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Revue Presse : Fraude au thon : l'Europe va déployer son armada



Édition du mercredi 19 mars 2008

Treize navires de contrôle en haute mer, 36 navires de contrôle côtiers, 16 avions : la Commission européenne a l'intention d'employer les grands moyens pour lutter contre la surpêche du thon rouge en Méditerranée. Ce Plan de déploiement joint (JDP) va réunir sept Etats riverains membres de l'UE, dont la France, l'Italie et l'Espagne. Les moyens mis en oeuvre permettront d'effectuer 14 campagnes de contrôle qui mobiliseront 30 inspecteurs pendant 160 jours de mer.

Le Plan ne vise pas seulement les opérations de pêche mais aussi les débarquements et les transferts dans les fermes d'engraissement. Cinquante inspecteurs supplémentaires seront affectés à ces missions. Parallèlement, un groupe de travail spécial sera mis en place à Bruxelles dès le 1 er avril. Il sera chargé de coordonner le plan d'action et d'assurer le suivi des pêches dans le cadre du quota européen. Ce dispositif fait écho aux mesures qui vont être mises en place par la France pour éviter le trafic de fausses déclarations de pêche.

L'an passé, des armateurs avaient déclaré des prises fictives à l'administration française. Elles avaient été imputées au quota national. Les certificats de transbordements bidon, vendus à prix d'or aux mareyeurs, servaient à blanchir de la pêche illégale. Pour limiter le trafic, le quota français (5 307 t pour la prochaine campagne) sera réparti entre tous les bateaux, chacun ne pouvant déclarer un volume de prises supérieur à sa part.

Les deux organisations de pêche de la filière (SaThoan à Sète et Syndicat de thoniers méditerranéens à Marseille) ne sont pas parvenues à s'entendre sur les modalités de répartition de ce quota. Elles seront sans doute fixées d'autorité par l'administration lors de la réunion, jeudi, du Comité national des pêches.

Jean-Pierre LACAN


Publié le : Mercredi 19 mars 2008