website logo
Auteur
avatar
tango

Forum » » La Taverne du port » » Pavillon national !


Posté : 22-07-2010 icone du post

ETIQUETTE NAVALE BELGE
Pavillon national.

Il est de dessin et de proportions fixées par la loi.
En Belgique, les bateaux de plaisance portent le pavillon national de proportions 2 X 3 avec une couronne d'or dans le tiers supérieur de la laize noire.
Le port de la couronne est réservé au bateau dont le propriétaire est membre d'une association reconnue par le ministre, ce qui couvre en fait tous les membres d'un yacht club.

Ce pavillon est porté depuis 08.00 h (09.00 en hiver) au coucher du soleil (ou à 20.00 h en été).
La RYA préconise d'arborer le pavillon jusqu'à 21.00 en été, mais de le rentrer dès que l'équipage quitte le bord pour laisser le bateau en place. - Noter qu'on parle de rentrer le pavillon, et non d'affaler ou d'amener les couleurs, ce qui est un signe de reddition.

De plus en plus, l'habitude est de laisser les couleurs flottantes de nuit dans les ports étrangers, même à l'arrêt. Cela permet sous couvert de courtoisie de faciliter la vie aux vacanciers. Un bâtiment qui navigue la nuit montre en général ses couleurs. Au large par contre, on ne doit montrer son pavillon qu'à la requête d'une autorité, même de jour.

Le pavillon est porté à la hampe du couronnement. Historiquement, beaucoup de voiliers ne pouvaient le porter en navigation à cause de la bôme de grand voile ou de brigantine, de sorte que l'étiquette demande aux voiliers munis d'une corne au mat arrière de porter le pavillon au pic.
Avec le temps, l'habitude de porter le pavillon à la corne s'est étendue à tous les navires, même à moteur.
L'étiquette veut dès lors que l'on transfère ce pavillon au couronnement dès que la première amarre est à terre ou que l'ancre touche le fond.
De nos jours, on retrouve des traces de cette habitude à la marine de guerre, bien que le pavillon y soit aujourd'hui transféré à la poupe dès l'entrée dans les eaux territoriales.

Le temps et surtout l'avènement de la plaisance comme dernier bastion où l'étiquette se fait et se respecte a modifié ces conventions et on admet maintenant le port du pavillon national à tout emplacement proche de la poupe si ce n'est pas possible de le porter au couronnement :
-en tête du mât d'artimon sur un ketch ou un yawl,
-à la corne d'une voile aurique,
-au deux tiers de la chute de la voile d'arrière bermudienne (à une drisse aménagée sur la balancine).
Dans tous ces cas, le pavillon doit être transféré à la poupe dès que le bateau est amarré ou mouillé. Le port du pavillon à la poupe doit se faire sur une hampe dont la longueur est au moins deux fois le guindant du pavillon.
Un yacht classique évite de porter le pavillon au pataras selon l'usage qui s'est répandu dans les milieux de la voile sportive.

Historiquement, pendant les batailles et les cérémonies, un navire porte un pavillon dont le guindant est égal au septième de la longueur à la flottaison.
La règle de base est probablement que le pavillon ne saurait être trop grand. Le minimum absolu doit être celui indiqué par l'étiquette américaine :
-un pouce de battant par pied de longueur hors tout (battant = LHT/12), et arrondir vers le HAUT à une taille standard du commerce.
La loi belge sur la lettre de pavillon donne en outre un minimum absolu de 90 cm de battant.

:captain:



Message édité par : tango / 22-07-2010 18:26


Cet article provient de Infocapagde
https://www.infocapagde.com/viewtopic.php?topic=684&forum=11