InfoVent InfoMer
04-05-2024 à 03:14

NNW   3 Noeuds

Rafales   6 Noeuds

Température mer 13°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1102
  • Commentaire(s) : 11
InfoRigolo
Si vous voulez aller sur l'eau, sans risque de chavirer, n'achetez pas un bateau. Achetez une île.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque
InfoMinisites

Revue Presse : La vedette de la SNSM de Gruissan est sauvée

201005281511_w350.jpg

à Gruissan, Pierre Labatut est soulagé. Le président de la station SNSM vient d'apprendre que le siège parisien de la Société nationale de sauvetage en mer a décidé de prendre à sa charge la quote-part financière du conseil général de l'Aude pour le remplacement de son bateau d'intervention arrivé en fin de vie. « Notre-Dame des Aouzils III », en construction dans un chantier naval à Carentec en Bretagne, mouillera dans le port gruissanais au cours du dernier trimestre 2010. « La continuité du sauvetage en mer est assurée pour les trente prochaines années. Sur le fond, une incompréhension persiste avec le conseil général tant que son président, Marcel Rainaud, ne sera pas correctement instruit sur le contenu de notre existence », dit Pierre Labatut.

à l'automne 2008, la SNSM avait adressé au conseil général de l'Aude une demande de subvention pour le remplacement de la vedette « Notre-Dame des Aouzils II », qui affichait à la barre trente ans de bons et loyaux services dans le port de Gruissan. Le Département avait opposé son refus, faisant valoir qu'il ne pouvait pas aller au-delà de sa contribution annuelle de 8 000 € pour les frais de fonctionnement de la station. « Un usage, qui n'est pas gravé dans le marbre, veut que le financement d'un nouveau bateau soit partagé de façon équitable entre la SNSM Paris, la station locale, la Région et le Département. Soit une contribution supplémentaire de 115 000 € pour le conseil général de l'Aude », explique Pierre Labatut.

Le Département avait avancé plusieurs explications à son refus par l'intermédiaire de Pierre Authier. Le président de la commission des finances avait tracé la ligne de défense suivante : « Avec un encours de la dette de 559 euros par habitant, nous comptons parmi les départements les plus endettés de France. Nous avons dû amputer de moitié les investissements aux communes.

Nous avons préféré maintenir notre subvention de 350 000 euros pour les frais de fonctionnement de l'hélicoptère du Samu de Carcassonne. C'est un choix, nous ne pouvons plus jouer le rôle de département providentiel ». Les restrictions budgétaires sont sourdes à une solidarité qui a permis en 20 ans, à la vedette de la SNSM, de sauver 200 vies au large du littoral gruissanais.

Un mauvais choix selon Codorniou

Pour remplacer son bateau parti à la casse, la station de la SNSM de Gruissan sera dotée d'un « V2 » long de treize mètres dont le coût est de 455 000 €. Le sauvetage en mer sur 25 km de côte gruissanaise est assuré par un équipage de 15 bénévoles, sous les ordres du Cross Méditerranée. Sollicité à hauteur d'un quart du financement de « Notre-Dame des Aouzils III », le conseil régional Languedoc-Roussillon avait refusé dans un premier temps. Il a fallu l'intervention de Didier Codorniou, aujourd'hui vice-président de la Région et maire de Gruissan, pour que la collectivité revoit sa copie et accepte de mettre la main au pot. « Je comprends les difficultés du département de l'Aude dont la dotation de fonctionnement est en baisse, dit Didier Codorniou. Cependant, c'est un mauvais choix de solidarité de ne pas participer à une aide vitale pour nous tous. Le Département n'a pas traité cette affaire par le bon bout ».



Publié le : Vendredi 28 mai 2010