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Revue Presse : Recherche huîtres plates aimant se reproduire

Edition du 31 Mai 2007

RAPPEL : Les huîtres de type belon, dont on pêchait 50 tonnes par an dans le bassin de Thau il y a 25 ans, ont quasiment disparu C'est un des grands projets portés par les professionnels de l'étang de Thau et donc la prud'homie : favoriser le retour d'espèces peu à peu disparues ou ayant très mal vécu les dernières malaïgues.

C'est le cas de l'oursin mais plus encore des huîtres plates, coquillage à la chair délicate qui faisait autrefois la richesse du bassin. « On en pêchait jusqu'à 50 tonnes par an », se souvient Jean-Marie Ricard, le prud'homme de Bouzigues chargé de coordonner une collecte pour le moins originale.

Dans le cadre du repeuplement de l'étang via la zone de cantonnement de 600 hectares aujourd'hui balisée dans l'étang, plusieurs pêcheurs-plongeurs professionnels ont été mis à contribution, de Sète à Marseillan. Leur mission ? Repérer et ramasser lors de leurs plongées dans l'étang des huîtres plates autochtones qui devront être placées en bassins avant d'être confiées au Cepralmar (centre d'étude et de promotion des activités lagunaires).

A charge pour l'organisme régional de confier ensuite ces "plates" autochtones à une écloserie, qui tentera de les reproduire. « Une centaine d'huîtres autochtones seront nécessaires », estime le prud'homme major de l'étang, Denis Moreno, auxquelles s'ajouteront des juvéniles d'autre provenance. En tout et pour tout, à titre expérimental, quelques centaines de belons devraient ainsi être réintroduites dans un premier temps au cœur de la zone de cantonnement, « où nous pourrons avoir une idée de la façon dont elles se comportent ».

Les huîtres devront être déposées sur des fonds propres et sablonneux, les fameux « blancs », pour accroître leurs chances d'adaptation. Toujours est-il que, pour l'heure, les plongeurs ont le plus grand mal à collecter les spécimens autochtones nécessaires, comme le confie Jean-Marie Ricard : « En un mois, je n'ai pu sortir de l'eau que sept huîtres plates.

Même si ce n'est pas forcément la saison qui s'ouvrait jadis en septembre, c'est tout de même très peu. » C'est dire toute l'urgence qu'il y avait à se pencher sur le sort des "plates", dont la surpêche ne saurait, seule, expliquer la disparition des fonds de l'étang de Thau. Dès le mois de septembre, un avis de recherche sera cette fois lancé sur les oursins franchement plus nombreux qui seront réintroduits massivement sur la réserve créée cet hiver dans l'étang.
Pa. C.


Publié le : Jeudi 31 mai 2007