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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : Port de plaisance à Sète : André Lubrano défend les projets de la Région

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André Lubrano annonce un large sondage, dès le mois de mars, sur le projet du quai d'Alger.
Qui pourrait être, au besoin, amendé. DR

Midi Libre 26/02/2018

André Lubrano, élu PS à la Région, évoque le projet d'accueil des yachts qui fait des remous quai d'Alger.

Il rentre dans la mêlée comme du temps où il était talonneur. Le socialiste André Lubrano, élu à la Région, Sétois emblématique, a entendu les remarques autour du projet des méga yachts et annonce un grand sondage, début mars, pour savoir ce que la majorité des gens en pensent avant d'amender le projet. Mais il l'assure : Sète a besoin de ce projet et il ira au bout.

Le projet d'implantation des œméga yachts sur le quai d'Alger fait parler et fait des mécontents...

Je pars d'une philosophie simple : je veux un port pour tous. Sète a une chance énorme d'avoir trois ports et que ce soit la Région qui les gère. Maintenant, on a entendu ce qui s'est dit lors de la réunion publique...

De quoi vous faire changer d'avis ?

Evidemment non. Mais il faut bien comprendre que nous avons une mission de rentabiliser les quais. Ils n'ont pas vocation à rester vides car ils sont en très mauvais état et il convient de les rénover. La vocation des quais, qu'on le veuille ou non, c'est d'accueillir des bateaux.

Des bateaux de riches ?

Ah oui, j'ai entendu cette expression, cet œargument soi-disant, mais je ne comprends pas ce que cela veut dire. Utiliser ces quais pour accueillir des bateaux de plaisance, c'est une chance. Après avoir rénové Cayenne, on a aménagé le quai de la République, on va s'attaquer au quai Paul Riquet. L'argent se fait rare et depuis que la Mobil est partie le quai est en très mauvais état. Réparer 450 mètres de quai, c'est 4,5 M€.

Et le projet du quai d'Alger va donc rester à l'identique ?

Je le redis : on a entendu un certain nombre d'avis et on va continuer à sonder les Sétois à travers un questionnaire qui sera mis en ligne durant deux mois à compter du 1er mars. Au départ, l'idée était de capter un opérateur qui voulait s'installer en Méditerranée et on a saisi l'opportunité du binôme P & O et de l'Américain IGY Marinas.

Ils ont répondu au cahier des charges, comme à la nécessité d'aller sur le quai du Maroc lors d'Escale à Sète. Pour la région, pour le bassin, pour Sète, c'est important. Cela dit, on discute avec l'opérateur pour améliorer la rotation des bateaux. Mais nous n'arrêterons pas le projet car nous avons la mission de développer le port.

Quand les premiers bateaux seront-ils positionnés sur le quai d'Alger ?

Les travaux ne sont pas importants. Il faut amener l'eau et l'électricité. Il faut attendre la fin de l'enquête, on adaptera dans le courant de l'été et, à la rentrée, on lancera les travaux. Disons que début 2019 paraît être une date raisonnable.

Quid du bassin Orsetti ?

Quand le pôle passagers sera fait, l'entrée se fera par la route de Montpellier. La place Mangeot ne sera plus saturée comme elle l'est actuellement. Le quai Orsetti n'existera plus et l'esplanade sera à disposition des usagers.

Et les travaux sur la base Tabarly, au bout du môle ?

Tout est lancé, les architectes travaillent dur pour rénover cet endroit qui n'était pas à la hauteur de Sète.

Revenons aux méga-yachts, combien cela va-t'il rapporter à la Région ?

C'est difficile à dire mais c'est une somme importante. De l'ordre de 25 % des recettes de plaisance liées au port. Ce sont plusieurs centaines de milliers d'euros. Sans compter, bien sûr, tout ce que cela va engendrer indirectement dans l'économie. Moi, je serais commerçant, je commencerais à chercher un commerce par là-bas...

En tout cas, c'est autant d'argent que nous n'aurons pas à prendre dans la poche du contribuable, car il faut bien se dire que tout a un coût. Grâce à cela, on laisse au yachting classique et à la petite plaisance leur part.

Un port de riches, dit-on ? Mais cela permettra de ne pas augmenter le prix de la place à 122 € par an (plus 10 € facultatifs pour la SNSM). Les pêcheurs sont maintenus dans leur espace, le port de commerce s'étend et les résultats commencent à être là. Tout cela fait de l'emploi, de la richesse pour tous et des impôts en moins. Je ne voudrais pas qu'une poignée qui crie l'emporte sur la majorité silencieuse. On a vraiment de la chance que ces bateaux puissent stationner là grâce aux eaux profondes du port.

Estimez-vous que l'opposition est d'ordre politique ?

En tout cas, c'est une prise de position politicienne et je l'ai dit lors de la réunion publique : œVous vous trompez de combat car vous préparez les municipales.

D'ailleurs, vous en serez, vous, des municipales en 2020 ?

Non. J'ai laissé la place à Sébastien Denaja en 2014, ce n'est pas pour revenir en 2020. Et je suis comblé dans mes missions à la Région.*

YANNICK POVILLON


Sur tous les terrains
Tout le monde le sait, à Sète, la vie d'André Lubrano, alias Dédé, est particulièrement riche. Né à la Pointe Courte le 19 septembre 1946, il a été talonneur du grand AS Béziers et international du XV de France (il était de la grande épopée en 1972, lors de la tournée historique de l'équipe de France en Australie).

Jouteur, il est également double vainqueur du Grand Prix de la Saint-Louis en 1978 et, excusez du peu, neuf ans plus tard, en 1987. Deux ans plus tard, le patron-remorqueur, qui a commencé à travailler à l'âge de 13 ans et demi, se retrouve sur la liste de Jean-Lacombe. Il sera aussi 1er adjoint de François Liberti de 1996 (un an après l'invalidation de l'élection de Yves Marchand) à 2001.

Le socialiste de toujours sera ensuite dans l'opposition jusqu'aux dernières élections municipales, où il décide de laisser sa place après un mauvais score au premier tour. Elu à la Région en 2010 sur la liste de Georges-Frêche, il deviendra président du Cépralmar. Il a été réélu sur la liste de Carole Delga  en 2016. Il est alors chargé de la pêche et entre au conseil d'administration du port (EPR).



Publié le : Lundi 26 février 2018