On se souvient que le galion “Neptune” avait fait escale au Cap d’Agde d’avril à septembre 1994, période durant laquelle les visiteurs avaient pu contempler la figure de proue de Neptune qui dominait fièrement les quais de la station.
Cette réplique avait servi jadis pour les besoins du film “Pirates” de Roman Polanski, sorti en 1986.
Construite à l’échelle 1 pour les besoins du tournage, la vedette principale du film s’est reconvertie depuis, en attraction touristique, ouverte à la visite de tout un chacun.
La construction du galion avait commencé en avril 1984. Elle avait duré une année et requis le travail de 2 000 ouvriers.
Son coût : 8 000 000 de dollars. La Lyods l’avait assuré pour 30 000 000 de dollars. Sa perte aurait signifié l’abandon du film. Le brick a été acheté à Sousse puis démonté. L’équipe n’a gardé que la coque. Le mât et la cabine ont dû être refaits.
Le galion du film a ensuite été réutilisé comme décor pour l’émission télévisée “Mission Pirattak”.
Actuellement, le galion “Neptune” se trouve à Gênes, en Italie.
Publié le : Lundi 08 août 2016
En juin 1980, les Capagathois ont vu arriver dans le port un drôle d’engin : un “Aquascope” qui avait pour nom “Le Nautilus”.
C’était un engin rendu insubmersible par deux flotteurs latéraux. Il permettait d’explorer sans danger, grâce à sa coque transparente, les fonds marins.
Huit personnes plus le pilote pouvaient prendre place dans cet étrange embarcation en aluminium.
Construit par l’ingénieur français Jacques Rougerie, “Le Nautilus” a été officiellement inauguré le 14 juin 1980 par François Delmas, secrétaire d’Etat à l’Environnement, Pierre LeroyBeaulieu, Maire d’Agde, M. Pigoulié, Sous-Préfet de Béziers, Jean Miquel, Directeur de la SEBLI, Gérard Denestèbe, Vice-Président de l’Office de Tourisme et Denis Fonquerle, Président du GRASPA.
“Le Nautilus” est entré en fonction le 1er juillet 1980 et sa vocation première était de permettre aux touristes de découvrir les fonds de Brescou mais aussi de mettre en place une vaste opération intitulée “Sauvons la mer”.
L'aquascope serait maintenant en Martinique du coté de la Grand Anse d'Arlet.
Publié le : Jeudi 28 juillet 2016
La vedette SNSM porte le nom d'Honoré d'Estienne d'Orves, mais qui était cet homme?
Issu d'une longue lignée de nobles provençaux, Honoré d'Estienne d'Orves est né le 5 juin 1901 à Verrières le Buisson (Essonne). Son père, directeur de Société, meurt en 1926.
Après de bonnes études à Saint-Louis de Gonzague et à Louis-le-Grand, il choisit de préparer le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique qu'il réussit en 1921.
Sorti de Polytechnique en 1923, il intègre l'Ecole navale.
Enseigne de vaisseau de 2e classe en octobre 1923, il embarque comme élève sur la Jeanne d'Arc. Il est ensuite affecté au cuirassé Provence puis à différents bâtiments de la Royale.
Promu lieutenant de vaisseau en 1930 et chevalier de la Légion d'Honneur en 1935, il entre à l'Ecole de Guerre navale pour un an en décembre 1936.
Au moment où la guerre est déclarée en 1939, Honoré d'Estienne d'Orves sert à bord du Jaguar où il remplit les fonctions de sous-chef d'Etat-major de la 2e Flottille de torpilleurs en Méditerranée. En décembre 1939, il est officier d'ordonnance à bord du Duquesne, dans la Force "X" , de l'Amiral Godfroy.
Ne pouvant se faire à l'idée que sa patrie vaincue accepte la défaite, il constitue un groupe de marins et d'officiers, parmi lesquelles Roger Barberot et André Patou, déterminés comme lui à continuer la lutte, prend le nom de "Chateauvieux" (du nom de l'une de ses aïeules) et entre en contact avec les autorités de la France libre.
Il quitte Aden avec son groupe et après un interminable voyage de deux mois autour de l'Afrique, rejoint le général de Gaulle à Londres le 27 septembre 1940.
Sur place, il rencontre l'amiral Muselier mais ne trouve pas d'emploi convenant à l'activité dont il déborde. Promu capitaine de corvette le 1er octobre 1940, le poste de chef du 2e Bureau de l'état-major des Forces navales françaises libres (FNFL) lui est offert ; il l'accepte et remplace le commandant Passy à la tête du SR de la France Libre en attendant mieux ; mais il ne tarde pas à solliciter la faveur de passer en France pour y organiser un réseau de renseignements.
Ayant convaincu le général de Gaulle, d'abord réticent, de monter une liaison avec la France et de développer et coordonner le réseau embryonnaire qui a pour nom de code Nemrod et qui a vu le jour à l'initiative de Jan Doornik et Maurice Barlierdès septembre 1940, il est affecté dans ce but à l'Amirauté britannique à partir du 15 décembre 1940.
Il embarque, à Newlyn, le 21 décembre 1940, sous le pseudonyme de "Jean-Pierre Girard", avec un radio télégraphiste, Georges Marty, sur un bateau de pêche, la Marie-Louise, à destination de Plogoff. Installé chez les Clément, à Chantenay-sur-Loire près de Nantes, parfaitement aidé dans ses déplacements par Maurice Barlier, il rayonne à travers toute la Bretagne et ne tarde pas à mettre sur pied l'organisation précise du réseau. Il transmet en outre des renseignements capitaux sur les défenses côtières allemandes, les sous-marins, les aérodromes et les dépôts d'essence de la région nantaise.
Du 6 au 19 janvier, il se rend à Paris pour organiser un second réseau. Il rencontre Jan Doornik et de nombreuses personnalités. De retour à Nantes, le 20 janvier, il se réinstalle chez les Clément. Ceux-ci ont mis leur maison à son entière disposition, et lui font part de leur inquiétude au sujet du comportement suspect de Marty. Honoré d'Estienne d'Orves décide alors de renvoyer son radio à l'occasion du prochain voyage à Londres. Mais il est déjà trop tard. Le 22, les Allemands envahissent la demeure. Après avoir résisté, d'Estienne d'Orves, le visage en sang, est menotté et conduit avec ses compagnons à Angers.
La trahison de Marty permet également aux Allemands d'arrêter Barlier, Doornik et l'ensemble du réseau, au total 26 personnes. Le 24 janvier, les inculpés sont dirigés sur Berlin puis brusquement ramenés à Paris, à la prison du Cherche-Midi. D'Estienne d'Orves, mis au cachot, est soumis à un régime particulièrement rigoureux. Son moral ne s'en ressent pas. Il trouve même le moyen de galvaniser l'énergie de ses compagnons.
Le procès commence le 13 mai. Prenant sur lui toute la responsabilité, il défend ses co-inculpés. Le 23, la Cour martiale rend son jugement. Le capitaine de frégate d'Estienne d'Orves et huit de ses camarades sont condamnés à mort et transférés à Fresnes.
Le conseiller juridique allemand Keyser prend sur lui d'aller à Berlin demander la grâce des condamnés. Vaine démarche. Le 28 août au soir arrive l'ordre de passer par les armes, dès le lendemain, les trois principaux responsables : d'Estienne d'Orves, Barlier et Doornik, les six autres bénéficiant de remises de peines.
L'exécution a lieu le lendemain, 29 août à l'aube, au Mont Valérien. Honoré d'Estienne d'Orves a été inhumé à Verrières le Buisson.
Information issue du site ordredelaliberation.fr
Publié le : Samedi 08 janvier 2011
Nous avons l'habitude d'aller à la plage Richelieu ou de parler de la digue Richelieu mais quel rapport y a-t-il avec le célèbre cardinal de Richelieu?
Et bien chers amis plaisanciers, si Richelieu n'était pas mort à la fin de l'année 1642, une ville comparable à celle de Sète, s'étendrait entre la mer et les collines de St Martin et de Saint Loup.
Cette ville aurait pris le nom de Louiville et c'est ainsi que naquit le projet en 1630.
En 1634, une digue qui subsiste encore et qui porte le nom de digue Richelieu, fut aménagée à l'Ouest du Cap. Elle devait former un môle jusqu'au rocher de Brescou qui aurait été converti en péninsule.
Publié le : Mardi 17 novembre 2009