InfoVent InfoMer
29-04-2024 à 18:38

W   5 Noeuds

Rafales   7 Noeuds

Température mer 12°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1099
  • Commentaire(s) : 11
InfoRigolo
24° la mer, 28° le soleil, 12° le rosé = 54° de bonheur (-10 pour les glaçons)
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoMinisites

Revue Presse : Cette année, les anguilles iront à la mer en camion

ML01211111.jpg
Dès que la migration débutera, chaque pêcheur des étangs languedociens
devra fournir 135 kg d’anguilles vivantes au “camion-vivier“. (© D.R)

Midi Libre 20/11/2011

L’Europe veut s’assurer du nombre d’anguilles qui parvient à quitter les étangs pour aller se reproduire : elles seront achetées aux pêcheurs, puis relâchées en mer !

Les amener à la mer par la route : l’Union européenne n’a pas trouvé mieux pour s’assurer qu’un nombre suffisant d’anguilles argentées passe chaque année à travers les mailles des filets des pêcheurs afin de gagner leur lieu de reproduction, la mer des Sargasses, à 6 000 km d’ici !

Dès les premiers coups de froid, qui devraient déclencher la migration dudit poisson des étangs vers la mer, les pêcheurs des lagunes languedociennes, et notamment ceux de l’étang de Thau, auront ainsi pour mission de livrer quelque 18 tonnes de poissons vivants (135 kg par pêcheur), achetées par l’Europe. Elles prendront place dans des “camions viviers” le temps d’être conduites par la route vers des points d’accès à la mer préalablement définis (le port Marseillan-plage, les canaux de Sète...).

Huit tonnes d'anguilles fournies par l'étang de Thau

Avec une soixantaine de pêcheurs se consacrant à cette pêche, l’étang de Thau fournira à lui seul environ huit tonnes de ce migrateur sous le contrôle de la prud’homie, de l’administration et des scientifiques qui pourraient marquer, voire baliser quelques anguilles de façon à pouvoir suivre l’itinéraire qu’elles empruntent pour aller frayer.

Cette opération originale vient compléter une batterie de mesures mises en place dans le cadre du “plan de gestion anguilles” négocié par la profession, l’Etat français et l’Europe, afin d’éviter une restriction trop brutale de cette pêche “historique” sur les lagunes languedociennes.

Les professionnels ont dans un premier temps dû accepter des saisons de pêche, puis une réduction du nombre “d’engins” (filets, Ndlr) mis à l’eau. Alors, vendre une partie de leurs captures pour qu’elles soient relâchées en mer plutôt que consommées en bourride, ou en persillade, ne les gêne pas plus que ça.

PATRICE CASTAN



Publié le : Lundi 21 novembre 2011