InfoVent InfoMer
12-05-2024 à 08:13

NE   3 Noeuds

Rafales   8 Noeuds

Température mer 13°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1105
  • Commentaire(s) : 11
InfoRigolo
Tempête pour partir, t'en chies pour rentrer.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque
InfoMinisites

Revue Presse : Des inquiétudes mais une forte envie de réagir

773_K205.jpg

édition du jeudi 23 septembre 2010

RAPPEL : Les assises de la conchyliculture méditerranéenne se sont tenues mardi à Mèze. Le point avec Denis Regler, directeur de la Section régionale (SRCM)

Des assises pour quoi faire ?

Ces assises méditerranéennes ont été organisées en prélude aux assises nationales qui auront lieu le 11 octobre à Paris. Elles ont permis, en rassemblant tous les acteurs qui sont impliqués dans l'avenir de la profession de « faire le point sur les attentes, bâtir les propositions et revendications qui seront portées au niveau national », précise Denis Regler.

Concrètement, sur quoi ces assises ont-elles débouché ?

Plusieurs ateliers ont été organisés. Qui ont notamment permis d'envisager les pistes de sortie de crise. En commençant par la sélection de nouvelles souches plus résistantes et l'élaboration de nouvelles techniques d'élevage. « Avec à la clé l'adaptation des centres de recherche aux spécificités de chaque région ». Des aides à l'investissement vont également être demandées pour s'adapter à ces nouvelles techniques. Denis Regler évoque parallèlement les aides d'urgences, indispensables pour traverser la crise. La possibilité pour les conchyliculteurs d'exercer une autre activité sans perdre leurs droits ainsi que la mise en jachère de concessions (et des taxes s'y rapportant) ont également été évoquées.

La profession a par ailleurs souhaité être plus impliquée dans la gestion des bassins versants pour une meilleure préservation du milieu.

La valorisation des produits, et en particulier la distribution en circuits courts, constitue aussi une piste d'avenir.

Quel est l'état d'esprit de la profession ?

Dans l'ensemble, ces assises régionales ont permis de constater une vive inquiétude de la part de la profession mais aussi une farouche volonté de réagir, quitte à se remettre en cause. L'espoir, autour du bassin de Thau demeure. Car si, ici, le rythme de croissance très rapide des produits ne laisse aucune marge quand la crise arrive, il permet en revanche d'envisager les jours meilleurs à plus court terme.

F.D



Publié le : Jeudi 23 septembre 2010