Auteur
Non enregistré
Non enregistré
Forum » » La Taverne du port » » Anecdotes de croisières
Posté : 13-09-2008 
Les diverses activités sont dévoilées au dernier moment, un peu comme les stages basés selon l'esprit commando.Une information en provenance du Centre Nautique (merci ami LAURENT :=! ) m'apprend que les stagiaires viennent d'embarquer sur des cano&eunl;s à la plage Richelieu, direction le GRAU puis l'écluse ronde..
Le temps de boire le café, d'arrêter le PC, d'aller au bateau, de sortir du port et rien à l'horizon :-o Le vent d'EST , un véritable turbo pour nos rameurs...Et que j'enfonce un peu plus le levier des gaz...6, 7 noeuds et toujours rien, et je viens de passer Rochelongue.Je descends dans le carré récupérer les jumelles..Si, je les vois , ils sont près du GRAU.. :-P
Et le levier baisse encore..8 noeuds ..M.. ce n'étaient que des bouées :-| J'embouque la passe, jumelles..oh desespoir toujours rien ! Je pense à faire demi-tour, je suis dépité...Je me donne jusqu'à la courbe, jusqu'au chantier Allemand..
et là oh miracle :=! j'aperçois au niveau de la criée deux pirogues .Allez encore un chou&iunl;a de vitesse et je parviens enfin à leur hauteur.Ils sont crevés les braves petits... un ailier de 70 Kgs sur l'avant et un pilier de 125 Kgs sur l'arrière ! Le jeune ailier, même s'il a des muscles de dynamite,a un sacré lest sur l'arrière. Il rame bien notre pilier, c'est le cas de le dire...mais le poids est un lourd handicap.
Ils sont à la traîne, souffrent, la galère quoi.Que faire ? Ils me font souffrir :-( Alors, je regarde sur l'avant, il n'y a rien à l'horizon, les entraîneurs font la course en tête."Acceptez-vous la remorque ?" et je leur envoie un bout salvateur, doux au toucher, une grande bouffée d'oxygène...
Et je les remorque. Leur visage rayonne, ils aspirent goûlument l'air, se refont des forces
n coeur, ils me disent :"on va se décarcasser cette année et faire plaisir aux supporters tels que vous !" :=!
Le deuxième équipage me refuse poliment la remorque Ils sont plus légers et n'ont pas l'air de souffrir comme mon aillier et mon pilier
Mais on arrive au grand pont et je leur explique que le tirant d'air ne me permet d'aller au delàIls me remercient, me saluent....
Alors les amis... chut, ne le répétez pas, c'est un secret..
Les entraîneurs, même s'ils ont fini seconds :=! , ne seraient pas contents !
Voilà une après-midi fort agréable pour un supporter, un peu trop passionné !
Message édité par : brescou / 13-09-2008 17:26
Cet article provient de Infocapagde
https://www.infocapagde.com/viewtopic.php?topic=400&forum=11