L'information des plaisanciers agathois
Remboursement Sodeal
InfoForums
InfoVent InfoMer
InfoNavigation
InfoSondage
InfoRigolo
Tempête pour partir, t'en chies pour rentrer.
InfoVidéos
Publiée le 05-06-2022
InfoLocalisation
InfoMèl
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement
InfoDiverses
InfoThèque
Revue Presse : Des planeurs sous-marins en rodage
Edition du 17 Décembre 2006
L'Ecole nationale supérieure de technologie avancée (Ensta), en partenariat avec le CNRS, a acquis trois planeurs sous-marins pour la recherche océanographique. Ce planeur, appelé « glider », est un engin susceptible de révolutionner la recherche marine.
Peu coûteux et faciles à utiliser, les « gliders », naviguant en flotte, peuvent offrir une cartographie détaillée des océans en profondeur grâce à un flux considérable de mesures (température de l'eau, salinité, taux oxygène, chlorophylle, etc.), sans commune mesure avec les moyens classiques.
Le « glider » a une faible consommation d'énergie et une bonne autonomie : il peut effectuer des missions en mer de trois à six mois et parcourir jusqu'à 2 400 km sans assistance. Long de deux mètres, pesant 50 kg, il contrôle son poids dans l'eau grâce à une pompe, et se déplace ainsi le long d'une trajectoire en dent de scie en planant à la descente mais aussi à la remontée ! Il navigue vers un but prescrit à l'estime, comme un voilier, en corrigeant la dérive due aux courants.
A chaque remontée, il transmet ses mesures par satellite et peut recevoir des commandes de son pilote à terre. Mis au point aux Etats-Unis, il existe 60 engins de ce type au monde, et seulement quelques unités en Europe. Les « gliders » sont actuellement en phase de tests dans le cadre du projet européen EGO, qui vise à vérifier leur efficacité dans la surveillance océanique d'une région.
Depuis janvier et jusqu'en décembre, plusieurs chercheurs effectuent des essais dans le golfe du Lion. Dix « gliders » seront alors prêts pour constituer un premier observatoire en Méditerranée nord occidentale, entre les Baléares et Gênes. Ils quadrilleront la région en 2007.
La mission sera de surveiller le courant Nord, qui coule le long des côtes de Provence et sur le talus du golfe du Lion, et la zone de formation d'eau profonde située au large qui est le poumon de la Méditerranée.
Le but est d'améliorer les modèles de prévision océanique, dont la qualité dépend de la prise en compte des tourbillons.
 |
Peu coûteux et faciles à utiliser, les « gliders », naviguant en flotte, peuvent offrir une cartographie détaillée des océans en profondeur grâce à un flux considérable de mesures (température de l'eau, salinité, taux oxygène, chlorophylle, etc.), sans commune mesure avec les moyens classiques.
Le « glider » a une faible consommation d'énergie et une bonne autonomie : il peut effectuer des missions en mer de trois à six mois et parcourir jusqu'à 2 400 km sans assistance. Long de deux mètres, pesant 50 kg, il contrôle son poids dans l'eau grâce à une pompe, et se déplace ainsi le long d'une trajectoire en dent de scie en planant à la descente mais aussi à la remontée ! Il navigue vers un but prescrit à l'estime, comme un voilier, en corrigeant la dérive due aux courants.
A chaque remontée, il transmet ses mesures par satellite et peut recevoir des commandes de son pilote à terre. Mis au point aux Etats-Unis, il existe 60 engins de ce type au monde, et seulement quelques unités en Europe. Les « gliders » sont actuellement en phase de tests dans le cadre du projet européen EGO, qui vise à vérifier leur efficacité dans la surveillance océanique d'une région.
Depuis janvier et jusqu'en décembre, plusieurs chercheurs effectuent des essais dans le golfe du Lion. Dix « gliders » seront alors prêts pour constituer un premier observatoire en Méditerranée nord occidentale, entre les Baléares et Gênes. Ils quadrilleront la région en 2007.
La mission sera de surveiller le courant Nord, qui coule le long des côtes de Provence et sur le talus du golfe du Lion, et la zone de formation d'eau profonde située au large qui est le poumon de la Méditerranée.
Le but est d'améliorer les modèles de prévision océanique, dont la qualité dépend de la prise en compte des tourbillons.
Publié le : Dimanche 17 décembre 2006