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Revue Presse : Pêche chalutière : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

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La pêche de ces derniers jours remet un peu de baume au cœur à bord des chalutiers. (PHOTO V.D.)

Midi Libre 22/06/2012

Depuis la fin des arrêts temporaires, le 7 juin dernier (les bateaux ont véritablement repris la mer le 11), le port de pêche de Sète ne compte plus que 13 chalutiers. Contre 32 il y a 5 ans et une vingtaine il y a encore quelques semaines. Car plusieurs armements en difficulté et candidats au dernier plan de sortie de flotte n’ont pas repris la mer suite à la trêve subventionnée.

A Sète, il faut donc désormais compter sans le Teresina, le Liguori, le Maxime-Louis, Le Sophistiqué, le Kelly-Rocco (peut-être, bientôt, le Jurocel) et tant d’autres, séparations douloureuses qui devraient néanmoins offrir un peu d’oxygène à “ceux qui restent”.

Moins de bateaux, c’est plus de ressource à se partager, moins de concurrence et, le plus souvent, du prix.

Alors c’est sûr, les “criées” ne sont plus ce qu’elles étaient avec au maximum, en ce début d’été, 2 000 bacs par jour dans la salle des ventes du quai Licciardi, petits-métiers compris (contre 3 500 en moyenne en 2008). Mais la demande est forte, encore une fois, et les prix de vente plus qu’honnêtes.

Bien sûr, ils ne seront jamais aussi élevés que durant les fameux arrêts temporaires, où la production des seuls trois bateaux qui travaillaient encore se négociait en moyenne - la semaine du 4 juin par exemple - 5,41 € le kilo. Or, cette semaine-là, 21 tonnes de poissons avaient seulement été sorties de l’eau. Que l’on s’arrachait, forcément. Contre 45 tonnes dès la semaine de “reprise”, un chiffre d’affaires en hausse de 49 % et un prix de vente en baisse de - seulement - 10 %.

Selon toute vraisemblance, la réduction de la flotte chalutière sétoise - si l’on veut bien oublier la dimension humaine de la faillite de tant d’entreprises - devrait permettre aux pêcheurs de mieux gagner leur vie malgré un gazole restant à un niveau assez élevé.

L’ambiance était d’ailleurs un peu moins morose, ces derniers jours, en criée. Des chiffres d’affaires de 2 000 € à 2 600 €, ça met, forcément, du baume au cœur. D’autant qu’une rumeur court sur un possible retour du poisson bleu... Si tel était le cas, le rayon, de soleil se ferait embellie.

Pa.C



Publié le : Samedi 23 juin 2012