Brazil ô Brazil
A Salvador, on passe à la vitesse supérieure. Nous rentrons de plein pied dans la fièvre brésilienne. Nous prenons une place au Cenab. C'est une marina qui compte deux pontons à coté du port de pèche et du terminal des passagers des paquebots. Nous sommes dans le centre de la ville basse. En face de nous, le Mercado Modelo transformé en centre d'artisanat. C était l'ancien bâtiment des douanes et le marché aux esclaves. Aux sous sol nous pouvons visiter les caves qui étaient les anciennes geôles où on les entassait. Le petit détail est que ces pauvres malheureux avaient de l'eau jusqu'aux cuisses à marée haute. Plus loin, très fringante, la capitenaria del porto aux couleurs bleu et blanche. C'est l'autorité militaire de la marine nationale qui contrôle les mouvements des bateaux. (Passage obligé même pour nous, petit plaisancier.) En face de nous le célèbre élévator. C'est un énorme ascenseur qui nous emmène directement au Pélourinho dans le centre historique de la ville haute. Autour de tout cela une activité intense avec une circulation qui n'arrête jamais. Les vendeurs des rues finissent de donner la touche de couleur au panorama. J'arrive au bureau de la marina où Marcello qui parle très bien l'anglais nous inscrit pour une semaine d'escale. Nous avons tout le confort (eau, électricité et Internet.) Nous partons sans attendre pour les formalités administratives de l'état de Bahia. Après le passage à la police fédérale dans l'enceinte du terminal passager, nous allons à la Capitaineria del porto où le nouveau sésame sera validé.
Nous faisons connaissance avec nos voisins de pontons. Après la douche froide de l'ambiance pourrie du ponton village gaulois de Mindelo, nous avions une certaine appréhension aux concentrations de pavillons français. Mais ici, nous sommes agréablement surpris et retrouvons enfin toutes les valeurs de la solidarité marine. Spontanément les équipages nous saluent et nous donnent les informations qu'ils ont glanées ici et là. Cela nous fait toujours gagner du temps. Le lendemain matin nous partons en bus avec un autre équipage faire notre avitaillement.
Le bus conduit de manière hallucinante. Il nous arrête devant un immense super marché. Ce dernier tient plus du hangar que du grand magasin mais une foule dense s'y presse pour les achats de no&eunl;l. On trouve de tout mais il faut savoir chercher. Les rayons de plusieurs mètres de haut sont regarnis au chariot élévateur au fur et à mesure. Nous sommes un peu déroutés mais nous arrivons quand même à trouver les articles qui nous manquaient.
Pour les légumes et les fruits, Antoine et Céline (nos voisins de pontons) nous emmènent au marché Sao Joaquim juste à coté.
Nous avons l'impression d'être revenu à Tanger. C'est carrément un souk mais les brésiliennes en short remplacent les femmes voilées. Un dédale de ruelles couvertes abrite une multitude d'échoppes de toute sorte. La foule s'y pressent et nous trouvons les fruits et les légumes que nous cherchions.
En sortant, alors que nous cherchions le bus pour rentrer au bateau je suis bousculé. Sans que je comprenne un jeune brésilien tel un serpent glisse derrière moi et m'arrache ma montre. Il s'enfuit en courrant et disparaît dans la foule. Depuis les nombreuses années que je voyage, c'est la première fois que cela m'arrive. Je n'aurais pas du gardé au poignet ma belle Tissot qui m'avait été offerte pour un No&eunl;l par ma mère et mon épouse. Tout cela c'est passé sans violence à la vitesse de l'éclair sans que j'ai le temps de réagir. J'avais gardé ma belle chemise blanche et un joli short cela devait faire trop touriste ! On m'y reprendra plus. Dorénavant, je me promènerais en short et chemise défraîchis avec juste un minimum dans les poches sans portefeuille ou papier d'identité. Même avec l'expérience, on apprend toujours à ses dépends. Cela aurait pu être pire, certains se sont fait braquer avec des couteaux.
A propos de la délinquance, elle est très différente de chez nous. Ici, on ne braque pas par haine comme on peut le voir dans nos villes mais seulement pour du fric. Donc, si on n'oppose pas de résistance et que l'on n'a pas trop de chose à se faire dérober cela se passe sans trop de violence. Malgré cet intermède vexant qui m'a coûté ma belle montre, je ne jugerais pas le Brésil sur ces cas isolés. La vigilance est de règle et malheureusement les moments d'inattention peuvent des fois coûter cher.
Nous rentrons au bateau l'après midi et nous irons découvrir la ville haute. L'élévator pour 1,5 centime d'euros nous propulse 300 mètres plus haut dans le quartier du Pélourinho. Sortis de l'ascenseur, c'est le choc ! Les bâtiments sont déconcertants. Les façades coloniales rivalisent de détails et de luxe. Nous sommes en plein style baroque. Salvador n'a pas volé son surnom de Rome noire. Il n'y a pas une place ou un coin de rue sans son église. Tous ces bâtiments religieux rivalisent d'un luxe ostentatoire. Le plus fameux d'entre eux est Sao Francisco. Toutes les bas reliefs et les sculptures de la nef de cette basilique sont entièrement recouverts d'or ! Les rues de la vieille ville sont bordées par les anciennes maisons bourgeoises de style baroque. Les façades de couleurs pastel sont ornées de bas reliefs et de balcons. On imagine très facilement la richesse des colons à l'époque de la canne à sucre. A la différence d'Olinda, cette ville respire. On y travaille, on y vit. Même si l'on peu y déplorer un peu trop de touristes, la ville n'a pas vendu son âme et on peut toujours voir de belles Bahianaises dans de magnifiques costumes traditionnels. Les marchands ambulants nous proposent des tas de choses et animent les rues. Le soir tous les coins de rues ont leurs orchestres qui font danser spontanément les passants. Ce n'est pas vraiment l'endroit pour se reposer. Si on n'aime pas la musique, la samba, la danse, il est préférable d'éviter. Avant 2 ou 3 heures du matin c'est compliqué de dormir. Les décibels dépassent tout ce que l'on peu imaginer et souvent dans le bateau nous avons l'impression d'être au bar d'un night club. Dans ces cas vaut mieux carrément participer à la fête.
Nous devons nous renseigner pour prendre le car pour visiter Rio de Janeiro. Le matin nous cherchons le bus qui va nous amener à Rodovaria, la gare routière d'où partent tous les bus pour les grandes villes. Le terminal est tentaculaire et après renseignements pris, nous trouvons la compagnie qui va à Rio en passant par Porto Seguro. Notre problème était de savoir s' ils acceptaient les chiens dans leurs bus. C'était donc possible à condition que le brave toutou voyage dans une boite cage fermée. La moitié du problème était résolu. Il nous fallait à présent, trouver la boite adéquate. Nous reprenons le bus dans l'autre sens pour aller déjeuner au bateau. Nous aviserons l'après-midi.
Comment s'expliquer en Brésilien pour trouver un magasin vendant des accessoires pour chien. Nous partons dans le quartier du port et après plusieurs tentatives et explications avec les mains nous rencontrons un charment vieux monsieur qui comprend ce que nous lui demandons. Spontanément, il prend les pages jaunes et téléphone à plusieurs boutiques pour trouver l'objet. Nous avons le nom et l'adresse de planet dog , le magasin qu'il nous fallait. C'est complètement fou cette gentillesse gratuite. Il refuse même que l'on paye le téléphone. Pour gagner du temps nous prenons un taxi qui nous mène directement à l'adresse. Il fallait s'en douter ce genre de boutique ne se trouvait pas dans les quartiers populaires mais dans un des coins résidentiels de Salvador à Bara.
Ici, on change de décor. Les buildings de luxe bordent la plage. Les rues sont balayées et les jardins publics sont magnifiquement entretenus. Sur la plage une foule très smart se donne aux joies de la baignade, du surf, du jogging ou autres exercices physiques. (La culture de la beauté plastique est très importante ici.) Comme par hasard, c'est ici aussi, que l'on trouve les belles brésiliennes en string que l'on voit sur les magazines. Nous en profitons pour visiter cet admirable quartier. Nous apercevons le charmant phare de l'entrée de la baie de Bahia puis les différents forts qui se succèdent. Lorsque nous revenons sur nos pas, nous apercevons la statue du christ érigée face à la mer. Nous rentrons au bateau riche de la découverte d'une autre facette de cette ville. Pour ceux qui penseraient que le Brésil est sous développé je leurs répondrais qu'il faut aller voir un peu plus loin que le bout de leur clocher et arrêter les cocoricos. Le shoping center de Bara est d'une dimension tentaculaire. Notre part dieu (plus grand centre commercial de Lyon) fait figure de parent pauvre face à ces infrastructures. A l'intérieur, les boutiques rivalisent de luxe et toutes les marques internationales sont présentes. Ce pays est décidément le pays des contrastes où la misère côtoie le luxe ostentatoire. Mais tout cela se passe dans une nonchalance et une sérénité assez déroutante.
Depuis que nous sommes arrivés il est très difficile de dormir. Et ce soir encore comme tous les autres soir des orchestres crachent des niveaux monstrueux de décibels. Cela sera soit boules quies soit Samba dans la rue avec les brésiliens. La solution lorsque l'on opte pour la Samba est de mettre un peu de coton dans les oreilles pour atténuer la force des amplis afin d'éviter de devenir sourd.
Demain, nous partirons pour le mouillage d'Itaparika. Cela, nous reposera de la houle qui secoue le bateau dans le port, du bruit et de la pollution du Cenab. Malgré tout, ce port reste le meilleur endroit pour sentir battre le cœur de cette énorme cité.
Nous avons attendu la marée montante pour avoir les bons courants jusqu'à Itaparika. La traversée de la Bahia dos Santos se fait au milieu des cargos ou autres tankers au mouillage qui attendent leur tour pour avoir leur place à quai. Il faut contourner l'île par l'est pour arriver au mouillage paradisiaque de la marina d'Itaparika. Ici, on change encore de décor. Les palmiers et cocotiers ont remplacé les buildings et les barques de pécheurs aux voiles latines ont remplacé les cargos. Le mouillage se fait dans une zone très précise entre les bancs de sable. La mer est émeraude et nous mouillons l'ancre par 8 mètres d'eau à marée haute. Du bateau, nous admirons le village avec plus loin en toile de fond des plages de sable blanc, des cocotiers et des palmiers. Un banc de sable d'un blanc immaculé s'interpose entre nous et ces plages. Plus près de nous, le front de mer est tout a fait charmant. Encore beaucoup de maisons de style colonial bordent la plage. Au bout, le fort marque la pointe de l'île. A côté, le centre du petit village s'articule autour de son église. La place ombragée par des arbres tropicaux est le centre d'activité. Quelques bars et commerces d'artisanat ceinturent cette place.
Au mouillage, nous retrouvons beaucoup de bateaux français que nous connaissons. Nous les rejoignons en vue d'une fête entre nous pour le réveillon. Nous avons encore une journée pour découvrir ce petit paradis. Le lendemain matin, nous partirons en excursion parmi les ruelles du village.
A mesure de cette découverte, nous jaugeons l'importance de cette île. Bien sûr, les jolies maisons bourgeoises se trouvent en bord de plage mais à quelques centaines de mètres se trouvent des quartiers plus populaires. Au fil de notre promenade nous traversons même une favela. Malgré la pauvreté de ces quartiers nous ne sentons pas d'agressivité de la part de ses habitants. Lorsque nous revenons par une route principale nous trouvons tous les commerces nécessaires à la vie de tous les jours.
Et si le paradis existait sur la terre ? Peut être pourrait il être ici ? Lorsque nous recevons les nouvelles de la France où nous entendons les gens traumatisés par la crise qui se plaignent de leurs pouvoir d'achat et de la température extérieure, nous avons l'impression d'être privilégiés. Cependant, rien n'est parfait. Ce coin de rêve tropical est malgré tout pollué par la délinquance. La nuit avant notre arrivée, un bateau français que nous connaissions s'est fait attaquer dans la nuit.
Vers les 3heures du matin, des individus masqués sont montés à bord armés de matraques pour les dévaliser. Ils ont d'abord visité le bateau pendant leur sommeil pour voler ce qu'il y avait à prendre. Ne trouvant pas d'argent, Ils ont réveillé ce couple sexagénaire. Visiblement drogués, ces malfrats ont commencé à cogner le mari pour lui faire dire où était l'argent. La femme qui essayait de s'échapper s'est retrouvée matraquée aussi. L'homme qui a voulu résister s'est retrouvé passé à tabac. Ce n'est qu'après le départ de ces voyous qu'ils ont pu appeler à l'aide. Un des bateaux voisins qui n'avait rien entendu a pu se porter à leur secours. Le couple a été hospitalisé dans la nuit avec pour le mari traumatisme crânien et dents cassées ainsi que de multiples contusions et pour la femme un hématome impressionnant sous l'œil.
Toute la communauté yachties s'est mobilisée et a été très choquée de cette agression. La télévision locale a même fait un reportage sur ce fait divers. La police a mis beaucoup de moyens pour retrouver ces voyous. Dans la journée qui a suivie des suspects on été interpellés et l'enquête a avancé très vite. Les autorités locales ont été très efficaces, tant sur le niveau de l'enquête que sur le niveau de l'assistance aux victimes. Le consul de France prévenu de cette agression a organisé le rapatriement des victimes en vues de chirurgie réparatrice. Le gouverneur de l'état de Bahia a offert les frais de la place de port pendant tout le temps nécessaire au rapatriement et au retour des victimes. Visiblement, tout le monde a été choqué par ce fait divers, les Brésiliens peut être plus que les autres.
Cela ne doit pas ternir l'image de ce pays merveilleux dont la plus grande majorité de ces citoyens sont d'une gentillesse hors du commun.
Peut être que la leçon à en tirer, c'est d'être encore plus vigilant et de se fermer à clef la nuit à l'intérieur de nos bateaux.
Le réveillon du jour de l'an s'organise dans un petit village sur les bords du Paraguassu. Nous devons pour y arriver remonter ce fleuve sur environ 20 miles.
Le départ d'Itaparika pour l'entrée du fleuve Paraguaçu se fait souvent au moteur par manque de vent en contournant certaines petites îles de la baie et les bancs de sable. La navigation est délicate mais pas difficile. L'estuaire du fleuve est immense. Nous y pénétrons avec une petite brise qui nous pousse. C'est magique, nous remontons à la voile le Paraguaçu, poussés par le vent et les courants. Les berges arborent une végétation exubérante. Quelques petites maisons de pêcheurs se trouvent ici et là dans des trous de la forêt. Au fil de la remontée en slalomant entre les bancs de sable, nous croisons les pirogues des pêcheurs. La remonté jusqu'à Maragogipe ne pose pas de réels problèmes. Par contre, pour les 10 miles qu'ils restent à faire pour arriver à San Francisco de Iguape, le petit village du bout du monde, il nous faut la clef du labyrinthe. Les Français qui tiennent la Poussada du village où nous devons passer le réveillon nous ont fourni une liste de ces waypoints auxquels il faut strictement se conformer pour pouvoir arriver. La dernière étape s'effectue avec des changements de cap tous les 500mètres aux rythmes des waypoints. Enfin, au détour d'un méandre du fleuve nous apercevons la magnifique église coloniale face à la berge. Nous sommes arrivés, nous jetons l'ancre face à se décor d'un autre temps.
Nous sommes arrivés un jour avant la fête et nous sommes seulement trois bateaux à mouiller dans cet endroit magique. Nous découvrons ce petit village du bout du monde où malgré tout nous pouvons trouver tout ce qui est nécessaire à la vie de tous les jours. La chaleur est écrasante et les après-midi se passent souvent sous les tauds de soleil en essayant de s'abriter tant bien que mal de la chaleur.
Le lendemain matin, nous avons vu arriver un par un le reste de la flotte des français qui s'était donnée rendez-vous ici pour le réveillon. Pas moins de 10 bateaux ont trouvé leurs places devant le village, la rivière étant suffisamment large et profonde pour tous nous accueillir.
La soirée chez Emmanuelle et Jean-Pierre, le couple de Français qui tiennent la poussada de Iguape a été une réussite. C'est assez étrange de retrouver une vingtaine de compatriotes dans ce coin aussi reculé du Brésil. Emmanuelle nous a préparé des spécialités bahianaises ce qui nous a permit de découvrir une facette de la gastronomie de ce pays. La ca&iunl;pirina, le vin que tous les équipages avaient amené ainsi que la bière locale coulant à flot ont aidé à réchauffer l'ambiance. Après le repas, nous avons fait le spectacle en tirant sur les bords du Paraguassu nos fusées de détresse périmées. La soirée s'est terminée au rythme de la samba avec les gens du village et un orchestre locale.
Il nous a bien fallut une journée de farniente pour récupérer. Mes talents de coiffeur ont été une fois de plus mis à contribution, c'est ainsi que Laurence apprenant ma profession m'a demandé d'un ton si implorant de lui couper les cheveux. Je n'ai pas pu refuser.
Nous avions entendu parler du marché de Maragogipe. Aussi, plusieurs équipages ont décidé de s'arrêter devant ce bourg en descendant. De là, nous pouvions prendre un bus pour aller à Cachoeira. C'est dans cette partie du Brésil que tout a commencé. Les premiers colons sont arrivés dans cette région pour établir leurs colonies. Avec eux, sont aussi arrivés les catholiques pour évangéliser le secteur. C'est ainsi, que nous pouvons découvrir le long de ce fleuve tous ces magnifiques bâtiments. Cela va de la simple chapelle jusqu'aux abbayes.
Cachoeira fait face à Sao Félix. Ces deux villes sont séparées par un pont métallique dont les traverses branlantes nous font douter de sa solidité. Mais lorsque l'on est voyageur, il faut savoir s'en remettre à sa bonne étoile. La ville de Cachoeira est typiquement brésilienne. Nous retrouvons ici encore beaucoup de façades coloniales. Le musée de la ville est devant la place où a été prononcée l'indépendance du Brésil suite à de sanglants combats. Les ruelles de cette ville sont bordées de façades aux couleurs vives comme nous pouvons souvent les voir ici. La fin de la journée a été consacrée à la visite de la fabrique de cigares à Sao Félix. C'est dans cette ville que la marque Daneman s'est implantée depuis le dix-neuvième siècle dans des bâtiments magnifiques et entretenus à la perfection. Nous avons pu assister aux différentes phases de la fabrication d'un cigare. Nous n'avons pas pu résister à l'envie d'en acheter un pour les goûter.
Le soir à bord du bateau de Jean-yves et Laurence, nous avons pu méditer sur la crise économique qui secoue l'occident un verre de ca&iunl;pirina à la main en tirant sur notre énorme barrot de chaise que nous avions acheté quelques heures auparavant.
Les rencontres que nous faisons le long de notre voyage sont souvent de courte durée. C'est ainsi que nous quitterons Jean-Yves et Laurence qui naviguent avec leurs quatre enfants les laissant partir sur l'Argentine et le Paraguay.
Avant de revenir sur Itaparika nous décidons d'aller passer une journée au mouillage devant la magnifique abbaye de San Francisco. Le coin est magique. Le village derrière l'abbaye est adorable et nous passerons une nuit, seuls au mouillage avec seulement le braiement des ânes et les bruits de la forêt pour nous accompagner.
Au petit matin, nous repartirons pour Ribeira via Itaparika avec la bonne marée.
Plus tard, nous irons en excursion en car sur Rio Janeiro via Porto Seguro
Message édité par : infocapagde / 07-01-2009 19:44