Ces éoliennes, nouvelle génération, sont fixées sur un mât de 100 mètres de haut avec 3 pâles de 75 mètres de long. Le tout posé sur 3 flotteurs de 25 mètres de haut espacés de 70 mètres.

En captant les vents réguliers et soutenus du large, les éoliennes du projet EFGL, les plus puissantes jamais installées sur un flotteur, couvriront à elles seules les besoins annuels en électricité de plus de 50.000 habitants du littoral, soit l'équivalent de la ville de Narbonne.

La mise en service de la ferme éolienne est prévue fin 2023, pour une durée d’exploitation de 20 ans.

Fabrice Dubault
Source France3 Occitanie


Publié le : Jeudi 26 mai 2022

​Revue Presse La course du Vendée-Globe en vue pour le skippeur sétois Nicolas Rouger

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Midi Libre 23/05/2022

Avec son équipe, il vient de mettre à l’eau, révisé et relooké, l’Imoca 60 qu’il acheté. Le tout financé par la vente de sa voile, qui sera peinte par le célèbre peintre sétois Hervé Di Rosa.

Le Vendée-Globe 2 024 ? Il veut le boucler en moins de 100 jours. "Avec ce bateau, on fait moins de 100", assure Nicolas Rouger. Le skipper sétois, 42 ans, touche déjà du doigt son rêve de tour du monde à la voile en solitaire. Lui qui a annoncé en novembre 2021 son défi de participer à la course, en finançant le projet de manière artistique, a coupé en ce mois de mai une première ligne de départ symbolique.

Le jeudi 19, son monocoque le “Demain c’est loin” (le titre d’une chanson du groupe IAM), a été mis à l’eau dans le port de Sète. "Je suis totalement conscient de la chance qu’on a", estime celui qui est, avec un sérieux constant et une équipe composée d’amis professionnels, en train de "réaliser un rêve d’enfant". La mise à l'eau Cet Imoca 60, ancien “Campagne de France” (architecte Owen – Clarke) avait au préalable vu quille, safrans, mât de 29 m démontés pour les vérifications et travaux nécessaires. Matthieu Cassanas, le directeur technique et le reste de l’équipe travaillant à quai. Brassens sur la quille Avec également, mise aux couleurs du projet. Rouge et bleu, avec un logo signé par le célèbre artiste sétois Hervé Di Rosa sur la coque. La quille de 4 tonnes, elle aussi, est devenue sétoise.

Cette fois c’est l’artiste Tony Bosc qui y a peint Brassens chevauchant un thon… Le financement (budget de 4 M€), lui, n’est pas encore bouclé. Il reste des portions des 300 m2 de toile voile (20 000 € le m2) signée Hervé Di Rosa à acquérir (contact ici). La peinture de la voile proprement dite devant débuter en juin avec l’école des Beaux-arts de Sète. Une technique particulière ayant été mise au point pour permettre la création de l’œuvre. visite du bateau Autre aspect du projet : son partage avec les jeunes Sétois. Les premiers contacts ont été pris avec l’Académie de Montpellier et à la rentrée de septembre 2022, le vent du large va souffler aussi dans les écoles.

Prendre en main le bateau Mais bien avant cela, Nicolas Rouger va commencer à naviguer en Méditerranée, effectuer ses réglages, baptiser son monocoque (courant juin). "Le plus important est de prendre le bateau en main", précise-t-il. Il est en effet primordial d’acquérir de l’expérience, côté réglages et voiles notamment, pour se préparer aux nombreuses courses qui vont précéder le Vendée-Globe. Dont la Route du Rhum, en novembre 2022. Tout devant s’enchaîner très vite, le numéro 50 du Vendée-Globe déjà bien en vue sur le pont et la voile.

Caroline Froelig


Publié le : Lundi 23 mai 2022

​Revue Presse Le Pavillon bleu flotte à nouveau sur les plages et les ports d’Agde

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Midi Libre 22/05/2022

Le classement 2022 vient de paraître. Et confirme la qualité des eaux de baignade.

À force de le voir flotter depuis des années dans le ciel du Cap d’Agde, on en oublierait presque que l’obtention du Pavillon bleu est remise en cause à chaque publication du palmarès.

L’ensemble des plages et le port du Cap ont été labellisés
Bon, rassurez-vous, ça n’est pas cette année que nous aurons une mauvaise surprise. "Et heureusement, s’exclame le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, interrogé sur le sujet. Pour la principale station balnéaire de France, cela ferait désordre ! C’est vrai que nous avons maintenant l’habitude d’obtenir ce label, mais vous imaginez l’inquiétude des vacanciers si nous ne l’avions plus ? C’est un gage de qualité des eaux de baignade, une garantie sanitaire."

Toutes les plages de la commune ont obtenu le Pavillon bleu, ainsi que les ports de plaisance. Dans le dossier de presse reçu par les journalistes, le dispositif de collecte des eaux usées mis en place dans le port est d’ailleurs cité en exemple par les observateurs du Pavillon bleu, auxquels n’ont pas échappé non plus l’ensemble des mesures prises au large du Cap (immersion de récifs artificiels écologiques, création d’une réserve marine…) et qui participent à la bonne qualité des eaux de baignade.

Le Pavillon Bleu sécurise, rassure

Un détail ? Pas vraiment. Car la destination Cap d’Agde est très prisée d’une clientèle européenne pour qui ce label est important à plus d’un titre. Une qualification de l’offre autour des grands axes de communication que sont les plages, la plaisance, l’environnement, à laquelle les vacanciers sont désormais attentifs.

À l’heure des scandales sanitaires divers et variés, le Pavillon Bleu sécurise, rassure, donc. Il dit aussi beaucoup d’une époque où une part non négligeable de vacanciers (pas tous, malheureusement) adopte des comportements plus écoresponsables. C’est aussi ça, le tourisme du 21e siècle.

Vias et Portiragnes distinguées

Aucune mauvaise surprise n’est à signaler sur la trentaine de kilomètres de plages que compte le territoire de la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée. Vias et Portiragnes ont elles aussi obtenu le Pavillon bleu pour leurs plages et pourront cette année encore hisser le précieux drapeau.

Près de nous également, les plages de Marseillan sont également à l’honneur, ainsi que les deux ports de la commune, ceux de Marseillan-Plage et de Marseillan-Ville, récompensés pour la qualité de l’eau et des infrastructures.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Lundi 23 mai 2022

​Revue Presse L'armada des thoniers-senneurs s'apprête à lever l'ancre

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Midi Libre 14/05/2022

La campagne 2022 de pêche au thon rouge de Méditerranée va se dérouler du 26 mai au 1er juillet.

L'heure du départ va bientôt sonner pour les senneurs méditerranéens. Et sétois en particulier. La campagne annuelle de la pêche au thon rouge (Thunnus thynnus) va en effet se dérouler du 26 mai au 1er juillet. C'est donc la semaine prochaine, aux environs du 20 au 23 mai, que les imposants navires qui bordent certains quais (Aspirant-Herber, de la Marine, de la République...) vont lever l'ancre pour se rendre sur les zones de pêche. Une pêche très réglementée Depuis quinze ans, la pêche au thon rouge est très réglementée, et se déroule dans un cadre strict : le plan de reconstitution des stocks, décidé par l'ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés) en 2006 et transformé en plan de gestion en 2018.

Ainsi, comme chaque année, le ministère de la Mer a pris un arrêté établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge accordé à la France pour la zone Atlantique et la zone Méditerranée,  notamment entre les organisations de producteurs, dont la Sa-Tho-An (Sardine-Thon-Anchois) basée à Sète. Chaque navire doit embarquer un scientifique du ROP (Regional Observator Program) sous l'égide de la Commission internationale pour la conservation des thonidés (ICCAT).

Des quotas Le quota alloué à la France pour ces deux zones est de 6 012 tonnes (c'est très précis !) pour l'année 2022, la grande majorité (5 351 tonnes) étant répartie entre les navires immatriculés en Méditerranée, 60 tonnes étant allouées dans le cadre de la pêche de loisir. Le TAC (Total admissible de captures) annuel est d'environ 36 000 tonnes au plan mondial, dont 19 460 pour les pays européens, en premier lieu la France, l'Italie et l'Espagne.  Les Sétois en première ligne Sur les 22 thoniers-senneurs méditerranéens qui partiront en campagne, la grande majorité (17) est sétoise.

L'armement Avallone fournit la plus grosse flottille avec quatre navires (les Jean-Marie-Christian III, IV, VI et VII). Deux thoniers partiront d'Agde, deux autres de Port-Vendres. Les quotas dévolus pour chaque navire oscillent, selon leur capacité, entre 136 et 355 tonnes. Les zones de pêche Elles se situent principalement autour de l'île de Malte et des Baléares. Mais il faut savoir que l'an dernier, plusieurs navires sétois qui se trouvaient près de Malte ont dû se "rapatrier" vers les Baléares en raison de la présence des imposantes unités de la flotte turque...

Comment ça  marche ? Une fois le coup d'envoi donné, à partir du 26 mai donc, les navires vont déployer leurs immenses sennes là où les thons rouges se regroupent. Ceux qui sont capturés sont ensuite transférés dans d'immenses "cages" flottantes de 50 mètres de diamètre, amenées par des remorqueurs, la plupart appartenant à des Espagnols ou des Maltais. Une fois en cage, les thons vont y rester pendant six mois en étant nourris de poisson. Plus de 80% d'entre eux pèsent plus de 100 kg, 30 kg étant le poids minimum autorisé. Ce régime va multiplier leur poids de 30 à 40 %. Six mois après, les Japonais (la clientèle numéro un) vont entrer en scène en arrivant sur place à bord de bateaux-congélateurs.

Une fois abattus, les thons rouges (du moins 95 % d'entre eux) rejoindront l'archipel nippon et en particulier l'immense marché aux poissons de Tokyo. Où en sont les stocks ? Ils sont revenus à de bons niveaux, selon Bertrand Wendling, patron de l'organisation professionnelle Sa-Tho-An : le programme de reconstitution lancé voici quinze ans, et imposant donc ces quotas, a porté ses fruits. Une évaluation scientifique réalisée entre 2020 et 2021 l'a confirmé en 2020-2021.

Une autre étude sera réalisée en novembre, avec un nouveau modèle d'évaluation qui sera testé, pour remplacer le plan actuel par un nouveau programme de gestion. A quels prix ?   Combien rapporte la campagne de thon rouge aux navires sétois ? "Environ 10 € le kilo en moyenne par navire, indique Bertrand Wendling. Mais il faut déduire de cette somme tous les frais, les salaires, le carburant, sachant qu'un thonier-senneur en campagne dispose de 40 000 à 60 000 litres de carburant selon la taille de son réservoir. Rappelons aussi que les deux dernières années, en raison de la crise sanitaire, et donc de la baisse de la demande, ont fait chuter les prix à 6/7 € le kilo en 2020 à 7/8 € en 2021. 2022 marque le retour à une année "normale" pré-Covid 19.

Marc Caillaud


Publié le : Vendredi 20 mai 2022

​Revue Presse Baptême de l'eau pour une e-pilotine électrique

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Un bateau de service reconverti en mode plus "écolo"

Midi Libre 18/04/2022

Le pilotage du port de Sète doté d'un prototype.

Les pilotes. On veut parler bien sûr (ceci à l'attention des visiteurs néophytes...) non pas des champions de Formule 1, mais de ceux qui exercent ici et dans les grands ports du monde entier, une fonction essentielle : celle de permettre à des navires, en général imposants, d'y entrer ou d'en repartir dans les meilleures conditions de sécurité. Ou de leur permettre de franchir des voies difficiles. D'indispensables professionnels, donc, des services portuaires. Projet "Green Pilot" À l'occasion d'Escale à Sète, il s'est passé un petit événement du côté du pôle pilotage du port de Sète-Frontignan.

L'un de ses bateaux, La Maguelonne, qui était en service dès 1980, y a fait son grand retour. Mais transformé. C'est-à-dire doté d'un moteur à propulsion électrique. Pour mieux répondre aux impératifs de la transition énergétique. Un projet né en 2013 à l'initiative de la société MGH (Maritime Green Horizon), spécialisée dans les solutions énergétiques bas-carbone en milieu marin.

Elle a été créée en 2014 par Jean-Michel Germa, fondateur de la Compagnie du Vent, pionnière de l'industrie éolienne onshore et offshore, qui travaille notamment sur les carburants de synthèse biosourcés et sur le stockage de l'énergie électrique (accumulateurs gravitaires en mer entre autres). Une pilotine électrique permettrait de réduire de trois-quarts la consommation de chaque bateau D'où la naissance de ce projet "Green Pilot" associant MGH, Port Sud-de-France, le pilotage de Sète et la Région Occitanie. Première étape : réaliser un prototype de pilotine "électrique", celles étant en service fonctionnant au gas-oil.

En 2018, la Maguelonne a ainsi été prise en charge dans le chantier naval des pilotes de Marseille, pour en revenir avec un moteur tout neuf. Mais électrique, donc, fournissant 200 kW, pour une vitesse maximale de 17 nœuds. Selon un pilote du port de Sète, "nos trois pilotines consomment au total environ 38 m3 de gas-oil par an, l'équivalent de 100 tonnes de CO2. L'objectif, pour nous, étant de réduire ce taux de 30 à 50 t." Une pilotine électrique permettrait de réduire de trois-quarts la consommation de chaque bateau.

Mais avec, pour l'heure, une autonomie moindre : 1 h 30 d'activité nécessitant 1 h 30 de recharge, à la borne de recharge installée au quai du Maroc. Propriété de MGH, affrétée par la station sétoise en supplément de la flotte, la e-pilotine Maguelonne va être expérimentée durant 18 mois. Elle ouvre la voie à la reconversion "écolo" engagée dans le monde portuaire.
   
Marc Caillaud


Publié le : Mercredi 18 mai 2022

​Revue Presse Le Rio Tagus devrait bientôt quitter nos eaux

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Le navire-poubelle rouille depuis onze ans quai Riquet

Midi Libre 17/05/2022

Enfin ! Selon nos informations, le Rio Tagus devrait, dans les jours à venir, quitter définitivement le quai Paul Riquet, près du pont du Tivoli, où il est amarré depuis onze ans. L'ancien vraquier-chimiquier (80 m de long, pour un poids de 1 730 tonnes) était arrivé le 5 janvier 2001 à Sète, chargé de 2 700 tonnes d'urée. Atteint par une voie d'eau et une panne de moteur, il n'en est pas reparti depuis. Devenant, à la suite du Florenz et de l'Edoil notamment, l'un des plus célèbres "navires-poubelles" ancré dans l'île singulière.

Il a toutefois été racheté entretemps par un ferrailleur espagnol. Comme cela avait été programmé (nous en avions fait état en octobre dernier), une équipe de Navaleo, filiale des Recycleurs Bretons, est venue le prendre en charge, pour notamment trier, à bord, le plastique, le bois, etc. Un navire-transporteur viendra ensuite le remorquer pour son ultime destination, en Bretagne.

Marc Caillaud


Publié le : Mardi 17 mai 2022

​Revue Presse Le grand récif artificiel en 3D sera immergé avant l’été

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Un module principal de 105 tonnes et de 6,5 mètres de hauteur

Midi Libre 17/05/2022

C’est le dernier lot du projet Récif’lab pour le littoral agathois, dont trois opérations ont déjà été réalisées (récifs 3D de balisage des 300 m, ponton écologique de l’île de Brescou, nurseries dans le port du Cap d’Agde) : un grand récif artificiel construit en 3D pour la plongée sous-marine.

Le module sera immergé par 20 mètres de fond

Un équipement dont l’objectif est de préserver la biodiversité marine, en reportant la pression du mouillage des bateaux et des plongeurs vers un village de récifs artificiels dédié à l’activité plongée sous-marine. Un projet d’investissement d’avenir (PIA) – Reconquête de la biodiversité cofinancé par l’Ademe, la Région Occitanie, l’État via le Plan Littoral 21 et la Ville d’Agde.

Avec ses 105 tonnes, 6,5 m de haut et une base de 8 m sur 6, cet équipement, construit actuellement dans le port de Sète, a des mensurations imposantes. Et une mission : soulager les sites naturels de coralligène – les récifs coralliens méditerranéens – de l’aire marine protégée de la côte agathoise (6 200 hectares) des impacts des ancres de bateaux et d’activités en plongée mal maîtrisées.

Le module principal sera immergé au début du mois de juin les conditions météo dicteront le calendrier (NDLR) par 20 m de fond, au large de Brescou, dans un village de récifs artificiels. Il sera au centre d’un périmètre de 50 m, incluant des récifs secondaires type rague, platier, mini-récifs et un amas chaotique de blocs.

Pour la fonction renforcement de la biodiversité marine, l’impression en 3D sous forme complexe de "feuilleté", avec des cavités de différentes formes et tailles, a permis de trouver le design le plus approprié au développement et à l’optimisation de la faune et de la flore marine méditerranéenne côtière.

Le projet permettra également d’assurer une attractivité supplémentaire écotouristique en offrant des possibilités de plongées différentes aussi bien pour les clubs de plongée de loisirs que professionnels.


Publié le : Mardi 17 mai 2022

​Revue Presse Les premiers éléments de l’atténuateur de houle installés

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Midi Libre 14/05/2022

Seaboost développe un procédé expérimental pour protéger la plage du Grau.

Les promeneurs du front de mer du Grau d’Agde se posent des questions depuis l’arrivée sur la zone d’une barge ancrée à quelques dizaines de mètres du rivage. C’est ici que la société montpelliéraine Seaboost, que la municipalité a déjà missionnée dans le cadre de l’immersion de récifs artificiels qui servent notamment d’ancrage aux bouées matérialisant la zone des 300 mètres, installe les premiers éléments d’un atténuateur de houle qui n’a rien à voir avec les traditionnels brise-lames rocheux.

Inspiré de la mangrove "C’est un système qui s’inspire de la mangrove, qui freine la houle et les courants", explique Julien Dalle, l’un des associés de la société. "On reproduit ce type de structure pour avoir des effets similaires, à savoir accueillir la vie sous-marine et favoriser le renouvellement de l’eau et des sédiments." Cela fait cinq ans que Seaboost travaille sur le dispositif. Des recherches poussées, minutieuses. Ces éléments, indépendants les uns des autres, qui reposent sur des pieux de 8,30 m enfoncés de 6 m dans le sable, ont été conçus en béton biogène, qui supporte la colonisation (algues, huîtres, moules…), et en bois.

Un plan de déploiement des modules a été établi et les premiers - environ un quart du total, soit une quarantaine - seront en fonction dans peu de temps. Des capteurs permettront de les observer et d’ajuster le plan de déploiement des autres modules, dans un second temps. Il y a plusieurs années maintenant que la municipalité avait annoncé la construction de ce troisième ouvrage, qui fait cruellement défaut. La plage du Grau est réduite à sa plus simple expression, c’est d’ailleurs la seule dans ce cas sur la commune, et il devient urgent non seulement de la recharger en sable, mais surtout de maintenir ce sable, pour ne pas qu’il reparte vers le large. "Je rappelle que les services de l’État n’avaient pas voulu que l’on mette un brise-lames à cet endroit, car ils craignaient la stagnation des eaux, déclare le maire d’Agde, Gilles D’Ettore. C’est là que ce dispositif est intéressant, car il permet de renouveler l’eau de baignade." Il ne coûtera également rien à la Ville : cet investissement 500 000 € est, en effet, soutenu par un fonds de la Région (200 000 €), Seaboost et Total Énergie, qui finance un plan de restauration des mangroves.

Olivier Raynaud


Publié le : Dimanche 15 mai 2022

​Revue Presse Le préfet Thierry Leleu réétudie le futur des plages privées

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Lors de la réunion qui s'est tenue lundi 9 mai en mairie de Sète pour l'ensemble des élus de l'Hérault
© D.R Corinne Sospedra

Midi Libre 10/05/2022

Une réunion réunissant les élus du littoral a eu lieu lundi  9 mai en mairie de Sète. Mardi 10, les acteurs économiques vont suivre. Avec un espoir : pouvoir revenir sur l'interdiction d'installation sur des secteurs classés en espace remarquable. 

Il est désormais possible de parler et d'argumenter. Un dialogue vient à nouveau de se nouer entre l'Etat français et les élus locaux des communes littorales comptant sur leurs territoires des plages privées. Le  préfet Thierry Leleu, missionné le 18 avril dernier par le premier ministre Jean Castex, effectue en effet une visite de trois jours dans l'Hérault sur la problématique des emplacements des paillotes. Lesquels ont été remis en cause voici quelques mois, en raison de l'application stricte (décision datant de 2019) du renforcement de la protection de secteurs classés en espace remarquable ou caractéristique, dans le cadre de la loi littoral. Le tout faisant sortir de la liste des aménagements autorisés ces établissements proposant matelas de plage et restauration.

À Sète par exemple, plusieurs paillotes ont rouvert en ce printemps 2022, hors des plages du Lido qui les accueillaient jusqu'à présent. Un secteur désormais interdit. Et elles ont trouvé un emplacement resserré avec celles déjà existantes sur le secteur urbain des plages. Une situation dénoncée par plusieurs exploitants, et sur laquelle les élus locaux montent au créneau depuis plusieurs mois, sans résultats.

Retombées économiques Mais une rencontre avec le président de la République, Emmanuel Macron en novembre dernier, notamment, semble avoir permis de relancer un dialogue, explique le maire de Sète, François Commeinhes, qui a accueilli le préfet Leleu dans sa ville et sur ses plages, lundi 9 mai. "Le député de l'Hérault Patrick Vignal a permis une rencontre avec M. Macron, puis avec Jean Castex, plus récemment. Le préfet Moutouh a aussi été très actif.

Aujourd'hui, nous avons reçu le préfet Leleu et Philippe Schmitt, qui est inspecteur général de l'administration du développement durable. J'avais invité tous les maires du littoral : Agde, Vias, La Grande-Motte, Mauguio-Carnon..." Lors de cette prise de contact, le temps d'une réunion de travail en mairie de Sète, puis d'une visite sur les plages sétoises, les représentants de l'Etat ont pu donner leurs attendus. "Et nous avons pu présenter nos arguments pour nous défendre, pour trouver une solution." François Commeinhes indique qu'a notamment été mise en avant l'importance de "l'impact économique pour l'ensemble des établissements, les conséquences sur l'emploi, les retombées financières". Quelle est la place des paillottes à Sète ?   De 2010 à 2021, le linéaire permettant l'accueil de lots de plages s'étalait sur 12,4 km au total, entre la zone urbaine et le Lido, espace remarquable.

Cinq emplacements (jeux et paillottes) étant attribués en espace remarquable et six en zone urbaine. Depuis la modification (pour 2023-2032), c'est sur 1,5 km, en zone urbaine uniquement que devraient s'installer huit pailottes et un lot de jeux d'enfants.  A ces zones, correspondent également des parkings permettant de faire stationner touristes et clients. 2 790 places, soit 79 % du total, sont situées en zone remarquable.  742 places en zone urbaine. Une donnée qui fait craindre une saturation rapide.

Des arguments qui seront sans doute détaillés, également mardi 10 mai, puisque le préfet doit se rendre à La Grande-Motte,  où il rencontrera notamment des représentants des professionnels, la CCI, la chambre des Métiers, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih). Mercredi 11 mai, c'est enfin en préfecture, lors d'une rencontre avec les services en charge de ce dossier que la visite se terminera.  Une étude et un argument environnemental Mais l'économie - les plages représentent un intérêt touristique majeur, ainsi qu'un apport financier important pour les communes - n'est pas le seul argument. La protection effective de l"environnement et de la biodiversité" l'est aussi pour François Commeinhes. Ce dernier a en effet présenté lundi une étude commandée en janvier dernier au cabinet Biotope sur les aménagements au niveau du Lido de Sète.

Cette analyse environnementale conclut notamment que les paillotes "n'affectent pas les milieux naturels en présence notamment grâce à leur recul par rapport au pied des dunes et aux modalités de nettoyage manuel des abords". Et que la présence des restaurants serait "bien moins impactante que la mise en place de foodtrucks" sur les parkings. Avec les autres élus héraultais présents, le maire de Sète considère désormais que "nous allons pouvoir faire remonter l'ensemble de ces éléments. Le dialogue est ouvert !"
   
Caroline Froelig


Publié le : Mardi 10 mai 2022

​Revue Presse La Société nautique de Sète multiplie les régates et lance ses premières puces

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Midi Libre 30/04/2022

La SNS multiplie les invitations au grand public et aux passionnés de voile en ce printemps 2022. C'est l'une des plus anciennes de France et la plus ancienne de Méditerranée...

Créée en 1863, la Société nautique de Sète (SNS), née des Régates sétoises et alliée au Yacht-club de France, n'a pourtant pas, loin de là, une allure de centenaire. Où alors de celles qui aiment sacrément les embruns et la Méditerranée. Car en ce printemps 2022, la Société sise à la Base Tabarly, où elle sera bientôt dotée de nouveaux locaux, va se démultiplier en mer, et innover !

La sortie prévue à Gruissan ce 30 avril (une autre le 20 mai) sera ainsi suivie d'une visite d'importance, du 5 au 7 mai, annonce le président, Jean-Michel Depondt. Sète est en effet port étape du Rallye Paul-Signac. Au côté de la Ville de Sète, la SNS s'apprête donc à accueillir une dizaine de bateaux du Yacht-club de Saint-Tropez. Dans le sillage du peintre Paul Signac Ces derniers naviguent sur les traces du peintre Paul Signac. Ce peintre paysagiste français et peintre officiel de la Marine (1863-1935) donna naissance au pointillisme, avec Seurat. Il était tombé amoureux de Saint-Tropez où il avait acheté une villa. Il présida également sa société nautique de 1908 à 1911. En 1892, parti de Bénodet (Bretagne), il était arrivé à Sète via le canal du Midi, avec son bateau Olympia avant de rejoindre Saint-Tropez avec escales à Marseille, Toulon et Port-Cros. En 2022, 130 ans plus tard, les navigateurs de la SNST partis dans son sillage seront reçus à Sète par l'adjoint au maire Romain Ferrara. Ils iront visiter le Musée de la mer et le musée Paul-Valéry, Puis plusieurs voiliers sétois vont se joindre à cette croisière jusqu'à Saint-Tropez, où des festivités sont prévues.

La pratique de la voile, paradoxe sétois, c'est un paradoxe local. Malgré son port, ses équipements, et surtout, les vagues de la Méditerranée, la voile est loin d'être le sport préféré des Sétois. Le football, le volley-ball et le rugby arrivent loin devant lorsqu'il s'agit de compter pratiquants et passionnés.  La volonté de développer sa pratique est en tout cas aujourd'hui réelle, tant du côté de la municipalité de Sèteque de la SNS, qui s'emploient désormais à faire connaître cours, sorties et animations.

Ensuite,  les 14 et 15 mai, au côté de la Ligue, la SNS organise un week-end de régate 100 % féminin. Car si la voile est un sport mixte, il existe une volonté de développer sa pratique auprès des femmes. La compétition est à suivre sur deux jours.  Les premières puces nautiques Grande nouveauté locale, le 28 mai, de 10 heures à 17 heures, auront lieu les premières puces nautiques sétoises.

En partenariat avec le Comité local des usagers du port de plaisance (le Clupp). Elles s'installeront sur la partie finale du Môle Saint-Louis. Vente, troc, échanges de matériel bateau, pôle de vente de bateaux entre particuliers (avec tableau d'affichage), seront entre autres au programme, convivial, des lieux. Du matériel neuf sera aussi proposé. Concours photo, concours de dessin d'enfant sont au programme. Sans oublier la promesse d'un "grand moment" : une régate en annexe au cul de bœuf avec handicaps (inscriptions avant le 27 au soir). Une tombola sera aussi organisée à cette occasion au profit de l'association "Entre ciel et mer", structure amie de la SNS, qui fait naviguer des femmes en rémission du cancer.  Laquelle organise d'ailleurs le lendemain, 29 mai, une régate à Sète.

Envie de régater ?  Enfin, en juin, deux croisières flottille sont annoncées... vers l'Italie et l'Espagne ! Et on passe... Sans oublier, que, si ce programme vous a donné l'envie de venir, vous aussi, vous essayer à la régate ou à la croisière, que la société nautique de Sète, forte de ses 200 membres, prend grand plaisir à faire découvrir son sport et sa passion. La formation étant évidemment l'une de ses missions fondamentales. "On veut créer une dynamique", souligne d'ailleurs le président. Et de proposer, au-delà de ses cours traditionnels, tous les quinze jours,  des "parcours sétois" aux non initiés. Le 8 mai, par exemple, vous pouvez venir essayer de vous laisser guider. Tenté(e)s ?

Contacts : pour la SNS : 04 67 74 86 16
Pour les puces nautiques, pucesnautiquessete@gmail.com
   
Caroline Froelig


Publié le : Samedi 30 avril 2022

​Revue Presse Escale à Sète : programme du samedi 16 avril

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Midi Libre 16/04/2022

Les temps forts de la journée

  • 9 h 30, ouverture du village et des visites de grands voiliers au son du Musiek Boot, entre les quais République et du Maroc et entre les quais Aspirant-Herber et de la Consigne ; concert “Aubade Catalane” sur la scène de la Capitainerie.
  • 11 h, défilé des équipages, mettant à l’honneur toutes les délégations de gens de mer, invitées et invitantes. Tour du centre-ville, du quai d’Alger à la scène de la Capitainerie.
  • De 12 h 30 à 14 h, le discours officiel Escale à Sète 2022 sur la scène de la Capitainerie.
  • 14 h, Navirade “Aversa-Damonte”, parade navigante du concours de restauration de barques méditerranéennes, gradins des quais Aspirant-Herber et Général-Durand.
  • 15 h 30, Trophée Escayoles “Yole du Capitaine” et “Lancer de touline”, défis de bateaux traditionnels voile-aviron, gradins quai Aspirant-Herber ; joutes vocales “La casquette du marin pêcheur”, à la Criée, village “Flottilles de la pêche”.
  • 17 h, joutes languedociennes “Challenge René Zardoni”, tournoi et remise de prix gradins quais Aspirant-Herber et Général-Durand ; démonstrations “Escale sur les docks”, Les Rouleurs de Barriques, rue de la Savonnerie.
  • 18 h 30, concerts “L’Escale Corse”, sur la scène de la Capitainerie et “Chants marins de Manche et d’Atlantique” sur la scène de la Criée.
  • 20 h, concerts “La notte della donne”, les musiciennes à l’honneur sur la scène de la Capitainerie ; concert “Soirées méditerranéennes” Dolce Bambotche sur la scène de la Criée.

Publié le : Samedi 16 avril 2022