Ce week-end du 19 au 20 septembre 2009 4 jeunes voileux (Guillaume, Alex, Hugo et Tom) de l'ENAC sollicités au pied levé, par le service des sports loisirs jeunesse de la ville d'Agde, ont courageusement, fièrement et brillement, représenté notre ville à la base nautique des Glénans de l'Ile d'Arz dans le Morbihan lors de la 17 ème croisière des villes.

Nous tirons notre chapeau à l'équipage (de 4 ados au lieu de 6 normalement prévus) qui a tiré son épingle du jeu et a décroché la seconde place au classement général.

Notre seul regret c'est de savoir que nos jeunes sportifs agathois restent à quai.

A ce jour, pour une durée indéterminée, car aucune proposition durable n'est envisagée pour leur club l'ENAC qui n'a pu ouvrir le 16 septembre. La saison sportive pointe pourtant son nez ...

Dans l'intérêt des adhérents coureurs du club, fondé rappelons le en 1994 (15 ans déjà !), les bénévoles dirigeants souhaitent vivement être entendus cette semaine et signer une convention adaptée et ceci dans un esprit de prévention jeunesse.

Le bureau ENAC

L'ENAC organise dimanche 7 juin 2009 au Centre Nautique du Cap d'Agde plage Richelieu Est, La Finale du championnat départemental 2008/2009 des Optimists, Catamarans et Planches à voile.

Grand rendez-vous pour tous les jeunes passionnés de voile du département ce dimanche au centre Nautique du Cap d'Agde plage Richelieu Est...qui disputeront en mer ce titre fort convoité depuis plusieurs années par les clubs voisins : le championnat départemental de voile légère actuellement (et depuis plusieurs années consécutives) détenu par l'ENAC club voile Cap agathois.

En effet nos jeunes agathois pour la plupart ont entre 8 et 10 ans sont sur tous les plans d'eau du département, par tous temps, en toutes saisons, pour disputer ces régates qui sont au nombre de 5.

Dimanche plus de 100 jeunes vogueront au gré du vent sur des parcours de type « triangle » ou « trapèze » en 3 ronds distinctifs (optimist initiation, optimist benjamins, minimes, catamarans et planches à voile sous l'œil admiratif des adultes (parents pour la plupart) venus encourager leurs progénitures, et bénévoles (environ 50 personnes) pour assurer la logistique, l'encadrement technique et la sécurité sur le plan d'eau, un partenariat avec l'équipe du centre Nautique SODEAL qui devrait faire de cette manifestation un beau spectacle en mer.

Nos jeunes agathois vont devoir affronter sur leur propre terrain de jeu qu'est la grande bleue (qu'ils connaissent bien pour la pratiquer au minimum 2 fois par semaine), de jeunes autres régatiers venus des clubs du département.

Nos moussaillons agathois déjà vainqueurs plusieurs années consécutives ont prouvé encore ces dernières semaines leur détermination à remporter à nouveau ce titre, rappelons que la saison dernière à SETE sur l'Etang, ils avaient décroché
à l'époque 10 podiums en finale optimist et catamaran en une seule journée !

Rendez vous à tous les amoureux de la voile légère petits et grands débutants ou confirmés des 8 ans jusqu'à un âge certain (le dynamisme est toutefois vivement préconisé !) au Centre nautique du Cap d'Agde Plage richelieu Est ile des loisirs, pour suivre en direct cette belle régate toute la journée (face à Brescou), un ballet de voiles vous y attend jusqu'à 18h00!

Laurent Bourriquel

Pas moins de 2000km parcourus, 6 régions française traversées, 11 départements, 3 jours de régates et 3 manches disputées parmi 31 concurrents sur motivés… difficile de sortir indemne du 11iéme challenge des Mairies et collectivités territoriales qui s’est disputé à Concarneau du 22 au 24 juin dernier, dans des conditions météo venté et pluvieuse digne de l’ambiance bretonne !

Jeudi 21 juin, arrivée à Concarneau à 18 heures au terme d’un acheminement en minibus de plus de 10 heures. Les visages sont marqués, mais la détermination sans faille. Le temps de capeler un top et l’équipage est sur l’eau. 30 nœuds de vent d’ouest dans la baie de Concarneau ou il faut négocier un long chenal parsemé de cailloux de part et d’autre. Des conditions musclées pour prendre en main le bateau, une longue remonté au prés et un très court bord sous spi à plus de 12 noeuds clôturerons une journée bien remplie à la tombée de la nuit.

Un rapide tour des pontons est sans appel : les concurrents ont des bateaux optimisés, First 36.7, JPK 9.60, J 109, gréés high tech présage le niveau des concurrents…


Vendredi 15H30, départ de la première manche (parcours côtiers dans la baie de port la forêt), ce qui permet au comité de course de valider une manche malgré le BMS en cours. Le vent ne cesse de monter mais la mer reste maniable, nous prenons un bon départ et passons dans le paquet de tête à la première bouée, le reste du parcours est route directe sur chaque bouée ce qui limite les choix stratégique, sous spi dans 25 nœuds de vent sa déboule et nous prenons un réel plaisir à naviguer car l’équipage maîtrise parfaitement ce type de conditions. Nous finissons 6iéme en temps compensé, la deuxième manche est annulée.

Etape côtière au programme, de Concarneau à l’île de Penfret de l’archipel des Glénan. Le départ est donné dans du vent d’ouest 20nds , Agde, comme à l’accoutumé prend un bon départ mais est rapidement repris sous spi par des bateaux équipé d’un bout dehors et d’un spi asymétrique car le bord est automatique au largue serré sur plus de 8 milles. L’arrivée est jugée devant l’île de Penfret. En temps compensé cela donne 8iéme.

Une pause s’effectue devant les îles ou le paysage est somptueux malgré le froid. Nouveau départ en début d’après-midi, pour parcours « banane » (autour de bouées), devant l’archipel des Glénan. Preuve du niveau de la flotte, nous effectuerons 3 rappels général avant de partir sous règle noire (tout bateau prématuré est disqualifié), nous sommes du bon coté de la ligne et du parcours (le vent à tourner à droite) mais un bateau proche de nous au classement nous pousse en dehors du cadre et nous enroulons la marque en quatrième positions, sous spi nous revenons bien enchaînons les manœuvres mais au prés nous sommes moins rapide pour finir 3iéme en réel. Ce type de parcours nous convient bien, c’est dynamique et sa nous plait ! L’écart n’est pas suffisant, nous nous classons 8iéme sur la manche.

Au retour à quai André Tobena, représentant la ville d’Agde nous commente ses impressions puisqu’il a pu assister toute la journée aux déroulements des régates depuis un bateau accompagnateur.

Dimanche 24 juin, dernier jour de l’épreuve. La situation météorologique s’aggrave, BMS annonçant force 7 à 8 et une forte houle oblige le comité de course à annuler les manches du jour.

La Remise des prix officielle termine le week-end de régates orchestrées par un comité de course impressionnant de rigueur et de compétence. Ville d’Agde se classe 8iéme sur 31, pour sa deuxième participation à une épreuve en atlantique.

Un week end riche sportivement mais aussi culturellement dans une région de grande tradition nautique, source inépuisable d’inspiration pour la mise en valeur du patrimoine maritime de la Ville d’Agde…

Souhaitons que l’équipage de la Ville d’Agde sache tirer profit de cette expérience pour se préparer au prochain challenge des Mairies qui sera organisé pour la première fois en Méditerranée par la ville d’Hyères en 2008.
A suivre…

Créé à l’initiative de la ville de Concarneau et de l’école de voile des Glénans, ce championnat habitable ouvert aux voiliers de 28 à 35 pieds se disputera dans la baie de Concarneau du 22 au 24 juin prochain. Après une participation à Brest en 2005, l’Espace Nautique d’Agde et du Cap sera présent sur le plan d’eau breton, puisque à l’initiative d’André TOBENA, adjoint aux sports de la ville d’Agde, un équipage défendra les couleurs de la ville sur un voilier de 35 pieds «VILLE D’AGDE » pour porter les valeurs de notre commune maritime.

Agde et les Agathois sont les héritiers d’une des plus anciennes traditions maritimes de Méditerranée, notre cité est au croisement des eaux douces et salées du fleuve Hérault, du Canal du Midi et de la mer Méditerranée. C’est donc tout naturellement qu’elle offre aujourd’hui une grande diversité d’activités nautiques qu’elles relèvent du sport et du loisir ou encore de la vie économique avec les nombreux pêcheurs qui travaillent dans nos ports.

Fleuron de notre cité, le Cap d’Agde, possède quant à lui près de 3000 anneaux. Ses plans d’eau sont multiples avec, autour de l’avant-port, lui-même d’une superficie de 35 hectares, pas moins de 10 bassins abrités des vents de Nord-Ouest, avec toutes les infrastructures d’un port à la pointe de la modernité.

Cet environnement exceptionnel fait que la ville d’Agde bénéficie de nombreux labels parmi lesquels le « Pavillon Bleu Européen », « Ports Propres » et « France Station Nautique » accordé notamment pour le dynamisme de son Centre Nautique. La Municipalité d’Agde, qui croit dans les nombreuses vertus du sport, a donc choisi de s’associer à cet événement qui, en rade de Concarneau, les verra porter le plus haut possible les couleurs de notre ville.

L’équipage, composé de François, Laurent, Alexandre, Frédéric, Pierre-Philippe, Michel et Bertrand sera le digne représentant de notre ville au 11ème Challenge des Mairies et Collectivités Territoriales. Les Agathois, auront fort à faire face à 40 équipages de grande tradition nautique : Brest, Lorient, La Rochelle…et seulement 2 autres représentants de la méditerranée : Toulon et Hyères!

Et en attendant les premières régates, il faudra parcourir plus de 1000kms en voiture pour atteindre le bateau de location, les marées et le climat océanique.

Alors …bon vent pour Concarneau 2007 !

L'ENAC accueille au Cap d'Agde la 4° manche du Championnat de Méditerranée de Laser les 5 et 6 mai 2007.

Bonne chance aux concurrents Capagathois...

Les équipes 420 et Laser de l'ENAC ont participé au 18° Grand Prix International de la Principauté d'Andorre organisé par le club espagnol de El Masnou dans la rade de Barcelone les 11 et 12 novembre 2006.

La qualité de l'accueil et de l'organisation a été remarquable tant à terre que sur l'eau et les conditions météo ont permis de disputer 3 manches avec une brise idéale pour régater.

La perf du Team a été réalisé par Antoine en Laser Radial qui gagne une manche et termine second de la régate.

Le 30 septembre 2007 aprés la séance de navigation de l'école de sport, il y aura une présentation des nouveautés de la saison, des objectifs sportifs et du calendrier prévisionnel des compétitions.

A l'issue de la réunion, tous les coureurs et leurs parents sont conviés à un apéritif.

• Le moniteur qui interrompt son activité début septembre va être remplacé dès que possible.
• La procédure de recrutement vient d'être lancée.
• Une nouvelle version de la future convention nous a été soumise.La plupart des remarques formulées sur la version précédente ont été prises en compte. Seuls quelques points de détails doivent être revus ou précisés. Notre Président sera reçu dans la semaine par le directeur du Service des Sports pour finaliser le texte qui devrait être signé très vite.
• Les directeurs du Centre Nautique et du Service des Sports doivent élaborer rapidement un projet d'activité pour le Centre Nautique qui doit déboucher sur l'embauche de deux nouveaux moniteurs à moyen terme.

• L'ensemble du Club va se mobiliser pour assurer le fonctionnement de 4 groupes au sein de l'Ecole de Sport: une équipe Ecole de Sport sur Optimist, une équipe Compétition en Optimist, une équipe Compétition en dériveur (420, Laser), une équipe Ecole de Sport en catamaran.
• L'encadrement sera assuré par les moniteurs disponibles du Centre Nautique renforcés par des vacataires rétribués par le Club et par la mobilisation des moniteurs Fédéraux du Club.
• Le Bureau se tient prêt à ouvrir les inscriptions dès concrétisation des engagements pris par Mr Tobena.

C’est officiel, Martin BERTRAND, jeune Cap-Agathois de 14 ans vient de se qualifier pour les Championnats d’Europe d’Optimist. Martin est rentré dans notre Ecole de Sport à l’âge de 8 ans et termine sa « carrière » en Optimist par son entrée en Equipe de France pour les Championnats d’Europe.

Il s’agit d’une première pour le club et pour la station du Cap d’Agde. Il a acquis sa qualification à l’issue d’un championnat très dur physiquement et moralement qui s’est couru en baie de St-Brieuc à Plérin. Il termine 9° de cette sélective. Les qualifications sont calculées sur le cumul de cette régate et de la CIM (Coupe Internationale du Midi) qui s’est courue à Maubuisson à Pâques et ou il avait terminé 8°. Au total, il termine 6° de cette phase qualificative.

Les Championnats d’Europe auront lieu à Wokum aux Pays-Bas du 21 au 28 juillet prochain. A la rentrée, Martin devrait passer sur 420 et remporter certainement de nouveaux succès.

Nous attendons son retour de Bretagne avec impatience pour fêter dignement sa qualification. Il sera, n’en doutons pas, parmi les héros de la Fête de l’Ecole Sport le 1° juillet prochain.

Marc SOISSONS
Président ENAC

Du jeudi 25 au dimanche 28 mai, Martin court la Sélective Internationale Optimist à Plérin (Côte d'Armor) pour essayer d'obtenir sa place en Equipe de France et décrocher une qualification aux Championnats du Monde (4 ou 5 premiers) et d'Europe (4 suivants)

Dimanche 14 mai l'école de sport Optimist de l'ENAC remporte la régate par équipe et gagne plusieurs places sur les podiums en individuel. La relève est assurée...

Nous souhaitons à travers ce communiqué vous faire part du ressenti de notre club à l’issue de l’édition 2006 de la Transmed organisée par la SORAC.

L’engagement de notre club dans cette compétition résulte de la volonté de Mr André Tobena, adjoint délégué à la jeunesse et aux sports de la ville d’Agde, qui nous a poussé à engager une équipe dans ce projet dont la ville est le principal partenaire. Plusieurs régatiers expérimentés du club étaient intéressés, de même que des membres de l’école de sport qui font leur apprentissage de la régate en habitable.

Par ailleurs, Philippe Nayraud, propriétaire d’un bateau de régate de 47 pieds était à la recherche d’équipiers. Fort de ces différentes potentialités, Laurent BOURIQUEL, directeur du Centre Nautique, a construit sous l’égide du club un projet cohérent, où les coureurs expérimentés ont encadré et formé les plus jeunes ou moins aguerris.

Le programme prévisionnel de préparation a été tenu et c’est une équipe soudée et homogène qui s’est présentée sur la ligne de départ avec un bateau fiable et bien optimisé. Le financement du projet a été réalisé ainsi : le propriétaire a financé l’ensemble du matériel et la préparation technique du bateau, le club a pris en charge les frais d’inscription à la course; toute la logistique (hébergement, nourriture…) a été financée par l’équipage.

Aucune contribution n’a été demandée à la ville d’Agde ou à d’autres collectivités territoriales. Un partenaire privé a offert une paire de lunettes de soleil à chaque équipier et un second une chemise et un tee-shirt aux couleurs du club. Cette course a été présentée comme une compétition de haut niveau et elle était organisée sous l’égide de l’UNCL (Union Nationale pour la Course au Large) dont le sérieux et la compétence sont unanimement reconnus.

Le tarif des frais d’inscription la situait clairement dans le haut du tableau des prix pratiqués en méditerranée, ce qui laissait supposer une organisation professionnelle irréprochable. Malheureusement, les promesses n’ont pas été tenues.

Vous trouverez en annexe les dysfonctionnements qui ont été relevés tant au niveau du respect des textes réglementaires que dans l’aspect relationnel. Ce type de comportement de la part d’organisateurs ne peut que nuire à l’image de la voile de compétition et à celle de la station du Cap d’Agde.

Cette manifestation s’est résumée à un rallye croisière aux règles floues et évolutives et sans convivialité.

Par respect pour les autres équipages et les élus présents sur place, notre équipe a honoré de sa présence la remise des prix sans en perturber le bon déroulement.

A l’issue de la cérémonie protocolaire l’équipage a essayé de dialoguer avec le corps arbitral qui a refusé vertement toute discussion et n’a pas voulu répondre à nos interrogations.

Nous espérons que ces quelques remarques auront un effet constructif afin d’éviter que de telles anomalies ne se reproduisent à l’avenir. Nous restons ouverts à toute discussion ou demande de précision.

Marc SOISSONS
Président de l’ENAC 

Récapitulatif des dysfonctionnements constatés sur la Transmed 2006 par le Team ENAC

 
Aspects réglementaires :

L’avis de course fait référence aux règles de l’IYRU qui ne sont plus valables depuis plus de 10 ans.

Lors du briefing qui a précédé le départ, le Président du Comité de Course a clairement indiqué que la ligne d’arrivée serait fermée à compter du mardi 25 avril à 12H et il a demandé aux bateaux qui ne pensaient pas pouvoir respecter cette échéance de faire route au moteur pour arriver à Bonifacio dans les meilleurs délais. Or les IC (Instructions de Course) précisaient que cette échéance du mardi 25 avril à 12h était le temps limite pour le premier pour finir et valider la manche.

La durée d’ouverture de ligne et le temps limite pour finir après le premier étaient indiqués « sans objet » sur les annexes aux IC. Cette confusion a causé l’abandon prématuré de plusieurs bateaux, ceux-ci ont estimé qu’ils ne pourraient pas arriver à Bonifacio avant le mardi 12H.

Pendant la 1° étape, un bateau a mis le moteur pour rallier le port de Bandol (visible par la balise de positionnement) pour faire le plein de gazole. Il a été en communication téléphonique avec le Président du Comité de Course (ce qui était interdit par les IC), a repris la mer et a été classé sur cette manche alors qu’à l’arrivée à Bonifacio, il n’a pas passé la ligne d’arrivée comme prévu dans les IC. Au final, il figure sur le podium.

Pendant la 1° étape, des bateaux ont annoncé par VHF sur le canal officiel de la course (canal 72) qu’ils avaient eu une liaison par téléphone « Iridium » avec le PC course et que le temps limite d’ouverture de ligne était repoussé au mercredi 26 avril à 12H. Cela a rajouté encore à la confusion sur le temps limite et constitue une violation de l’interdiction de communication inscrite dans les IC.

Lors de notre arrivée à Bonifacio (7H30 le mardi 25 avril), le Comité de Course n’avait pas établi de pavillon bleu réglementaire sur le mat défini aux IC pour la ligne d’arrivée mais un chiffon mal identifiable. A 9H, un membre de l’équipage s’est présenté au local indiqué par les IC pour émarger. Le local était vide et fermé à clefs, aucun document n’était affiché. Cela a été inscrit à notre demande sur la main courante de la Capitainerie à 9h30. Nous nous sommes présentés à ce local à plusieurs reprises dans la journée, rien n’avait évolué. Ce n’est que dans la soirée qu’une feuille a été affichée à l’extérieur et nous l’avons signée immédiatement. Le lendemain, le Président du Comité de Course nous a informé qu’un concurrent avait déposé une réclamation contre nous pour défaut d’émargement. Il a refusé de nous dire quel concurrent avait fait cette démarche, ce qui est contraire à la règle 61.1 des RCV (Règles de Course à la Voile). Cette réclamation n’a jamais été instruite.

Lors du succinct briefing avant le départ de la deuxième étape, le Président du Comité de Course n’a donné aucune consigne sur la sécurité, en particulier en cas de vent fort, alors que Météo-France avait émis un BMS pour les zones Lion et Ouest Provence.

Au cours de la deuxième étape, nous avons fait escale à Marseille pour nous mettre à l’abri du mauvais temps. Nous avons utilisé le moteur auxiliaire du bateau et nous sommes amarrés à quai. Nous avons essayé de joindre le Président du Comité de Course à plusieurs reprises, en vain. Deux messages sur son répondeur sont restés sans suite.

Tard dans la soirée, nous avons pu joindre le président du club organisateur qui nous a indiqué que tous les bateaux étaient dans des ports et que la course était neutralisée. Il nous a également dit qu’aucun arbitre n’était au PC course et qu’il attendait leur décision le lendemain matin pour la suite de la course.

Le lendemain matin, le Président du Comité de Course était toujours injoignable. Le président du club organisateur a pu être joint, il nous a indiqué qu’il n’avait pas d’avis des arbitres, que selon lui la course n’avait plus de sens au plan sportif et il nous conseillait de ramener le bateau « tranquillement ». D’autres équipages ont reçu les mêmes recommandations.

Dans la nuit, à notre arrivée au Cap d’Agde, nous avons été pointé sur la ligne d’arrivée, vraisemblablement par le PC course alors que nous n’avions pas annoncé notre arrivée à la VHF (car nous pensions que toute la flotte était hors course) et qu’aucun membre du jury n’était présent sur place. Finalement, nous avons été deux bateaux seulement à être classés DNF sans avoir déposé de formulaire d’abandon.

Alors que tous les bateaux se sont amarrés et ont utilisé leurs moteurs auxiliaires, 7 concurrents ont été classés dans cette 2° étape.

Nous considérons que toute la flotte s’est mise hors course pour raison de sécurité en application de la règle 4 des RCV. En l’absence de mentions spécifiques dans les IC sur les conditions d’escale, l’utilisation du moteur auxiliaire constitue une infraction à la règle 42 des RCV et le fait de s’amarrer une infraction à la règle 45 des RCV.

Lors de la remise des prix, n’a été donné que le classement en temps compensé alors que l’avis de course prévoit (article 10) un classement en temps réel et en temps compensé. Par ailleurs l’article 10.4 du même avis de course prévoit un classement scratch sur le trajet Cap d’Agde -Bonifacio dont il n’a pas été question. Notre bateau, Chacha 3, figure dans le classement comme affilié à la SORAC alors que son propriétaire et l’ensemble de l’équipage sont licenciés et adhérents de l’ENAC et que l’inscription a été faite et payée par l’ENAC.

Aspects relationnels et conviviaux :

Cette régate avait un tarif très élevé (1100 euros dans notre cas) sans aucune commune mesure avec d’autres courses en Méditerranée bien plus prestigieuses. A ce prix là, nous pouvions espérer des réceptions « haut de gamme », une communication irréprochable et une réelle convivialité lors de l’escale à Bonifacio.

L’arrivée à Bonifacio s’est faite dans l’indifférence absolue, les deux jours sur place de même ; nous n’avons rencontré aucun responsable du yacht club local. Les représentants de l’organisation sur place et membres du bureau de la SORAC nous ont tout simplement ignorés, le Président du Comité de Course était remarquable par son absence et sa méconnaissance du programme.

En tout et pour tout nous avons été conviés à un simple et bref apéro à la terrasse d’un bar du port avec lecture d’un résultat provisoire manuscrit, sans possibilité d’y avoir accès. Un repas payant (18 euros par personne) était prévu ensuite ; nous en avons été prévenu par un autre équipage et à la dernière minute.

Nous avons informé de notre souhait d’y participer le « représentant de l’organisation sur place ». A notre arrivée dans le restaurant, il n’y avait pas de place pour nous et ce représentant ne s’est même pas « bougé de sa chaise » pour essayer de trouver une solution. C’est après l’arrivée à Bonifacio et par nos proches que nous avons appris que notre balise de positionnement avait cessé d’émettre au cours de la première étape.

Personne dans l’organisation ne s’en est préoccupé et c’est un de nos équipiers qui a du chercher la panne (cosses du fusible oxydées) et demander au comité de course de bien vouloir le remplacer. Finalement, c’est un autre équipage qui nous a donné un fusible de remplacement.

Nos proches nous ont fait part de leurs difficultés à obtenir des informations sur la course en raison de l’absence de mise à jour des sites Internet, tant de la SORAC que de la Transmed. Seul le positionnement satellite a fonctionné avec quelques erreurs minimes et une interface un peu complexe.

Chacha 3 a regagné son mouillage du Cap d'Agde dans la nuit du 30 avril au 1° mai aprés une deuxième étape fertile en rebondissements.

Le départ a été donné le jeudi 27 avril à 11H sous la citadelle de Bonifacio par un temps couvert et un vent faible de secteur ouest. Chacha a pris un bon départ, décalé au vent.

Rapidement des orages éclatent sur les montagnes Corses et générent un vent de 10 à 15 noeuds qui nous permet de sortir rapidement de Bouches de Bonifacio. Puis un temps pétoleux s'installe et dure toute la nuit et une bonne partie de la journée suivante.

Des dauphins nous rendent visite et nous croisons plusieurs poissons lune. Des hirondelles se posent sur le bateau, prennent un peu de repos avant de repartir. Nous sommes en tête avec Arvag et Chemoc.

Le vendredi 28 dans l'aprés-midi le Mistral s'installe enfin. Arvag croise un demi-mile devant nous, Chemoc est derrière. Au vu des prévisions météo inquiétantes pour le lendemain, nous décidons de regagner le continent directement en restant en bordure du Mistral. Nos concurrents directs font de même et le samedi 29 avril à 1H du matin nous croisons devant Arvag et commençons à creuser l'écart.

Dans la matinée, nous arrivons devant les iles d'Hyères. Notre poursuivant n'est déjà plus qu'un petit point à l'horizon et comme prévu par la météo le vent se renforce. Le bulletin du matin capté en VHF est clair: vent de force 7 à 8 se renforçant force 9 en fin de journée! Nous décidons de longer la côte et de s'abriter dans chaque baie.

Le cap Sicié est franchi sans encombre alors que nos concurrents ont disparu à l'horizon. Nous naviguons abrité jusqu'à la Ciotat et passons le Cap de l'Aigle vers 15H dans de fortes rafales et une mer forte avant de retrouver des conditions plus clémentes devant Cassis. Nous longeons ensuite les Calanques dans un vent trés fort et tourbillonnant, mais une mer maniable car nous sommes protégés par le relief au vent. Vers 18 H nous abordons la Rade de Marseille avec plus de trois heures d'avance sur nos rivaux. Nous sommes juste sous le vent de l'ile de Riou en direction du Planier.

Nous sommes alors cueillis par des bourrasques d'un vent trés violent qui soulève la mer en fumerolles tourbillonnantes. La mer est blanche d'écume et creusée de vagues abruptes et rapprochées. Les embruns piquent les yeux et marquent les visages. Sous trois ris et génois lourd largement enroulé Chacha progresse avec difficulté. Sagement notre Skipper, Philippe, que l'équipage a décidé de nommer "Commodore", décide de mettre bateau et équipage en sécurité à Marseille.

Nous tirons "des bords carrés" dans la rade sous des bourrasques qui font s'envoler la mer, jusqu'au vieux port où nous rentrons peu aprés 20 H au milieu des mouvements de ferrys. Aprés une bonne douche chaude, nous essayons de joindre les organisateurs de la régate. Le président du Comité de Course est injoignable et nous arrivons à joindre le président du club organisateur qui nous informe que tous les bateaux ont relaché entre Hyéres et la Ciotat et que la course est neutralisée.

Aprés une bonne nuit de récupération et aprés avoir vérifié tout le gréement et les voiles nous repartons le lendemain en fin de matinée pour rejoindre le Cap d'Agde en convoyage, la course n'ayant plus de sens car nous avons mis le moteur pour entrer dans le port de Marseille. Le retour se fera sans encombres dans un mistral qui faiblit rapidement au cours de la journée.

Nous avons accosté le 30 avril à 1H du matin après une aventure humaine et sportive enrichissante avec la satisfaction de la victoire en temps réél dans la première étape et l'établissement du temps de référence du record de la traversée Cap d'Agde-Bonifacio.

Nous sommes déçus par une organisation défaillante et bien peu conviviale.

Nous restons frustrés de cette deuxième étape que nous avons longtemps espérée gagner haut la main...mais le Mistral n'a pas voulu.

Nous sommes rentrés à bon port, c'est l'essentiel et il y aura d'autres régates.

Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus et encouragés dans cette compétition.


Vous pouvez consulter en détail ces photos sur le site de l'ENAC

Voici quelques images de Bonifacio et de l'équipage en détente avant de reprendre la mer pour la deuxième étape le jeudi 27 avril. Sur place nous avons trés peu d'informations par l'organisation qui est remarquable par son absence, mais il semblerait que nous soyons deuxième derriére Arvag en temps compensé de quelques dizaines de minutes.


Pour voir en détail les photos, allez sur le site de l'ENAC SVP.

Le Départ de la Transmed a été donné le samedi 22 avril à 16H devant Port Ambonne en direction de la Cardinale sud de Brescou.
Laurent nous a rapidement mis au point une tactique que l'équipage a appliqué avec rigueur, ce qui nous a permis de couper la ligne en tête sous spi et bien décalé au vent. Aprés un bref bord de spi Chacha 3 a enroulé la bouée de Brescou en tête de la flotte pour s'elancer vers la Corse.

Malheureusement dés la fin d'après-midi le vent s'est rapidement effondré pour nous laisser au large du Cap d'Agde dans une pétole pendant de longues heures. Avec la tombée de la nuit une petite brise de terre nous a permis de reprendre notre route.
L'obscurité sans lune nous a privé du contact avec nos adversaires et au petit jour, au large de la Camargue nous étions seuls sur la mer. Un rapide tour d'horizon nous a permis d'apercevoir quelques voiles loin derrière et rien devant.

La mer était d'huile et Chacha était entouré de centaines de dauphins et de quelques baleines.
Malgré le peu de vent le moral était au beau fixe.
Toute la journée du dimanche se déroula sous un beau soleil avec des vents variables faibles et Toto souvent en haut du mat pour repérer les risées. A la fin de journée le loch n'avait enregistré que 18 miles mais nos adversaires avaient tous disparus à l'arriére. Le soir, le vent d'est est enfin arrivé et c'est à 8 noeuds que nous sommes repartis vers la corse.

Toute la nuit et la journée suivantes se sont déroulées sans incidents dans un vent de secteur est oscillant entre 6 et 15 noeuds dans une mer formée. En milieu d'aprés-midi, à 80 miles des côtes, nous avons embarqué un passager clandestin: une mésange. Cet oiseau a passé un long moment à visiter le pont du bateau avant d'aller se réfugier dans le ciré de Laurent qui faisait la sieste dans le cockpit. Finalement elle alla s'installer dans la cabine du bateau.

En fin d'aprés-midi, nous apercevons les premiers sommets des montagnes Corses alors que nous sommes au large d'Ajaccio. Dans la nuit le vent a refusé et s'est renforcé jusqu'à 35 noeuds.
C'est en louvoyant dans les Bouches de Bonifacio que nous avons terminé ce parcours qui nous a conduit à couper la ligne d'arrivée à 7h30 du matin entouré de grands dauphins. Dans l'entrée du port de Bonifacio, notre mésange s'est evolée pour le maquis Corse, aprés avoir passé prés de 18 heures à bord.

Ce n'est qu'à cet instant que le Comité de Course nous a appris que nous étions les premiers. Aprés avoir amarré le bateau, l'équipage, fatigué mais satisfait de sa performance s'est retrouvé autour d'un solide petit déjeuner dans un bar du port.
Dans la journée nous avons remis le bateau en parfait état pour affronter la deuxième étape "le couteau (corse) entre les dents" .

En raison du retard pris dans la première étape par la plupart des concurrents, le départ de la deuxième étape est décalé au jeudi 27 avril à 11H.
 

Pour voir les photos en détail allez sur le site de l'ENAC