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Forum » » La Taverne du port » » Brescou à l'hopital accident en surface


Posté : 22-08-2008 icone du post

Merci mes amis de vos messages qui me vont droit au coeur.
J'au réussi à forcer tout à l'heure la porte des sorties des urgences. Mon CO2 étant encore élevé le jeune toubib faisait de la résistance..Mais, je l'ai convaincu que l'air agathois allait le faire descendre..
Alors que je vous raconte..

Je suis au mouillage dans l'avant-port, avec mon équipière qui n'aime plus la gîte :-|
Pendant qu'elle peaufine son bronzage, j'en profite pour nettoyer l'hélice.
Arrive une personne sur un matelas qui me demande aimablement mon masque car il a perdu ses lunettes de vue.

Je lui dis qu'étant "chaud", je vais essayer de les trouver. Il est à 15 m, quelques coups de palme et je suis sur la "zone". l'eau est bien sur très trouble et la visi du fond n'est qu'à 50 cm...Autant vous dire que ce sera dur, très dur, à part un coup de chance inou&iunl;..
Et puis, le bateau évite depuis la chûte...

Après quelques apnées, je m'avoue vraiment impuissant, et vais chercher ma bouteille dont je ne m'étais pas servie depuis quelques années. Mon épouse s'y oppose ainsi que la personne mais j'ai un défi et j'aime le combat...

Je rejoins la "zone"avec la bouteille et la ceinture de plongée, mais je constate que je m'éssouffle terriblement. Arrivé près du bateau, je n'en peux plus, j'enlève le détendeur et aspire goulument l'air ambiant.

Je n'arrive plus à respirer correctement, en plus la ceinture et la bouteille m'épuisent.
Les personnes à bord du bateau réussiissent à tout enlever.
je peux embarquer sur la pirogue que j'avais fait suivre.
mais, je suis mal, très mal..
Ma femme voyant la situation appelle la Capitainerie.

A une vitesse grand V, le personnel est là , suivi de mon gendre qui travaille aui Port...
Avec une belle dextérité, Ils me montent, moi sur ma pirogue, à bord du bateau capitainerie..
La prirogue faisant fonction d'un brancard sur mesure..
Et les pompiers sont déjà là sur le quai. de la pirogue je passe au brancard et dans le fourgon.
Nos valeureux pompiers après le questionnaire de rigueur me mettent sous oxygène.
Je fais même une causette intéressante avec la jeune stagiaire qui n'est autre que l'arrière petite-fille d'un entraîneur de rugby de l'ASBéziers et que j'avais particulièrement connu.. J'ai donc droit à des sourires et à une attention particulière...

J'arrive donc aux urgences après avoir à coup de sirène, déjoué tous les bouchons.
Questionnaire pointu de la part de la Médecin-Chef. Je parle de bouteille avec de l'air vieux de quelques années..
Et puis, on me laisse là dans ma combi, pleine d'eau..deux heures s'écoulent , avec de l'oxygène qui me sèche la bouche..

Et puis radio, toujours avec ma combine... pour savoir, si j'ai bu la tasse...
Au bout d'un moment, j'avise une blouse blanche parmi les blouses blanches qui passsent et qui repassent, et lui demande humblement si je pouvais jeter la combi à la poubelle et puis, je commence à avoir froid...

Réaction immédiate, on m'apporte une culotte spéciale hôpital...Ouf, il était temps, je commence à moisir dans l'eau trouble de l'avant-port.

Gaz du sang, trois prélèvement ! Oxygène et direction un box de soins ou je dois passer la nuit.. Une longue et interminale nuit blanche, bien entendu..

Heureusement que j'ai mon portable et j'appelle l'ami Iza pour lui poser une question technique : "l'air de la bouteille peut-il perdre son oxygène ?"
Il me répond avec sa chaleur communicative et avec l'expérience du vieux baroudeur de la plongée.

-"En effet, il se peut que l'oxygène a fait une réaction chimique avec les parois de la bouteille tapissées d'huile et puis tu n'es plus tout jeune, Brescou, tu as fait un éssouflement.. Mais bon courage, Brescou, tu sais qu'on a une expédition en vue vers la Lauze !" Ces propos me remontent le moral..Merci Iza
Huit heures , je me sens mieux... Je demande de partir..
-"Le Médecin doit donner son accord car vous avez un taux de CO2 élevé", répondent infirmiers et aide-soignants?.

J'attends et j'attends...je n'en peux plus, j'enfile les quelques vêtements apportés par mon gendre. Car, je suis arrivé ici que revêtu d'une vieille combinaison toute fripée de partout.
Et le jeune toubib voyant ma détermination estime que l'air agathois sera meilleur que l'air même oxygéné de l'Hôpital...
Et me revoila parmi vous, mes amis..
Une expérience qui va me servir... et à vous, je vous mets en garde : "pas d'air comprimé vieux !!

Et je termine par une coincidence troublante...Un ami vient me chercher.. On est tous deux des passionnés de rugby donc on s'arrête au bord du stade voir l'entraînement..
et que vois-je par terre ?? Je vous le donne en mille...
une paire de lunettes de vue :# Inou&iunl; !!!

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