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Revue Presse : Avarie judiciaire pour un pêcheur sétois

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C’est ce type d’avion qui servait à repérer les bancs de thons.
Photo F. VALENTIN

Midi Libre 09/06/2011

Dix mille euros d’amende (ferme) : c’est la peine à laquelle a été condamné le premier prud’homme de Sète Raphaël Scannapieco, hier après-midi, par le tribunal correctionnel de Montpellier.

Quatre autres personnes - des pilotes et des observateurs - étaient également poursuivies dans le cadre de cette pêche illégale de thon rouge au large de l’égypte en 2008. Ils ont, eux, écopé d’une amende de 2 500 € avec sursis.

L’armateur et ses associés étaient prévenus d’avoir, à l’époque des faits, loué un avion pour détecter les bancs de poissons lors de la campagne 2008 et les signaler aux thoniers seneurs évoluant dans cette partie de la Méditerranée. Cette technique avait été interdite l’année précédente sur la base des dispositions adoptées par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat).

En 2008 pourtant, les ONG écologistes et l’agence européenne de contrôle des pêches avaient repérés plusieurs survols des zones de reproduction du thon rouge par ces appareils appelés, dans le jargon "avions renifleurs".

Lors du procès qui s’était tenu fin avril, Raphaël Scannapieco s’était défendu de toute pêche illégale. Il arguait que le bimoteur ne faisait que de la prospection en vue de passer des accords avec les pêcheries égyptiennes pour les futures campagnes.

L’argument avait été balayé par le procureur Patrick Desjardins. Lequel avait requis, sur l’audience, une amende de 20 000 €. Sans toutefois demander aux juges la suspension du permis de pêche.

Le jugement avait été mis en délibéré.

JEAN-FRANÇOIS CODOMIé



Publié le : Jeudi 09 juin 2011