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 Pavillon national !#684Répondre

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tangoChacha3
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ETIQUETTE NAVALE FRANCAISE
Pavillon national

On parle du pavillon national ou éventuellement des couleurs.

Dimensions :
Dans ses dimensions, un pavillon doit être en relation avec celles du yacht. On peut retenir une règle qui indique que le battant (longueur) doit être de l'ordre de 7 à 8 cm par mètre de longueur du yacht.
Par exemple, sur une unité de 12 m., on aura un pavillon de 100 cm de long.

Vocabulaire :
Un pavillon s'envoie et se rentre. On ne doit cependant pas dire rentrer pour ce qui est du pavillon national : cela signifierait que l'on se rend à l'ennemi ! On dit amener.

Envoi :
Au large on envoie le pavillon national à la corne d'une voile aurique ou sur la balancine, au 2/3 de sa hauteur, éventuellement au pataras.
Pour un navire à moteur, au couronnement (en poupe).
Les couleurs sont toujours envoyées non ferlées, le pavillon national s'envoie donc déjà ouvert .
Au port, les couleurs s'envoient sur le mât de pavillon prévu à cet effet , sur le couronnement.
L'étiquette navale demande à ce que cette hampe de pavillons de trouve soit sur tribord, soit au milieu, jamais sur bâbord.

Usage :
L'étiquette navale demande à ce qu'aucun pavillon ne batte entre le coucher et le lever du soleil (en France, au plus tard 20h. et 08h. du matin).
Les règles variant d'un pays à l'autre, on se conforme aux usages locaux.
Pour ce faire, on observe l'usage des bateaux de guerre, du yacht le plus grand du port, du club nautique ou de la capitainerie.
On note que le fait de laisser un pavillon de nuit est à considérer comme un manque de respect des couleurs nationales.

En l'absence d'équipage à bord, aucun pavillon ne doit battre.

Au large, on doit hisser le pavillon national lorsqu'un bateau officiel (police, douane, etc.) s'approche. Il est recommandé de le faire, même de nuit.
Le salut se fait avec le pavillon national. L'usage demande à ce que les couleurs soient descendues lentement au 2/3 de la hauteur, le pavillon étant gardé ainsi jusqu'à ce que l'autre ait répondu ; on l'envoie alors à nouveau à bloc.
Un navire militaire se salue en principe deux fois (réponse rare).

Le pavillon national se met en berne lorsqu'il y a un deuil, voire un mort à bord. Dans un tel cas, le pavillon national se hisse à mi-hauteur.
L'étiquette demande à ce que si un deuil est ainsi honoré, les autres navires en fassent de même en se mettant en berne également.
On ne doit jamais mettre deux pavillons nationaux superposés, ce serait une injure pour l'inférieur.
Lorsqu'on rentre dans un pays, pourl'honorer, on hisse son pavillon national tant que l'on fréquente ses eaux !
De même en rentrant au port d'attache,on peut hisser les pavillons des pays visités en les mettant à la suite les uns des autres, sur une même drisse.

:captain: pavillon-FR

Extrait de "l'Etiquette Navale"...



Message édité par : tango / 22-07-2010 18:10

tango tangoicon_post
ETIQUETTE NAVALE BELGE
Pavillon national.

Il est de dessin et de proportions fixées par la loi.
En Belgique, les bateaux de plaisance portent le pavillon national de proportions 2 X 3 avec une couronne d'or dans le tiers supérieur de la laize noire.
Le port de la couronne est réservé au bateau dont le propriétaire est membre d'une association reconnue par le ministre, ce qui couvre en fait tous les membres d'un yacht club.

Ce pavillon est porté depuis 08.00 h (09.00 en hiver) au coucher du soleil (ou à 20.00 h en été).
La RYA préconise d'arborer le pavillon jusqu'à 21.00 en été, mais de le rentrer dès que l'équipage quitte le bord pour laisser le bateau en place. - Noter qu'on parle de rentrer le pavillon, et non d'affaler ou d'amener les couleurs, ce qui est un signe de reddition.

De plus en plus, l'habitude est de laisser les couleurs flottantes de nuit dans les ports étrangers, même à l'arrêt. Cela permet sous couvert de courtoisie de faciliter la vie aux vacanciers. Un bâtiment qui navigue la nuit montre en général ses couleurs. Au large par contre, on ne doit montrer son pavillon qu'à la requête d'une autorité, même de jour.

Le pavillon est porté à la hampe du couronnement. Historiquement, beaucoup de voiliers ne pouvaient le porter en navigation à cause de la bôme de grand voile ou de brigantine, de sorte que l'étiquette demande aux voiliers munis d'une corne au mat arrière de porter le pavillon au pic.
Avec le temps, l'habitude de porter le pavillon à la corne s'est étendue à tous les navires, même à moteur.
L'étiquette veut dès lors que l'on transfère ce pavillon au couronnement dès que la première amarre est à terre ou que l'ancre touche le fond.
De nos jours, on retrouve des traces de cette habitude à la marine de guerre, bien que le pavillon y soit aujourd'hui transféré à la poupe dès l'entrée dans les eaux territoriales.

Le temps et surtout l'avènement de la plaisance comme dernier bastion où l'étiquette se fait et se respecte a modifié ces conventions et on admet maintenant le port du pavillon national à tout emplacement proche de la poupe si ce n'est pas possible de le porter au couronnement :
-en tête du mât d'artimon sur un ketch ou un yawl,
-à la corne d'une voile aurique,
-au deux tiers de la chute de la voile d'arrière bermudienne (à une drisse aménagée sur la balancine).
Dans tous ces cas, le pavillon doit être transféré à la poupe dès que le bateau est amarré ou mouillé. Le port du pavillon à la poupe doit se faire sur une hampe dont la longueur est au moins deux fois le guindant du pavillon.
Un yacht classique évite de porter le pavillon au pataras selon l'usage qui s'est répandu dans les milieux de la voile sportive.

Historiquement, pendant les batailles et les cérémonies, un navire porte un pavillon dont le guindant est égal au septième de la longueur à la flottaison.
La règle de base est probablement que le pavillon ne saurait être trop grand. Le minimum absolu doit être celui indiqué par l'étiquette américaine :
-un pouce de battant par pied de longueur hors tout (battant = LHT/12), et arrondir vers le HAUT à une taille standard du commerce.
La loi belge sur la lettre de pavillon donne en outre un minimum absolu de 90 cm de battant.

:captain:



Message édité par : tango / 22-07-2010 18:26

tango tangoicon_post
:captain:

Souhaitons "bon vent" et "bon mouillage" à "BALTHUS" qui arbore les couleurs tricolores au couronnement et honore le pays visité par son pavillon national à la drisse adéquate !!!
Chacha3 Chacha3icon_post
Mon cher Tango,il y en à qui suivent.....
Il me semblait qu'un batiment de guerre se saluait trois fois.
La politique de rigueur a peut-être réduit à deux le nombre de saluts dans un but louable d'économies de drisses et poulies?
tango tangoicon_post
:=!

Effectivement, on peut saluer un bâtiment de guerre:
-"en principe 2 fois"...
-"normalement 3 fois"...
Les deux méthodes se côtoient en parallèle dans des textes différents !
Mais, compte tenu de leur vitesse, par rapport à la nôtre (en voilier), 2 fois suffisent pour être hors de portée... d'un coup de canon de semonce vengeur...(sic) !!!

:captain: pavillon-FR pavillon-FR

Message édité par : tango / 23-07-2010 22:52