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Revue Presse : Radars : les thoniers ne sont pas tous en règle

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édition du jeudi 13 janvier 2011

Alors que les dockers ne veulent rien lâcher quand il s'agit de pénibilité, il est des travailleurs moins organisés à l'heure de défendre leurs conditions de travail.

On se souvient ainsi qu'il y a trois ans, il avait fallu que ce soit un marin en retraite, le cégétiste sétois Georges Vinci (*), qui s'alarme de la possible dangerosité des radars aviaires pour la santé des matelots. Embarqués sur les thoniers senneurs, ces appareils permettent de détecter les oiseaux qui accompagnent les bancs de poissons. Des équipements émettant de puissantes ondes électromagnétiques au sujet desquels plusieurs restrictions ont été décidées par mesure de précaution : suite à la requête de Georges Vinci, le directeur interrégional des Affaires maritimes pour la Méditerranée avait en effet ordonné de faire poser sur chaque navire une signalétique indiquant la possible dangerosité des radars et d'interdire l'accès des marins aux vigies quand ils sont en fonctionnement.

Or, explique Georges Vinci, « nous avons pu nous rendre compte à Sète que cela n'avait pas été fait partout. Ce que la CGT a fait constater par huissier ». Un manquement qui est remonté au procureur de la République, lequel a demandé à la gendarmerie maritime de diligenter une enquête pour savoir si, oui ou non, les préconisations données ont ici été respectées. « Ce qui est dommage, c'est que lors de la dernière campagne, des bateaux aient pu partir sans satisfaire à cette obligation. »

Du côté de la prud'homie, si l'on reconnaît que « nul n'est censé ignorer la loi », on n'écarte pas la possibilité que des thoniers n'aient pas encore obtempéré. « Mais de toute façon, assure le prud'homme major Raphaël Scanapiecco, tout armateur qui ne l'aura pas fait verra apposer la prescription sur son permis de navigation, au même titre que tous les éléments de sécurité. » Pour mémoire, c'est la mort d'un matelot sétois de 34 ans, Stéphane Valentin, et le combat de sa veuve, qui avaient amené Georges Vinci à soulever la question.

Pa.C



Publié le : Jeudi 13 janvier 2011