Mercato des amiraux : la SNSM dans l'embarras

samedi 03 mars 2012

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Sujet : SNSM

Article publié le vendredi 2 Mars 2012

La publication, mercredi sur ce blog, d'un article sur le mercato des amiraux suscite un certain embarras au sein de la Société nationale de sauvetage en mer. J'annonçais que l'amiral Olivier Lajous devrait en prendre la présidence après son départ du service actif à l'automne prochain. La présidence de la SNSM est une fonction bénévole au sein d'une association. L'actuel président est l'amiral Yves Lagane.

Il allait sans dire que cette nomination se ferait au terme d'un processus régulier tel qu'il se pratique dans le monde associatif - c'est-à-dire une élection libre et ouverte. Manifestement, cela va mieux en le disant de manière explicite. L'amiral Lajous, une personnalité reconnue et populaire dans le milieu maritime, est donc aujourd'hui simplement candidat à ce poste. Et son élection, si elle intervient, se fera selon les règles en vigueur au sein de la SNSM.

Il va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant, que ce post (qui se basait sur des informations recoupées et non-démenties) n'avait aucune intention de nuire à la SNSM - association pour laquelle je conçois la plus vive admiration - ni à ses présidents, actuels et futurs.

Annoncer des nominations n'est pas un exercice sans risque. Je ne le fais qu'avec la plus extrême prudence, au risque d'être démenti par les faits. Il se trouve que depuis que je m'interesse sur ce blog au mercato des généraux (et des amiraux), mes informations ont rarement été dementies par les faits. Mais comme l'aurait dit monsieur de La Pallice, avant d'être nommé officiellement, on ne l'est pas encore ! C'est formellement exact. Toutefois, les procédures de nominations aux postes de responsabilité sont telles qu'elles sont connues souvent des mois avant d'être effectives. Mon rôle est aussi d'en parler, avec une liberté que les institutions, militaires ou associatives, ne peuvent pas légitimement se permettre. Chacun est ainsi dans son rôle.

Jean-Dominique Merchet
Source Marianne 2

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