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Revue Presse : Sète : atterrissage miraculeux d'une Formule 1 des airs



Édition du jeudi 6 décembre 2007


Le couloir aérien au-dessus des Aresquiers, à Frontignan, près de Sète (Hérault), est un axe réservé aux avions de voltige. Mais pas la plage, davantage prisée à cet endroit-là, par les naturistes... C'est pourtant à quelques mètres à peine de la Méditerranée, mais à cinq kilomètres de toute route praticable, qu'un pilote a réussi à poser, hier à 11 heures, miraculeusement, sans aucun dégât, une Formule 1 des airs, un Cap 231 d'Apex Aircraft, tout juste équipé d'une roulette d'atterrissage à l'arrière...

« Une chance inouïe », répétait un sauveteur. Henri, 70 ans, était aux manettes de ce bijou de compétition en carbone couleur carmin de 650 kg pour une incroyable puissance de 300 chevaux, pouvant voler à 400 km/h. Unique au monde, d'une valeur de 400 000 €, neuf. Pourquoi poser un monoplace en urgence sur un bout de plage après quelque looping ? Personne ne sait vraiment.

Thierry Amar, président de l'aéro-club de l'Hérault, (4 pilotes internationaux, 17 compétiteurs et 400 adhérents) basé à Fréjorgues, et qui possède cet aéronef dont il n'y a qu'une « dizaine d'exemplaires en France », rapporte : « Le pilote ne se souvient de rien. » « C'est lui-même qui a arrêté le moteur. Quand on est arrivé, on a dû taper sur le cockpit : il était curieusement affairé à traficoter sa radio.

Il répétait toujours la même chose », souligne un sauveteur. Après avoir remarqué la disparition de l'avion sur ses écrans, la tour de contrôle a dépêché les secours. Ces derniers ont aussi remarqué que le pilote était « très confus ». Mais nullement blessé. S'il a été transporté à l'hôpital Lapeyronie, à Montpellier, par l'hélicoptère de la sécurité civile, le Dragon 34, c'est juste pour des examens.

Quant à l'avion, le ban et l'arrière-ban des spécialistes et enquêteurs de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) et de la BGTA (Brigade de gendarmerie du transport aérien) se sont portés à son chevet. Après un essai moteur concluant, le Cap 231 a redécollé. Avec du sable collé à ses roues. Et un mystère ...


Publié le : Jeudi 06 décembre 2007