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Publiée le 05-06-2022

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ENAC : Communiqué officiel ENAC sur la Transmed 2006


COMMUNIQUE OFFICIEL

Nous souhaitons à travers ce communiqué vous faire part du ressenti de notre club à l’issue de l’édition 2006 de la Transmed organisée par la SORAC.

L’engagement de notre club dans cette compétition résulte de la volonté de Mr André Tobena, adjoint délégué à la jeunesse et aux sports de la ville d’Agde, qui nous a poussé à engager une équipe dans ce projet dont la ville est le principal partenaire. Plusieurs régatiers expérimentés du club étaient intéressés, de même que des membres de l’école de sport qui font leur apprentissage de la régate en habitable.

Par ailleurs, Philippe Nayraud, propriétaire d’un bateau de régate de 47 pieds était à la recherche d’équipiers. Fort de ces différentes potentialités, Laurent BOURIQUEL, directeur du Centre Nautique, a construit sous l’égide du club un projet cohérent, où les coureurs expérimentés ont encadré et formé les plus jeunes ou moins aguerris.

Le programme prévisionnel de préparation a été tenu et c’est une équipe soudée et homogène qui s’est présentée sur la ligne de départ avec un bateau fiable et bien optimisé. Le financement du projet a été réalisé ainsi : le propriétaire a financé l’ensemble du matériel et la préparation technique du bateau, le club a pris en charge les frais d’inscription à la course; toute la logistique (hébergement, nourriture…) a été financée par l’équipage.

Aucune contribution n’a été demandée à la ville d’Agde ou à d’autres collectivités territoriales. Un partenaire privé a offert une paire de lunettes de soleil à chaque équipier et un second une chemise et un tee-shirt aux couleurs du club. Cette course a été présentée comme une compétition de haut niveau et elle était organisée sous l’égide de l’UNCL (Union Nationale pour la Course au Large) dont le sérieux et la compétence sont unanimement reconnus.

Le tarif des frais d’inscription la situait clairement dans le haut du tableau des prix pratiqués en méditerranée, ce qui laissait supposer une organisation professionnelle irréprochable. Malheureusement, les promesses n’ont pas été tenues.

Vous trouverez en annexe les dysfonctionnements qui ont été relevés tant au niveau du respect des textes réglementaires que dans l’aspect relationnel. Ce type de comportement de la part d’organisateurs ne peut que nuire à l’image de la voile de compétition et à celle de la station du Cap d’Agde.

Cette manifestation s’est résumée à un rallye croisière aux règles floues et évolutives et sans convivialité.

Par respect pour les autres équipages et les élus présents sur place, notre équipe a honoré de sa présence la remise des prix sans en perturber le bon déroulement.

A l’issue de la cérémonie protocolaire l’équipage a essayé de dialoguer avec le corps arbitral qui a refusé vertement toute discussion et n’a pas voulu répondre à nos interrogations.

Nous espérons que ces quelques remarques auront un effet constructif afin d’éviter que de telles anomalies ne se reproduisent à l’avenir. Nous restons ouverts à toute discussion ou demande de précision.

Marc SOISSONS
Président de l’ENAC
 

ANNEXE

Récapitulatif des dysfonctionnements constatés sur la Transmed 2006 par le Team ENAC

 
Aspects réglementaires :

L’avis de course fait référence aux règles de l’IYRU qui ne sont plus valables depuis plus de 10 ans.

Lors du briefing qui a précédé le départ, le Président du Comité de Course a clairement indiqué que la ligne d’arrivée serait fermée à compter du mardi 25 avril à 12H et il a demandé aux bateaux qui ne pensaient pas pouvoir respecter cette échéance de faire route au moteur pour arriver à Bonifacio dans les meilleurs délais. Or les IC (Instructions de Course) précisaient que cette échéance du mardi 25 avril à 12h était le temps limite pour le premier pour finir et valider la manche.

La durée d’ouverture de ligne et le temps limite pour finir après le premier étaient indiqués « sans objet » sur les annexes aux IC. Cette confusion a causé l’abandon prématuré de plusieurs bateaux, ceux-ci ont estimé qu’ils ne pourraient pas arriver à Bonifacio avant le mardi 12H.

Pendant la 1° étape, un bateau a mis le moteur pour rallier le port de Bandol (visible par la balise de positionnement) pour faire le plein de gazole. Il a été en communication téléphonique avec le Président du Comité de Course (ce qui était interdit par les IC), a repris la mer et a été classé sur cette manche alors qu’à l’arrivée à Bonifacio, il n’a pas passé la ligne d’arrivée comme prévu dans les IC. Au final, il figure sur le podium.

Pendant la 1° étape, des bateaux ont annoncé par VHF sur le canal officiel de la course (canal 72) qu’ils avaient eu une liaison par téléphone « Iridium » avec le PC course et que le temps limite d’ouverture de ligne était repoussé au mercredi 26 avril à 12H. Cela a rajouté encore à la confusion sur le temps limite et constitue une violation de l’interdiction de communication inscrite dans les IC.

Lors de notre arrivée à Bonifacio (7H30 le mardi 25 avril), le Comité de Course n’avait pas établi de pavillon bleu réglementaire sur le mat défini aux IC pour la ligne d’arrivée mais un chiffon mal identifiable. A 9H, un membre de l’équipage s’est présenté au local indiqué par les IC pour émarger. Le local était vide et fermé à clefs, aucun document n’était affiché. Cela a été inscrit à notre demande sur la main courante de la Capitainerie à 9h30. Nous nous sommes présentés à ce local à plusieurs reprises dans la journée, rien n’avait évolué. Ce n’est que dans la soirée qu’une feuille a été affichée à l’extérieur et nous l’avons signée immédiatement. Le lendemain, le Président du Comité de Course nous a informé qu’un concurrent avait déposé une réclamation contre nous pour défaut d’émargement. Il a refusé de nous dire quel concurrent avait fait cette démarche, ce qui est contraire à la règle 61.1 des RCV (Règles de Course à la Voile). Cette réclamation n’a jamais été instruite.

Lors du succinct briefing avant le départ de la deuxième étape, le Président du Comité de Course n’a donné aucune consigne sur la sécurité, en particulier en cas de vent fort, alors que Météo-France avait émis un BMS pour les zones Lion et Ouest Provence.

Au cours de la deuxième étape, nous avons fait escale à Marseille pour nous mettre à l’abri du mauvais temps. Nous avons utilisé le moteur auxiliaire du bateau et nous sommes amarrés à quai. Nous avons essayé de joindre le Président du Comité de Course à plusieurs reprises, en vain. Deux messages sur son répondeur sont restés sans suite.

Tard dans la soirée, nous avons pu joindre le président du club organisateur qui nous a indiqué que tous les bateaux étaient dans des ports et que la course était neutralisée. Il nous a également dit qu’aucun arbitre n’était au PC course et qu’il attendait leur décision le lendemain matin pour la suite de la course.

Le lendemain matin, le Président du Comité de Course était toujours injoignable. Le président du club organisateur a pu être joint, il nous a indiqué qu’il n’avait pas d’avis des arbitres, que selon lui la course n’avait plus de sens au plan sportif et il nous conseillait de ramener le bateau « tranquillement ». D’autres équipages ont reçu les mêmes recommandations.

Dans la nuit, à notre arrivée au Cap d’Agde, nous avons été pointé sur la ligne d’arrivée, vraisemblablement par le PC course alors que nous n’avions pas annoncé notre arrivée à la VHF (car nous pensions que toute la flotte était hors course) et qu’aucun membre du jury n’était présent sur place. Finalement, nous avons été deux bateaux seulement à être classés DNF sans avoir déposé de formulaire d’abandon.

Alors que tous les bateaux se sont amarrés et ont utilisé leurs moteurs auxiliaires, 7 concurrents ont été classés dans cette 2° étape.

Nous considérons que toute la flotte s’est mise hors course pour raison de sécurité en application de la règle 4 des RCV. En l’absence de mentions spécifiques dans les IC sur les conditions d’escale, l’utilisation du moteur auxiliaire constitue une infraction à la règle 42 des RCV et le fait de s’amarrer une infraction à la règle 45 des RCV.

Lors de la remise des prix, n’a été donné que le classement en temps compensé alors que l’avis de course prévoit (article 10) un classement en temps réel et en temps compensé. Par ailleurs l’article 10.4 du même avis de course prévoit un classement scratch sur le trajet Cap d’Agde -Bonifacio dont il n’a pas été question. Notre bateau, Chacha 3, figure dans le classement comme affilié à la SORAC alors que son propriétaire et l’ensemble de l’équipage sont licenciés et adhérents de l’ENAC et que l’inscription a été faite et payée par l’ENAC.

Aspects relationnels et conviviaux :

Cette régate avait un tarif très élevé (1100 euros dans notre cas) sans aucune commune mesure avec d’autres courses en Méditerranée bien plus prestigieuses. A ce prix là, nous pouvions espérer des réceptions « haut de gamme », une communication irréprochable et une réelle convivialité lors de l’escale à Bonifacio.

L’arrivée à Bonifacio s’est faite dans l’indifférence absolue, les deux jours sur place de même ; nous n’avons rencontré aucun responsable du yacht club local. Les représentants de l’organisation sur place et membres du bureau de la SORAC nous ont tout simplement ignorés, le Président du Comité de Course était remarquable par son absence et sa méconnaissance du programme.

En tout et pour tout nous avons été conviés à un simple et bref apéro à la terrasse d’un bar du port avec lecture d’un résultat provisoire manuscrit, sans possibilité d’y avoir accès. Un repas payant (18 euros par personne) était prévu ensuite ; nous en avons été prévenu par un autre équipage et à la dernière minute.

Nous avons informé de notre souhait d’y participer le « représentant de l’organisation sur place ». A notre arrivée dans le restaurant, il n’y avait pas de place pour nous et ce représentant ne s’est même pas « bougé de sa chaise » pour essayer de trouver une solution. C’est après l’arrivée à Bonifacio et par nos proches que nous avons appris que notre balise de positionnement avait cessé d’émettre au cours de la première étape.

Personne dans l’organisation ne s’en est préoccupé et c’est un de nos équipiers qui a du chercher la panne (cosses du fusible oxydées) et demander au comité de course de bien vouloir le remplacer. Finalement, c’est un autre équipage qui nous a donné un fusible de remplacement.

Nos proches nous ont fait part de leurs difficultés à obtenir des informations sur la course en raison de l’absence de mise à jour des sites Internet, tant de la SORAC que de la Transmed. Seul le positionnement satellite a fonctionné avec quelques erreurs minimes et une interface un peu complexe.



Publié le : Jeudi 11 mai 2006

infocapagde infocapagde
Monsieur Marc Soissons, Président de l'ENAC nous a adressé copie du communiqué adressé à diverses autorités concernant leur participation à la course Transmed 2006 organisée par la SORAC.

Nos lecteurs ayant été nombreux à avoir suivi cet événementiel, il nous a semblé souhaitable de publier ce document.

Infocapagde, média internet indépendant, est bien entendu disposé à publier tout document produit par la SORAC pour exercer si elle le souhaite son droit de réponse.

Pol Pitaine
Non enregistré Non enregistré
Il semblerait que nous ayons là une preuve de discrimination à l'égard de ce bateau qui naviguait sous les couleurs de l'ENAC. Et je me souviens d'un commentaire qui m'avait intrigué. Dans le classement de la première étape, on parle de Ar Vag arrivé en tête de la course devant le "SECOND" dont on occulte le nom...puis on énumère le nom des autres concurrents...

Faut quand même se rappeler que Chacha3 est arrivé le premier en temps réel à Bonifacio. Et que ce bateau était en tête au retour jusqu'à cette tempête qui a provoqué la fin de la course.

Hommage doit être rendu à ce bateau et à son équipage qui a gardé toute dignité et maîtrise malgré un sentiment d'injustice.

Félicitations aussi à tous les équipages, patients dans les grands calmes plats et courageux dans les 41èmes hurlants!

Que la prochaine course se déroule dans de meilleures conditions !!
Ano34 Ano34
M. SOISSONS,



Le communiqué, disons plutôt votre 'interprétation personnelle de la course', que vous avez si généreusement diffusé appelle une réponse de notre part, mais à vous et à vous seul.



La signature du Président d'un club qui n'est pas directement partie prenante dans cette régate n'a, pour notre part, aucune légitimité. Vous étiez simple équipier sur le bateau CHACHA 3, dont le Skipper ne nous a fait part d'aucune remarque.



Vous invoquez des manquements aux règles ou des lacunes d'organisation.

Comme vous, nous savons que l'organisation d'une régate obéit à des règles. Nous savons aussi qu'aucune organisation humaine n'est parfaite, et sommes les premiers à dire que cette première TRANSMED est perfectible. Certains arguments que vous développez sont fondés, d'autres, de loin les plus nombreux, ne sont qu'arguments de mauvais perdant.



Vous devriez savoir que lorsqu'un concurrent s'estime lésé, soit par l'action d'un autre concurrent, soit par erreur ou omission de l'organisation, il existe des voies de recours ; la réclamation ou la demande de réparation sont expressément prévues dans les règles et Instructions de course. Vous n'avez pas fait usage de ce recours, ni dans les formes, ni dans les délais prescrits. De ce fait, le comité de réclamation ne pouvant agir, il est tout à fait abusif et mal venu de dire que nous ne vous avons pas entendu.



Les circonstances de la course, et en particulier le vent fort, ont obligé le Comité de course à prendre des mesures non prévues dans les IC. En cas de réclamation, le jury aurait eu à se prononcer sur la validité des décisions et sur les avantages éventuels que certains concurrents auraient pu en tirer. L'absence de réclamation est donc une acceptation des conditions de course.



Des 14 autres bateaux inscrits, nous avons reçu des appréciations globalement positives, ainsi que des propositions constructives d'améliorations, dont nous tiendrons compte pour l'édition 2008.



De plus, la diffusion de ce communiqué, où les arbitres sont directement mis en cause, est en infraction avec la règle fondamentale n°4. La réaction de ces arbitres pourrait conduire à des sanctions sévères.



Nous préférons ne pas polémiquer et vous demandons de faire en sorte, pour le bien de la voile en général, de la station du Cap d'Agde et de nos clubs respectifs en particulier, d'apporter un correctif à votre communiqué.



Nous vous faisons remarquer aussi que tous les bénévoles de la SORAC, sans exception, n'ont pas du tout apprécié votre façon de les remercier pour toute l'aide qu'ils n'ont jamais, eux, manqué de vous apporter lorsque vous les avez sollicités.



Pour la SORAC et son Conseil d'Administration,

Le Président, Serge MAGNIER.
Ano34 Ano34
M. SOISSONS,





Le communiqué, disons plutôt votre 'interprétation personnelle de la course',

Il ne s'agit pas d'une interprétation personnelle mais du ressenti de toute une équipe et travers elle de tout un club que vous avez si généreusement diffusée appelle une réponse de notre part, mais à vous et à vous seul. Le malaise qui a fait suite à la remise des prix nous a valu un flot abondant d'interrogation de diverses autorités, média et supporters. Plutôt que de répondre au coup par coup, nous avons préféré faire un communiqué unique et précis. La signature du Président d'un club qui n'est pas directement partie prenante dans cette régate n'a, pour notre part, aucune légitimité Le bateau Chacha 3 a été engagé par le club de l'ENAC dans le cadre d'un projet de développement de la compétition habitable. Le club ENAC n'était certes pas partie prenante dans l'organisation de la course, mais bel est bien partie prenante en tant que participant. Vous étiez simple équipier sur le bateau CHACHA 3, dont le Skipper ne nous a fait part d'aucune remarque. A l'issue de la compétition le propriétaire du bateau a chargé Laurent Bourriquel et le Président de l'ENAC de le représenter dans les démarches d'après course. Le communiqué auquel vous faites allusion a été rédigé dans ce cadre et collectivement. Il a été signé par le Président du club, personne juridiquement compétente pour s'exprimer au nom du club. Il aurait été rédigé et signé à l'identique même si le Président du club n'avait pas navigué à bord du bateau. Vous invoquez des manquements aux règles ou des lacunes d'organisation.

Comme vous, nous savons que l'organisation d'une régate obéit à des règles. Nous savons aussi qu'aucune organisation humaine n'est parfaite, et sommes les premiers à dire que cette première TRANSMED est perfectible. Certains arguments que vous développez sont fondés, d'autres, de loin les plus nombreux, ne sont qu'arguments de mauvais perdant. Nous avons tous perdu plus de régates que nous n'en avons gagné et cela bien avant la Transmed. Perdre une régate à la loyale ne nous a jamais posé de problèmes. Perdre une régate par manquements des organisateurs est plus difficile à admettre. D'ailleurs l'avons-nous perdu cette régate ? Le seul classement qui ne nous semble pas devoir être remis en cause est le scratch sur le trajet Cap d'Agde-Bonifacio (article 10.4 de l'avis de course) et celui-là nous l'avons gagné avec 3H d'avance sur le second, mais bizarrement, il n'en a pas été question à la remise des prix. Vous devriez savoir que lorsqu'un concurrent s'estime lésé, soit par l'action d'un autre concurrent, soit par erreur ou omission de l'organisation, il existe des voies de recours ; la réclamation ou la demande de réparation sont expressément prévues dans les règles et Instructions de course. Vous n'avez fait usage de ce recours dans les formes ni les délais prescrits. De ce fait, le comité de réclamation ne pouvant agir, Il est tout à fait abusif et mal venu de dire que nous ne vous avons pas entendu. Nous n'avons pas été lésé par l'action d'autres concurrents (ou du moins, nous n'en avons pas la connaissance), nous n'étions donc pas fondé à porter une réclamation. Nous avons été informé de la validation de la deuxième manche que lors de la remise des prix, le délai pour demander réparation était clos depuis longtemps. Nous avons souhaité déposer une contestation de classement à l'issue de la remise des prix. Cela nous a été refusé par le jury. Les circonstances de la course, et en particulier le vent fort, ont obligé le Comité de course à prendre des mesures non prévues dans les IC. La règle 89.2 spécifie les modalités de modification des IC et ne permet pas de les modifier après le signal d'avertissement. En cas de réclamation, le jury aurait eu à se prononcer sur la validité des décisions et sur les avantages éventuels que certains concurrents auraient pu en tirer. L'absence de réclamation est donc une acceptation des conditions de course. En aucune manière nous n'avons été informés de ces mesures non prévues dans les IC , il nous était donc matériellement impossible de demander réparation. Nous faisions confiance au corps arbitral pour prendre les mesures adéquates prévues dans les règles : soit annuler la manche conformément à la règle 32.1(b), soit réclamer individuellement contre les bateaux qui se sont amarrés (infraction à la règle 45) ou ont utilisé leur moteur (infraction à la règle 42.1). Cela relevait de la responsabilité et des devoirs du comité de course (règle 60.2(a) ) dans la mesure ou le PC course était dûment informé de ces faits par les positionnements satellites d'une part et par les appels téléphoniques qui ont été passé par les bateaux. En tant que concurrent, ces informations n'étaient pas à notre disposition dans le délai de dépôt d'une réclamation. Des 14 autres bateaux inscrits, nous avons reçu des appréciations globalement positives, ainsi que des propositions constructives d'améliorations, dont nous tiendrons compte pour l'édition 2008.

De plus, la diffusion de ce communiqué, où les arbitres sont directement mis en cause, est en infraction avec la règle fondamentale n°4. La réaction de ces arbitres pourrait conduire à des sanctions sévères. Vous devez faire allusion à la règle fondamentale 3. Notre équipage a toujours respecté les règles et continuera de le faire à l'avenir. Il est regrettable que cela n'ait pas été le cas de tous. Vous pouvez tout au plus nous reprocher de ne pas avoir déposé de formulaire d'abandon à l'issue de la deuxième manche, mais nous avions cherché à joindre en vain le président du comité de course et avions informé le PC course de notre situation. Quant au sanctions sévères , rien ne sera plus sévère que la profonde désillusion sur le respect de l'éthique sportive que nous à procuré cette course. Nous préférons ne pas polémiquer et vous demandons de faire en sorte, pour le bien de la voile en général, de la station du Cap d'Agde et de nos clubs respectifs en particulier, d'apporter un correctif à votre communiqué. Votre réponse n'apporte aucun élément nouveau sur le fond des dysfonctionnements constatés susceptible de modifier notre jugement. Il n'y a donc pas lieu d'y apporter un correctif. Nous vous faisons remarquer aussi que tous les bénévoles de la SORAC, sans exception, n'ont pas du tout apprécié votre façon de les remercier pour toute l'aide qu'ils n'ont jamais, eux, manqué de vous apporter lorsque vous les avez sollicités. Nous n'avons aucunement remis en cause les bénévoles de la SORAC pour lesquels nous conservons le plus grand respect, et dont nous savons pertinemment qu'ils ne sont en rien responsables des manquements constatés au niveau de l'organisation et de la direction de la course.Pour la SORAC et son Conseil d'Administration,

Le Président, Serge MAGNIER.

Pour l'equipage de Chacha 3 et l'ENAC

Le Président Marc SOISSONS
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