InfoVent InfoMer
28-03-2024 à 16:42

ESE   9 Noeuds

Rafales   15 Noeuds

Température mer 11°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1058
  • Commentaire(s) : 10
InfoRigolo
Il n'y a pas d'endroit où l'on peut respirer plus librement que sur le pont d'un navire.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque
InfoMinisites

​Revue Presse Michel Tauler : "Le port d'Agde, c’est la locomotive de la station"

ML0218042021.jpg

Midi Libre 18/04/2021

Olivier RAYNAUD
Le directeur de la Sodéal revient sur le renouvellement pour 20 ans de la délégation pour la gestion des ports, les projets, mais aussi l’épisode des campings municipaux.

Lors du dernier conseil municipal, la Sodéal a été reconduite pour 20 ans dans la gestion des ports du Cap-d’Agde. C’est une satisfaction, on imagine.Oui, d’autant que sept dossiers de candidature avaient été retirés au préalable et que le cahier des charges édité par la municipalité était très contraignant. Il a éliminé, de fait, les entités qui n’étaient pas compétentes et celles qui étaient, disons, essentiellement motivées par l’appât du gain.

D’autant que la redevance annuelle que vous devrez verser à la ville d’Agde va doubler et atteindre plus de 700 000 €…

Ce que la société peut tout à fait supporter. Le chiffre d’affaires de la Sodéal avoisine les 9 millions d’euros. Il y a aujourd’hui 4 200 anneaux, ce qui nous positionne dans les trois premiers ports européens. Mais la gestion est capitale dans ce schéma, car quand tu as bouclé ton exercice, on ne gagne rien !Précisez…

On est resté sur un prix moyen des anneaux (il est de 1 775 € annuels sur le port principal, NDLR), sans augmenter les prix. Pourquoi ?

Parce que l’on n’offre pas d’autres prestations que les services de base dus aux plaisanciers.Si on vous suit bien, l’objectif est maintenant d’investir massivement dans les équipements du port ?Il faut avant tout garder à l’esprit que le port, c’est la locomotive touristique de la station.

Il a 50 ans, mais c’est le premier équipement que l’on a construit au Cap-d’Agde. C’est autour du port que l’on a bâti la station et je pense qu’à ce titre, les enjeux ont été bien perçus dès le départ. Pour vendre la destination, les premiers éléments que l’on met en avant, ce sont la plage et le port. Ceci étant, ce port, il faut le moderniser, vous avez raison. L’un des premiers objectifs est de le rendre connecté.

C’est une demande de la commune. Pour y parvenir, nous allons devoir dans un premier temps améliorer les réseaux, qui eux aussi ont 50 ans. On va massivement investir dans les cinq ans qui viennent, ce qui permettra notamment de s’adapter aux nouveaux enjeux environnementaux, avec la maîtrise de l’électricité et de l’eau, notamment. Le port connecté va permettre cela, d’offrir une vision globale de l’activité du plaisancier.

1 300 anneaux seront connectés dans les cinq ans qui viennent.Quels sont les autres axes d’amélioration ?

Nous allons augmenter les niveaux de service pour une meilleure attractivité. Aujourd’hui, le réseau WiFi est, par exemple, obsolète, alors qu’il doit couvrir l’ensemble du port. Il faut aussi améliorer l’accessibilité aux installations et mettre en avant le patrimoine du territoire auprès des plaisanciers, au travers de la communication, de l’info en temps réel. Connecter le port à la ville.

Permettre, par exemple, de réserver un court de tennis ou une partie de golf depuis son bateau. La concurrence, notamment avec les ports espagnols, se joue aussi sur ces services.

Pour finir, un mot sur les campings de la Clape et de la Tamarissière. C’est la Sodéal qui les gérait avant que la Ville et la société ne mettent un terme au contrat, fin 2020. Est-ce un désaveu de votre gestion ?

Non, je ne pense pas. Notre vrai métier, c’est gestionnaire de port et pas de vendre de l’hôtellerie de plein air. On est arrivé à un degré de compétence qui nous a un peu dépassés et un manque financier qui ne nous a pas permis de faire les investissements nécessaires pour mettre les campings au goût du jour, notamment par rapport aux gros outils, les campings 5 étoiles que l’on peut trouver autour de nous.

Je précise qu’en tant que gestionnaire, on a toujours tenu notre rang, jamais rendu des comptes négatifs dans le cadre de la gestion de la Sodéal en général. En revanche, on ne gagnait plus d’argent aux niveaux des campings, sachant aussi que l’on versait 1,3 million d’euros de redevance annuelle à la Ville.


Publié le : Dimanche 18 avril 2021

​Revue Presse Michel Tauler : « Créer une marque » Cap-d’Agde

ML0227012015.jpg

Midi Libre 27/01/2015

Recueilli PAR MÉLISSA ALCOLÉA
Entretien avec le nouveau directeur de la Sodeal.  

Costume bien mis, un petit côté dandy, Michel Tauler, 58 ans, vient d’être nommé directeur exécutif de la Sodeal, société d'économie mixte qui gère notamment les ports d'Agde. Stratège politique pendant des années en Île singulière, il fait son retour sur ses terres.

Né à Marseillan, vous êtes ici un peu chez vous. Comment vivez-vous ce retour ?

Je suis ravi. C’est une chance. Et ça me permet d’apporter l’expérience que j’ai accumulée aux côtés de Blanc à la Région et de Commeinhes à Sète...

Justement, vous avez un parcours plus politique qu’économique, quelle est votre mission à la tête de la Sodeal ?

Gilles d’Ettore m’a confié la direction de la Sodeal, bras armé de la politique touristique et économique de la ville d’Agde. C’est ma mission de la développer en partenariat avec l’office de tourisme. C’est une mission formidable et intéressante. Et même si je ne suis pas issu de la formation Sem (Société d’économie mixte, NDLR), j’ai déjà mené des missions économiques avec la Région. En 1988, aux Jeux olympiques de Séoul, on avait fait venir des entreprises et des producteurs locaux, on s’est servi de l’événement pour vendre l’appellation Languedoc- Roussillon. On a continué en 1992 à Barcelone (...) En 1996 à Atlanta, en 2000 à Sydney.

Ensuite, vous avez été pendant onze ans directeur de cabinet du maire de Sète François Commeinhes. Vous êtes sûr que la politique ne va pas vous manquer ?

Non. Ici, le maire est très impliqué pour sa commune et son territoire, il veut y installer une marque autour de la station, cela fait partie de la mission qu’il m’a confiée (...) L’idée est d’utiliser l’outil de la Sodeal pour amener une plus-value.

Quelle est votre ambition à travers ce poste et au-delà quelle sera votre touche personnelle, votre patte ?

Mon ambition, c’est de servir le territoire, via le port, l’économie, le tourisme (...) Il y a déjà une destination touristique qui compte, ils n’ont pas eu besoin de moi pour cela. Alors ma motivation forte, c’est de créer une marque, de la nourrir, de la développer. Avant la virgule du Nike, il a fallu beaucoup d’investissement, de lobbying. On a des atouts. J’ai la chance de bien connaître le territoire (...) Une marque, c’est aussi une réputation à enrichir en travaillant avec les acteurs professionnels concernés.

Avez-vous déjà une idée des gros dossiers qui vous attendent ?

Non, il est trop tôt. Je salue le travail fait par mon prédécesseur (Thierry Boucher, parti à la Sebli, NDLR). Il nous laisse un outil à l’équilibre. On me parle d’économie, de baisse des dépenses, mais je voudrais accompagner cela par une augmentation des recettes. Et c’est ma volonté de ne pas aller chercher les fonds publics pour renflouer les caisses de la Sodeal.

Pour vous, c’est une première, un poste de dirigeant comme celui-ci ?

Oui. Mais je ne suis pas en première ligne, il y a un conseil d’administration qui saura me juger. Je suis rentré avec beaucoup d’humilité, j’écoute, je me nourris, je m’informe, le temps me jugera, je n’ai pas pour habitude de fuir mes responsabilités.

Vous aviez plutôt l’habitude d’évoluer dans l’ombre. Être dans la lumière, ça aussi c’est nouveau...

Le seul soleil que je verrai ce sera sur la plage quand j’irai. Je suis directeur général délégué, je reste derrière un président et derrière mon employeur. Il m’a confié une mission qui me plaît mais ce n’est pas pour être dans la lumière. Je reste un technicien avec un devoir qu’on m’a confié.

Son CV

Né à Marseillan, Michel Tauler est entré à la Région en 1988, aux côtés de Jacques Blanc, en tant que chargé de mission. Il œuvre pour la promotion de la région. Il y restera jusqu’en 2002. Cette année-là, entre les deux tours des législatives, il rejoint le candidat François Commeinhes et devient dans la foulée son directeur de cabinet à la mairie de Sète. Un poste qu’il occupera pendant 11 ans. En 2013, il accepte la proposition faite par Élie Aboud et dirige sa campagne pour les municipales à Béziers. "Mon seul échec politique", dit-il. Récemment, il a aussi dirigé la campagne de Commeinhes pour les sénatoriales et était son attaché parlementaire jusqu’à sa nomination à la Sodeal.
Il est aussi le cousin du directeur de cabinet de Gilles d’Ettore, Jérôme Cavaillès.


Publié le : Mardi 27 janvier 2015

​Revue Presse Vétusté des équipements portuaires, disfonctionnements dans la gouvernance... la Chambre régionale des comptes épingle la gestion de la Sodéal

ML01280923.jpg

Midi Libre 28/09/2023

En charge de la gestion des ports du Cap d’Agde, mais aussi des deux campings municipaux de la Clape et la Tamarissière jusqu'en 2021, la société d’économie mixte a été auditée par la chambre régionale des comptes sur la période 2017-2022. Les conclusions de ce rapport sont sans concession.

C’est un pavé de 80 pages qui fera immanquablement des vagues dans le port du Cap d’Agde. Un rapport édité par la chambre régionale des comptes, qui a été présenté aux élus du conseil municipal cette semaine et qui n’est pas tendre, c’est le moins que l’on puisse dire : ni avec les instances dirigeantes de la Sodéal, ni avec la, municipalité elle-même, actionnaire majoritaire de cette SEM.

Un audit où l’anonymat des personnes a été respecté, mené sur la période 2017-2022, dont nous publions ici les grandes lignes.

Une gouvernance pointée du doigt "La gouvernance se caractérise par un déficit de contrôle des actionnaires", estime la CRC. En l’occurrence la ville d’Agde, actionnaire à 73 % de la Sodéal et l’agglo Hérault-Méditerranée, à un degré moindre (un peu moins de 7 %). "Alors que le niveau d’information produit par la Sodéal à travers les rapports d’activité apparaît peu satisfaisant, les actionnaires n’émettent aucune observation et désertent les instances de direction." Au sein même de la société, la Chambre s’interroge sur les fonctions des uns et des autres.

"Si la société a, en apparence, choisi de fusionner les fonctions de président et de directeur général, en réalité, le PDG délègue depuis 2015 toute la direction générale de la société au directeur général délégué, titulaire d’un contrat de travail." Ce qui ferait de ce dernier "un mandataire social", ce que réfute la Ville dans les réponses adressées en annexe. Les conditions d’exercice du directeur général délégué de la Sodéal sont également mises en exergue.

Et elles sont pour le moins avantageuses, avec notamment un salaire XXL : "sur la période sous revue, la rémunération brute globale versée au directeur général délégué a augmenté fortement (+ 50 % entre 2018 et 2021), passant de 115 236 € en 2017 à 172 643 € (primes diverses comprises, NDLR) en 2021, alors que parallèlement les objectifs (de la société) n’étaient pas atteints." Le DG délégué avait aussi la possibilité de reporter des jours de congé, "qui lui ont permis “d’épargner” 236 jours depuis son recrutement à la Sodéal et qui lui ont déjà ouvert droit à une indemnisation de 36 293 € pour 93 jours en 2021", est-il mentionné. Un fonctionnement "irrégulier" pour la Chambre régionale des comptes, ce dont convient également la présidence de la SEM et la ville d’Agde, mais pas l’intéressé, qui conteste ce point.

Des équipements mal gérés Jusqu’en mai 2021, la Sodéal gérait en plus des ports de plaisance les deux campings municipaux de la Clape et de la Tamarissière, gestion qui a depuis été confiée à la société Cottage Parks Méditerrannée, qui a déjà investi lourdement dans ces équipements, comme le souhaitait la municipalité. Ce qui n’a pas été le cas de la Sodéal pendant des années.

"Cette activité (de gestion des campings) se caractérisait par une absence préjudiciable de pilotage et par un niveau d’investissement inadapté pour maintenir les campings attractifs" est-il stipulé dans le rapport. La Sodéal, qui n’a pas jugé bon de nommer un directeur des campings, pas plus qu’un chargé de marketing "durant quatre saisons consécutives", est accusée "de gestion lacunaire", ayant "contribué à accroître les pertes de cette activité, conduisant à la résiliation anticipée de la concession cinq ans avant son terme."

Dans ses écrits, l’organise de contrôle parle même de "résultats déficitaires pérennes" et de "potentiel inexploité." Mais les campings ne sont pas les seuls concernés. La gestion du port est également dans le viseur des collaborateurs de la Chambre des comptes. "Les installations sont dans un état de vétusté inquiétant. Cet état de dégradation, notamment des quais ouverts au public (le quai de la Trirème est pris en exemple, ainsi que le quai d’accueil, NDLR) est partiellement la conséquence du défaut d’investissement imputable à la Sodéal."

Dans son rapport, la CRC évoque des possibilités de développement de l’activité, "dans un contexte de vieillissement des installations portuaires : restructuration des emplacements, revalorisation des tarifs (qui ont toutefois été augmentés de 12 % en 2023, NDLR) et facturation au réel des fluides", ce dernier chantier ayant été lancé. Rentabilité et sous-investissement Le déficit d’investissements structurels revient souvent dans le rapport.  Ce qui a au moins un effet positif sur les comptes de la Sodéal, plutôt bons ces dernières années. "Le résultat net s’améliore de manière conjoncturelle, passant de 372 000 € en 2017, à 922 000 € en 2021, à la faveur d’un produit exceptionnel d’1,2 millions € dégagé dans le secteur portuaire", explique la Chambre des comptes.

Qui ajoute néanmoins "que ce résultat global positif est intervenu dans un contexte de sous-investissement, la Sodéal ne respectant pas ses obligations contractuelles. La question de l’équilibre d’exploitation se pose ainsi au-delà de 2021, dans le cadre d’une nouvelle concession imposant 20 millions € d’investissements au délégant, auxquels s’ajouteront des travaux de sécurisation urgents. La société, pour ce faire, devra accroître sa capacité d’autofinancement et donc avoir une gestion plus dynamique des produits du port." A lire vendredi 29 septembre : le débat entre élus agathois après la présentation de ce rapport et l'avenir de la Sodéal en question.  

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 28 septembre 2023

​Revue Presse Au Vieux-Port, la nouvelle estacade a été inaugurée

ML01280423.jpg

Plaisanciers et professionnels sont venus constater le côté pratique de ce nouveau bassin d'accueil

Midi Libre 28/04/2023

Cet équipement, situé près de la capitainerie, fait office de ponton d’accueil et permet les escales hivernales des unités de plus de 11 mètres. Un investissement de plus de 850 000 € hors taxes qui va faciliter la vie des usagers, comme des professionnels.

Une bonne partie du petit monde de la plaisance agathoise s’était donné rendez-vous vendredi matin au Vieux-Port du Cap d’Agde. C’est ici en effet que la Sodéal, la société d’économie mixte qui a en charge la gestion des ports de la station, a inauguré sa nouvelle estacade.

Un chantier de 852 000 € hors taxes, "qui permet d’embellir, mais aussi de restructurer l’entrée du port dans sa globalité", rappelait il y a quelques semaines Laurent Bourriquel, le directeur des ports.

Des pontons qui suivent les variations du niveau de l'eau

D’un point de vue purement technique, ce bassin constitué de plusieurs pontons est autonome en cas de montée des eaux. Les différents éléments qui y sont rattachés ne sont plus arrimés au quai, comme c’était le cas par le passé et coulissent au gré des mouvements de la mer, offrant ainsi une plus grande sécurité aux usagers, notamment par vent d’Est.

Bref, "une estacade moderne, qui va non seulement profiter aux plaisanciers, mais servir aussi de point de ralliement lors des régates ou de zone de délestage pendant le salon nautique", résumait le président de la Sodéal, Stéphane Hugonnnet, qui rappelait une fois encore qu’il ne s’agissait en aucun cas "d’anneaux supplémentaires" disponibles à l’année.

Le port connecté, le projet de demain Pour la Sodéal et la ville d’Agde, ces travaux sont en quelque sorte la première pierre d’un projet de rénovation du port qui va mobiliser d’importants moyens financiers dans les quinze prochaines années.

Avec comme fil conducteur, la volonté de miser "sur le port connecté", rappelait le maire d’Agde, Gilles D’Ettore.

"Nous subissons cette année une hausse très importante du prix de l’électricité. L’eau suivra bientôt et cela impacte très fortement les budgets des sociétés et des collectivités. Le port connecté permettra demain d’installer des bornes individuelles sur les pontons afin que chaque plaisancier paye ce qu’il consomme réellement (aujourd’hui, le paiement est forfaitaire) avec l’objectif de faire baisser les coûts d’appontement. La transition écologique, nous y sommes."

Olivier Raynaud


Publié le : Samedi 29 avril 2023

​Revue Presse Un nouveau bassin d'accueil en cours d'aménagement

Midi Libre 17/04/2023

Détruite il y a 18 mois, l’ancienne estacade est remplacée par un véritable bassin mobile, qui permettra d'amarrer temporairement des unités de plus de 11 m. Un équipement qui servira aussi d'escale hivernale, avec de nouvelles rentrées financières à la clé pour la Sodéal, la société gestionnaire des ports du Cap d'Agde.

Elle n’est pas passée inaperçue, la longue barge de la société monégasque Trasomar, qui a œuvré dans l’avant-port du Cap d’Agde durant près de trois semaines. Un bateau de 60 m sur 22 de large qui, avec ses quatre treuils hydrauliques, était chargé d’enfoncer une bonne vingtaine de tubes dans le sable. Tubes qui vont servir d’appui aux aménagements souhaités par la Sodéal pour remplacer l’ancienne estacade en béton installée il y a une cinquantaine d’années tout près de la capitainerie et à laquelle les bateaux qui le souhaitaient pouvaient s’amarrer le temps d’effectuer les démarches administratives nécessaires.

Pas d'anneaux supplémentaires disponibles à l'année. Un chantier de 852 000 € hors taxes, qui permet d’embellir, mais aussi de restructurer l’entrée du port dans sa globalité. "Ce bassin assurera non seulement un meilleur accueil des plaisanciers, mais permettra aussi de commercialiser des escales hivernales, ce que nous ne faisions pas par le passé", explique le directeur des ports, Laurent Bourriquel. "Mais il ne s’agit en aucun cas d’anneaux disponibles à l’année", prévient de son côté le président de la société, Stéphane Hugonnet, pour éviter toute méprise et donner de faux espoirs aux plaisanciers en attente d’un anneau.

Une digue mobile pour abriter le bassin du clapot Techniquement, ce bassin sera totalement autonome en cas de montée des eaux. C’est-à-dire que les différents éléments qui y seront rattachés ne sont plus arrimés au quai, comme c’était le cas avant, et qu’ils coulisseront le long des tubes au gré des caprices de la Méditerranée. Une solution plus sécure, couplée à la mise en place d’une digue mobile sur mesure, fabriquée en Italie, qui assurera un plan d’eau calme et stable à l’intérieur même de ce bassin, qui pourra accueillir simultanément de belles unités : "une dizaine de bateaux de 11 m, dix de 13 m, deux de 15 m et deux de 18 m, sans oublier la vedette de la SNSM et les bateaux de service du port", énumère Stéphane Hugonnet, pour mieux situer la portée de cet investissement.

Lundi 20 mars, les pontons en aluminium seront installés par le prestataire, la partie brise-clapot arrivant à Agde le 23. "Dans tous les cas, la livraison et la mise en service sont prévues mi-avril, pour les premières escales", assure Laurent Bourriquel.


Publié le : Mercredi 26 avril 2023

​Revue Presse Au Centre-Port, les parkings redeviennent payants à partir de samedi 15 avril : Gilles D'Ettore s'en explique

ML01160423.jpg

Au Centre Port, les caisses automatiques reprennent du service ce week-end © Midi Libre

Midi Libre 14/04/2023

Instaurée il y a 14 ans, cette mesure est désormais actionnée durant cinq mois et demi, pendant la saison touristique. Avec une ligne directrice : que les touristes participent eux aussi à l'effort collectif.

L’ancien maire socialiste Régis Passerieux l’avait envisagé en 1991, avant de se raviser face à la fronde des commerçants de la station. C’est finalement son successeur, Gilles D’Ettore, qui le premier aura mis fin à la gratuité du stationnement au Cap d’Agde en été.

D’abord sur le Centre Port en 2009, mesure qui concernait 1 200 places entre la mi-juin et la mi-septembre, puis sur les parkings de la plage Richelieu en 2015, avec un forfait journalier. En parallèle, sur le port, le stationnement devenait payant à partir du 1er juin, mesure élargie en 2016 à la période du 1er mai au 30 septembre.

Des tarifs à la hausse dès ce week-end Comme cela a été officialisé en conseil municipal cette semaine, le retour du stationnement payant est effectif depuis ce samedi 15 avril.

Et si l’heure gratuite est maintenue, ces deux semaines supplémentaires par rapport à l’an passé ce qui porte le total à cinq mois et demi ne feront pas, on s’en doute, le bonheur des vacanciers du printemps, contraints de passer à la caisse, ce qui est d’ailleurs l’état d’esprit de la municipalité : faire participer les touristes à l’effort collectif. Aussi, dès ce week-end, les tarifs ont été augmentés.

De l’ordre par exemple de 20 % pour le quart d’heure de stationnement, qui passe de 0,50 centime d’euros à 0,60 centime, portant l’heure à 2,40 €. Gaz, électricité, c'est 3 millions € de plus en 2023 Une hausse que le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, assume totalement et met sur le compte "de l’inflation.

Quand on sait que l’électricité et le gaz vont coûter trois millions d’euros de plus à la Ville en 2023, c’est ça, la réalité.

Idem pour la restauration scolaire, dont les prix du prestataire (amortis pour le moment par la municipalité, NDLR) ont augmenté de 17 %. Si on n’applique pas l’inflation sur les parkings, on perd de l’argent." Cette hausse des tarifs, qui va aussi s’appliquer aux barrières du village naturiste, devrait permettre de à la municipalité de récolter 200 000 € supplémentaires.

Olivier Raynaud


Publié le : Dimanche 16 avril 2023

​Revue Presse Pour limiter la consommation d'eau et d'électricité, les ports à l'heure des bornes intelligentes

ML01080423.jpg

Midi Libre 08/04/2023

Les ports lauréats du premier appel à projets "Transition numérique des ports de plaisances", financés à hauteur de 1,2 M€ par l'Etat et la Région sont dévoilés ce vendredi 7 avril.

Consommer moins d'eau et d'électricité ?

La sobriété énergétique est l'affaire de tout le monde et des ports de plaisance en particulier. Ils représentent, rien que pour l'Occitanie, 35 ports maritimes et 17 fluviaux pour 30 000 anneaux dans la région. Soit des dizaines de milliers de personnes concernées.

Pour les accompagner, l'appel à projets "transition numérique des ports de plaisance d'Occitanie", portés à même hauteur financière par l'Etat et la Région, soit 1,2 M€ en tout, dans le cadre du plan Littoral 21, vient de dévoiler ses lauréats ce vendredi 7 avril.

Soit huit communes (*) engagées dans la modernisation et qui ont presque toutes en commun le souhait d'avoir recours à des bornes intelligentes pour limiter les consommations.

Avec l'appui de l'UVPO (Union des villes portuaires). "Mesurer qu'elle est la consommation précise de chacun"

"Notre projet de bornes intelligentes s'appelle Smart green, pour le moment elles ne sont pas opérationnelles mais c’est un des éléments du projet que nous défendons : nous pourrons ainsi mesurer qu'elle est la consommation précise de chacun et facturer au réel plutôt qu’au forfait pour encourager les consommateurs à l’économie" développe par exemple Robert Crauste, le maire de Port-Camargue, station balnéaire lauréate et qui empoche le plus gros chèque, soit 363 000 €.

"Aujourd’hui, des gens vivent sur les bateaux de façon plus longue, ils ont équipé leur navire avec de l’électroménager, des climatiseurs, la consommation flambe comme le prix de l’énergie" poursuit celui qui gère le plus grand port de plaisance d'Europe avec plus de 5000 anneaux.  "L'idée c'est aussi de protéger la biodiversité par la construction de box sanitaires pour les effluents et éviter les rejets en mer" complète Jean-Romain Brunet, le directeur du port gardois.

"Les Pyrénées-Orientales souffrent de sécheresse plus qu'ailleurs, nous allons aménager ces bornes intelligentes sur le bassin donneur pour offrir des services aux plaisanciers" abonde de son côté Stéphane Loda, le maire de Canet-en-Roussillon, 1400 anneaux, heureux des 155 000 € d'aide.

Une idée également adoptée à La Grande-Motte, 1650 places de bateau, lauréat à hauteur de 259 000 €, dont le premier magistrat Stephan Rossignol entend proposer 400 anneaux supplémentaires et 500 logements.

Mais c'est globalement pour insuffler une "dynamique de transformation globale de ces vitrines et moteurs du développement économique du littoral d'Occitanie" comme l'indique le préfet de région Pierre-André Durand, que l'appel à projet a été lancé.

Soit développer des services numériques adaptés à l'ensemble des usagers, plaisanciers comme population locale et touristes, "pour optimiser les dépenses énergétiques dans un contexte d'inflation et de raréfaction des ressources".

La suite ?

Un point d'étape précise Didier Codorniou, Premier vice-président de la Région chargé du littoral, qui évoque aussi l'avenir. "Ce sont des montants importants pour des réponses adaptées en termes de transition numérique et environnementale" rappelle-t-il.

"C'est bien de les revoir pour savoir si l'on peut dupliquer ces modèles, c'est un enjeu du plan Littoral 21.

Nous nous adaptons, numérique, verdissement des ports, demain, peut-être, un nouveau carburant avec l'hydrogène". Et un futur appel à projet avec l'Etat, là encore de 1,2M€ qui sera défini en juin, peut-être sur la question de l'eau.
   
Yanick Philipponnat


Publié le : Lundi 10 avril 2023

​Revue Presse De retour au port, François Alicot a couvert 51000 milles lors de son tour du monde

ML01110323.jpg
Elizabeth, la soeur de François, l'a accompagné pour la traversée du Pacifique. D.R.

Midi Libre 11/03/2023

A bord de Zulù, son 38 pieds, l’ancien patron de la voilerie et sellerie Tramontane, sur la zone technique du Cap d’Agde, vient d'achever un périple de 15 mois autour du globe. Avec, évidemment, de très beaux souvenirs dans la cale.

Une dernière étape, depuis l’île de Sainte-Hélène, au large de la Namibie, jusqu’au Cap d’Agde. Soit 41 jours de mer sans discontinuer et un marin, François Alicot, qui a perdu 5 kilos durant ce seul trajet. "On a remonté l’alizé à partir de l’équateur.

On navigue au près (le vent soufflait sur le côté du bateau, NDLR), c’est-à-dire que le voilier gite pas mal, ça tape, c’est inconfortable… Pour le coup, on a vraiment navigué ! " Un serpent de quatre mètres s'invite dans le voilier en Australie. C’était d’ailleurs l’objectif de l’ancien patron de la société Tramontane : réaliser un tour du monde en un peu plus d’un an, avec escales.

Sur la coque de son Zulù, voilier de 38 pieds, quatre lettres : NYJS, pour “No yachting, just sailing” (en gros, pas de navigation de plaisance, juste la voile), qui annonçait la couleur. "Je venais de vendre mon entreprise. Mon épouse et mes enfants étaient d’accords, c’était le bon moment. Ce voyage était en quelque sorte l’aboutissement du travail de ma vie."

Le marin est aguerri, il a déjà remporté plusieurs régates en équipage, à fond dans son projet. Mais pour des questions d’assurance, pas question pour autant de partir seul à l’aventure. Bernard Marty, de Lanzarote au Panama puis dans l’océan indien, et Philippe Nayraud, du Cap, en Afrique du Sud, jusqu’au Cap… d’Agde, deux anciens clients devenus des amis, ont été les équipiers de François sur deux des six étapes prévues.

Guy Grasset était le compagnon du début, jusqu’aux îles Canaries. "Et ma sœur Elizabeth m’a aussi accompagné", apprécie le frangin. "Elle a fait tout le Pacifique avec moi, de Panama à Tahiti, puis jusqu’à Darwin." Avec une belle frayeur à l’arrivée en Australie, lorsqu’un serpent de plus de quatre mètres s’est invité à bord. "Il est entré dans le bateau, a fait son petit tour, puis est reparti comme il était venu. Mais ça m’a perturbé un moment", reconnaît le capitaine.

La magie de la Polynésie et de l'océan indien Un tour du monde, c’est une introspection, de belles images surtout. "On a visité les îles Marquises, c’est magnifique. Nous sommes restés un mois à Tahiti, j’ai d’ailleurs fêté mes 60 ans là-bas ! " Les îles Coco, Rodrigues, La Réunion ont agrémenté la traversée de l’océan indien.

Avant le passage musclé du cap des Aiguilles, tout au sud de l’Afrique, celui du cap de Bonne-Espérance, puis la remontée vers l’Europe. Durant ce périple, François a aussi eu le bonheur de célébrer les fêtes de fin d’année le premier Noël aux Canaries en 2021, le second à Cape Town il y a trois mois en famille. Avant de la retrouver dimanche dernier, à son arrivée dans l’Hérault. "On a couvert 51 000 milles nautiques (soit 92 000 kilomètres) en respectant le planning établi, sans véritables galères ni grosses avaries." Fier d’avoir accompli "ce challenge, qui clôt en quelque sorte ma vie de marin." 

Olivier Raynaud


Publié le : Samedi 11 mars 2023

​Revue Presse On a inauguré la Maison de la mer

ML01151222.jpg

Midi Libre 15/12/2022

Neuf mois ont suffi pour construire ce bâtiment flottant, qui accueille les équipes de l'aire marine protégée de la côte agathoise.

Directeur du milieu marin en mairie d’Agde, Renaud Dupuy de la Grandrive affichait un large sourire mercredi, au pied de la Maison de la mer, qui abrite depuis quelques semaines l’équipe de l’aire marine protégée de la côte agathoise. "Agde est d’ailleurs l’une des rares communes à être dotée d’un tel service", s’est félicité le maire Gilles D’Ettore, qui accueillait pour l’occasion une cohorte d’officiels représentant les différents financeurs de ce projet d’1,7 millions €, financé pour moitié par la Ville.

Un bâtiment en bois qui repose sur un caisson en béton

Pour remonter l’historique du dossier, il faut revenir à 2018, dans la mouvance des projets concernant la faisabilité d’installation d’établissements flottants – Gruissan pour de l’habitat touristique flottant, Sète et sa capitainerie – en région Occitanie. Les fonds de l’Europe (400 000 €), l’État, via le Plan littoral 21 (200 000 €), la région Occitanie (130 000 €) et le département de l’Hérault (130 000 €) étant au rendez-vous, sans oublier un prêt vert à moins d’1 % d’intérêts délivré par la Banque Postale, les architectes du cabinet d’architecture montpelliérain Imagine et la société aveyronnaise Carré de Vie ont planché sur le sujet.

Et opté pour un caisson en béton (flottant donc) rattaché au quai et un bâtiment à ossature bois. Une belle réalisation, qui a vocation à ne pas demeurer dans l’ombre, "car elle va nous permettre de poursuivre non seulement les opérations de sensibilisation menées auprès du public et des scolaires en particulier, mais aussi la politique de préservation de l’aire marine protégée", rappelait Gilles D’Ettore. "Il faut faire prendre conscience à chacun, y compris aux touristes, que la mer recèle des enjeux écologiques importants."

Pour Denaja, " il faut penser global et agir local"

Outre les bureaux administratifs, plusieurs salles techniques, d’animation pédagogique donc, mais aussi un ponton pour l’accostage des bateaux ont été aménagés. "Là, nous sommes dans le positif, le proactif, plus que dans la culpabilisation (écologique) " s’est félicité le conseil départemental Jean-Louis Gély, tandis que Sébastien Denaja, qui représentait Carole Delga, la présidente de Région, évoquait "la fragilité de la Méditerranée. Il faut la protéger et c’est un enjeu partagé de la rive nord à la rive sud. Il faut penser global, mais aussi agir local. " Un bon exemple flotte désormais à deux pas de la capitainerie.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 15 décembre 2022

​Revue Presse Compte rendu Conseil Municipal Agde Juste Verte Sure

La gestion des ports par la SODEAL

Lors de ce conseil une augmentation arbitraire de 12% des tarifs des places de ports gérés par la SODEAL a été décidée.

Pour les professionnels (accastilleurs, chantiers navals, balades en mer, stages de voile…), ils devront s’acquitter des nouveaux montants, majorés de 30%, mais aussi subir des hausses sur l’occupation de la zone technique, donc de leur outil de travail (stationnement à terre des bateaux en carénage notamment) de plus de 400 % !

Pour les particuliers plaisanciers, c’est également le coup de massue.

Ces hausses se justifieraient par l’augmentation des coûts des matières premières, énergie et salaires de la SODEAL.

Nous nous sommes insurgés contre ces mesures :

La hausse des charges réelles attendue n’est pas aussi significative que cela quand on compare les charges réelles 2021 et les charges budgétées qui nous ont été présentées pour 2023 intégrant ces augmentations. En tout cas elle ne justifie pas à elle seule une telle augmentation ; la réponse est ailleurs, et plus précisément dans les investissements prévus et budgétés par la SODEAL, investissements qu’elle n’a jamais réalisés, malgré une obligation contractuelle. Elle compte bien rattraper son retard aujourd’hui, en faisant financer tout cela par les usagers, pris en otage et véritables variables d’ajustements budgétaires ! Mr la maire n’a d’ailleurs pas désapprouvé cette analyse lors de ce conseil, arguant simplement qu’il est temps d’investir et qu’il préfère le faire en temps de crise ! 

Preuve supplémentaire : pourquoi les tarifs des autres ports similaires de la Méditerranée (Port Camargue, La Grande Motte…) n’appliquent-ils pas une telle augmentation, et ont pourtant en moyenne des tarifs inférieurs de 20%? Ces ports ne connaissent-ils pas les mêmes contraintes de fonctionnement, ne subissent-ils pas aussi les diverses augmentations ?

On pourrait en déduire qu’à Agde, la gestion des ports est plus coûteuse qu’ailleurs : pourtant, devant le mécontentement justifié (et reconnu par le Maire) des usagers sur la qualité des services et des infrastructures proposée, cela paraît peu probable. La gestion calamiteuse depuis des années, et souvent remise en cause, de la SODEAL, serait plus plausible.

En tout état de cause, ces augmentations pèseront lourdement tant sur la rentabilité des activités des professionnels contraints et forcés de répercuter cette hausse sur leurs tarifs, que sur les agathois aux revenus parfois modestes qui ont investi pour leurs loisirs, sans parler des escales touristiques qui ne manqueront pas de contourner notre destination au profit des ports voisins.

Belle publicité !


Publié le : Vendredi 17 février 2023

​Revue Presse La hausse des tarifs du port fait réagir l'opposition

ML01160223.jpg

© Michel Delnos

Midi Libre 16/02/2023

Les élus ont voté mardi un avenant au contrat liant à la Ville à la Sodéal pour la gestion des ports de la station. Il était question notamment d'une augmentation de 12 % de la redevance.

Si la Sodéal ne gère plus les campings municipaux de la Clape et de la Tamarissière (c’est la société Cottage Parks qui en est le délégataire), son contrat avec la municipalité pour l’administration des ports de plaisance a été renouvelé pour une durée de vingt ans.

Une gestion par une société d’économie mixte et pas en régie municipale, comme les ports voisins de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, sur laquelle les élus d’opposition se sont interrogés mardi, en conseil municipal.

Prix de l'électricité multiplié par trois, inflation, hausse des salaires.. Il était question en effet de voter un avenant au contrat liant la Ville à la Sodéal, notamment dans le cadre d’une hausse des tarifs portuaires, que nous avions annoncée il y a un mois.

Décision déjà discutée à deux reprises dont le matin même du conseil municipal avec les représentants du conseil portuaire, qui ne digèrent évidemment pas cette hausse de 12 %.

"En résumé, les abonnements portuaires seront 20 % plus chers que ceux de nos voisins", assure le conseiller municipal Thierry Nadal. "Pourquoi un tel différentiel ? Est-ce que l’on touche du doigt les limites de la gestion des ports par une société d’économie mixte ? "

Le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, insistait sur le fait "que cette hausse ne se fait pas de gaieté de cœur. L’inflation a été de 7 % l’année dernière, le salaire des agents de la Sodéal a augmenté de 6,5 % et surtout nous achetons l’électricité trois fois et demie plus cher qu’en 2022. Je veux que vous soyez dans la réalité des chiffres, M. Nadal." Investir dans des solutions connectées, pour que chacun paie ce qu'il doit Techniquement, cela fait des années et des années que les plaisanciers s’acquittent d’un forfait pour l’eau et l’électricité.

En clair, que l’on consomme peu ou beaucoup, on paie la même chose. "Le prix de l’eau et de l’électricité, il y a dix ans, on s’en fichait" admet Gilles D’Ettore. "Mais là, il faut agir et instaurer de l’équité." La hausse de 12 % des tarifs portuaires va donc également servir aux investissements, notamment vers les solutions connectées, afin que chaque plaisancier paie exactement ce qu’il consomme.

"Comment leur demander de financer des investissements que la Sodéal n’a pas faits depuis vingt ans", insistait André Figueras, pour le groupe “Agde juste, verte, sûre”.

"En temps de crise, le port connecté peut attendre, on peut ralentir ces investissements en attendant des jours meilleurs ! " Ce que se refuse à faire le maire, persuadé "que c’est dans la crise, qu’il faut investir. Et montrer par ces investissements que l’on pourra à l’avenir baisser le prix des anneaux, car les gens seront plus vertueux dans leur consommation d’énergie.

" De plus en plus de bateaux sur les plateformes type Airbnb Alors que l’on dénombre officieusement près de 150 bateaux inscrits sur les plateformes de location type Airbnb et que d’autres, encore plus hors-la-loi, le font sous le manteau, avec les abus de consommation (chauffage en hiver, climatisation l’été, frigos, cuisinières électriques…) qui en résultent, l’urgence d’une gestion plus rigoureuse est là, en effet.

Était-ce aux plaisanciers de payer la note, le débat entre élus n’est toujours pas tranché.

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 16 février 2023

​Revue Presse Coup dur pour les plaisanciers, qui vont devoir mettre la main à la poche

ML01180123.jpg

Des tarifs plus chers à compter de ce mois de janvier pour les plaisanciers du Cap d’Agde. D.R

MidiLIbre 17/01/2023

La Sodéal va présenter une hausse de 12 % de ses tarifs aux représentants du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp). La réunion de ce mercredi 18 janvier, la première depuis 2017 pour cette instance, promet d'être animée.

De l’inflation dans les voiles !

Délégataire de la gestion des ports du Cap d’Agde et des emplacements sur l’Hérault pour une durée de 20 ans, la Sodéal va évoquer ce mercredi matin, lors de la première réunion depuis 2017 du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp), une hausse de ses tarifs de l’ordre de 12 %.

En décembre, une première annonce faisait état de 5,4 % de hausse Dans un courrier daté du 14 décembre dernier, le président de la société, Stéphane Hugonnet, avait déjà informé les plaisanciers d’une "hausse provisoire de 5,4 %" des tarifs, à partir de janvier 2023. Le terme provisoire n’était pas innocent, car il donnait la possibilité à la Sodéal d’augmenter les prix en cours d’année si nécessaire.

Une option abandonnée depuis, éditer 4 000 contrats (c’est en gros le nombre de plaisanciers dont les bateaux sont amarrés à Agde, NDLR) à une, voire deux reprises en cours d’année, relevant du casse-tête matériel et administratif. Aussi, la hausse sera de 12 %.

Une décision assumée par Stéphane Hugonnet. "5,4 % d’augmentation, c’était le minimum imposé par la Ville dans le cadre de la nouvelle délégation de service public. Mais il fallait que cette hausse soit en rapport avec l’inflation réelle et les répercussions sur la Sodéal." Des plaisanciers parlent de tarifs 15 % supérieurs aux ports voisins L’électricité est par exemple un important poste de dépenses sur le port, avec de plus en plus de bateaux branchés à l’année pour le fonctionnement de pompes vide cale, de stabilisateurs de bateaux, sans oublier des climatisations ou des chauffages

Et visiblement, face à l’envolée du prix du courant, la participation forfaitaire des plaisanciers ne suffit plus aujourd’hui. "Nous sommes conscients de l’insatisfaction que cette décision va entraîner, mais la Sodéal n’a pas d’autre choix", regrette le président.

Sur le site internet du Collectif des plaisanciers du Cap d’Agde, cette grogne a commencé à se matérialiser. Dans un communiqué, les adhérents dénoncent cette hausse annoncée, alors "que les tarifs sont déjà de l’ordre de 15 % supérieurs à ceux des ports voisins", pense le collectif.

Estimation relayée sur le site de plaisance Infocapdagde, animé depuis une vingtaine d’années par Philippe Revilliod, où l’on a comparé les tarifs d’amarrage avec ceux de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, administrés en régie municipale.

Des chiffres non-officiels, qui prennent l’exemple d’un bateau de 5 à 6,5 m. Il en coûterait ainsi 1 791 € annuels au plaisancier agathois, contre 1 543 € à la Grande-Motte et 1 541 € à Port-Camargue. Une différence calculée en plus sur la base d’une hausse des tarifs de 5,4 % et pas de 12 %. "Nous ne sommes pas dans la moyenne basse", reconnaît Stéphane Hugonnet.

"Mais nous sommes aussi le 2e port de plaisance français, avec 4 000 anneaux disséminés entre le Cap, le village naturiste et les berges de l’Hérault, avec tout l’entretien que cela implique.Par rapport à la dimension du port, nos prix sont dans la moyenne."

Olivier Raynaud


Publié le : Mercredi 18 janvier 2023

​Revue Presse Fermeture de la lagune de Thau

ML01050123.jpg

Midi Libre 05/01/2022

Les professionnels de l'étang de Thau sont sous le coup d'une interdiction de vente de leurs huîtres depuis le 30 décembre. Leurs instances professionnelles tentent d'estimer les préjudices économiques subis et sont dans l'attente d'informations sur l'origine de ce norovirus alors qu'aucune pollution de l'eau n'a été détectée.

Un arrêté préfectoral publié le 30 décembre a suspendu la récolte et la commercialisation des coquillages de l'étang de Thau (huîtres, moules, palourdes) pour une période de 28 jours suite à des cas déclarés de toxi infections alimentaires collectives. Des analyses effectuées sur les coquillages ont démontré la présence de norovirus.  Patrice Lafont, président du Comité régional conchylicole de Méditerranée, a réuni ce mardi les élus représentant les professionnels de la lagune touchés depuis le 30 décembre par la suspension de la récolte et de la commercialisation de leurs coquillages pour une durée de 28 jours.

Réunion de tous les partenaires le 11 janvier Un véritable coup de massue à 24 h du Réveillon du jour de l'an en termes économiques, bien entendu, mais aussi en termes d'image.  "C'est le désarroi complet, exprimait le président du CRCM. La vente du 31 décembre est la deuxième plus importante de l'année avec celle de Noël. Tous les lots qui ont été expédiés, il va falloir les rapatrier, détruire les produits sans parler de tous les frais qui ont été induits par l'expédition : la main-d’œuvre, l'énergie, l'emballage, le transport qui connaissent des augmentations considérables et historiques depuis un an. C'est de la perte nette qui ne se rattrapera jamais."

Tel était l'un des objectifs de cette rencontre : évaluer les dommages, recenser les entreprises en difficulté parmi les 460 conchyliculteurs de l'étang de Thau -qui représentent 2000 personnes- en prévision de la réunion organisée le mercredi 11 janvier prochain entre tous les acteurs de la filière. "Nous avons besoin très rapidement de pouvoir communiquer des éléments chiffrés bien que nous soyons sur un délai très court, poursuivait Patrice Lafont. C'est la première urgence et le court terme. Pour éviter d'avoir de la casse, on va solliciter nos partenaires sur des fonds nationaux et locaux. Nous avons aussi besoin de savoir quelles réponses on va nous appporter sur l'origine de l'événement et quelles garanties on va nous donner pour que cela ne se reproduise plus."

L'huître, une coupable idéale ?

Autre interrogation des ostréiculteurs : combien de temps la défiance des consommateurs va-t-elle perdurer?  L'huître ne serait-elle pas la coupable idéale en cette période d'épidémie? "Cela fait cinq ans qu'on reconstruit notre image sur la base d'éléments scientifiques entre autres les travaux de l'Ifremer qui ont démontré qu'en termes de qualité de l'eau, le bassin de Thau est l'un des exemples français et européen de restauration. Y a-t-il eu des recherches du norovirus dans d'autres produits alimentaires ? s'interroge Patrice Lafont.

Aujourd'hui, on cible l'huître parce qu'il y a un faisceau de présomptions à partir de cas d'intoxications déclarées avec des analyses qui confirment la présence de traces ADN du virus mais celles-ci ne permettent pas de quantifier ni de confirmer si on est en présence de fragments d'ADN ou de cellules actives. C'est pour cette raison que le principe de précaution s'applique et c'est normal. Nous ne disons pas que des huîtres n'ont pas contaminé des gens mais mettons les chiffres en face ! Nous avons une dizaine de TIAC (toxi-infection alimentaire collective, NDLR) recensés face à plusieurs millions de consommateurs qui ont consommé des huîtres de Bouzigues à Noël."

"Des exigences sanitaires drastiques" Sète Agglopôle l'a souligné dans un communiqué : la consommation de produits frais issus du milieu naturel impose "des exigences sanitaires drastiques". Mais d'où vient ce norovirus dont l'origine n'est pas naturelle et qui ne peut se reproduire unique que s’il infecte un humain ?

"La vraie question, poursuit le président du CRCM, c'est pourquoi, alors qu'il n'y a eu aucun événement particulier que toutes les analyses précédentes de la qualité de l'eau étaient bonnes, on se retrouve avec du norovirus dans les huîtres ? Il est inacceptable qu'en 2022, cela se produise encore sans qu'on n'ait de signaux d'alerte et il est impensable que cela se reproduise !"  Les pluies du 15 décembre, de l'ordre de 40 mm d'eau, ne sont pas suffisantes. "En 2018, on est monté jusqu'à 250 mm  et on n'a pas eu de fermeture de l'étang !"

Isabelle Jupin


Publié le : Jeudi 05 janvier 2023

​Revue Presse Crise de la pêche

ML030123.jpg

Midi Libre 03/01/2023

L’ancien maire de Sète pointe du doigt l’Europe et le plan de sortie de flotte, qui accompagne financièrement les pêcheurs dans la destruction de leurs bateaux, et appelle à "conforter une pêche durable" en Méditerranée.

Face au déchirage des bateaux relaté dans nos colonnes et à ce qu’il appelle la "crise de la pêche méditerranéenne", l’ancien député-maire de Sète et pêcheur à la retraite François Liberti pointe du doigt "les choix politiques des libéraux de tous poils qui ont abandonné la souveraineté nationale de la gestion des ressources, des littoraux et des activités maritimes à l’Europe". "L'Europe finance la suppression de l'emploi" L’ancien élu communiste tient notamment l’Union européenne pour responsable de la situation. Il l’accuse d’avoir privilégié exclusivement l’arrêt de la pêche comme réponse aux questions environnementales et à la protection des ressources.

"À coups de subventions, l’Europe finance les plans de sorties de flottes et la suppression de l’emploi, laissant le littoral à l’envahissement touristique et immobilier, dénonce François Liberti. Ces subventions pour casser l’emploi seraient plus utiles à conforter une pêche durable et faire de la spécificité méditerranéenne un modèle de développement protecteur." Sur Sète, cinq chalutiers sur seize bateaux actifs ont d’ores et déjà signé le plan de sortie de flotte. Et d’autres s’interrogent.

Nicolas Zarrouk


Publié le : Mardi 03 janvier 2023

​Revue Presse Locations de bateaux et incivilités : les plaisanciers agathois pourraient perdre leur contrat d’amarrage

ML01190822.jpg

Midi Libre 18/08/2022

Cet été, des incivilités récurrentes ont été constatées sur le port du Cap-d’Agde.

Ces dernières années, les plaisanciers se mettent à devenir hébergeurs en période estivale. Les campings et hôtels, pourtant nombreux sur le littoral agathois, étant bien souvent pleins des mois à l’avance et ne relevant pas forcément de l’insolite ou de l’atypique, des propriétaires de bateaux décident de mettre à disposition leurs voiliers ou leurs cabines, pour une ou plusieurs nuit. Le tout, en passant par les plateformes de location de logements entre particuliers. Une pratique qui peut rapporter gros pour les propriétaires, avec des prix allant parfois jusqu’à plus de 150 € la nuit au Cap-d’Agde… Pour deux personnes. Tapages nocturnes, incivilités…

Seulement, depuis le début de l’été, des incidents ont été relevés par les plaisanciers voisins, toujours à quai sur leurs bateaux, parfois furieux de ne pouvoir profiter de leurs vacances dans la tranquillité. Tapages nocturnes, incivilités, utilisation abusive des parkings, rejets d’eaux noires au sein du port…

Des problèmes constatés, par la suite, par le service de sécurité portuaire, qui veille au grain sur les ports, et rapportés à Michel Tauler, directeur de la Sodéal, gestionnaire des ports du Cap.

Dans un communiqué, à la mi-août, ce dernier tire la sonnette d’alarme et met en garde les plaisanciers qui auraient tendance à mettre leurs cabines en location à des particuliers pour quelques jours de vacances sur la Méditerranée. "La presque totalité de ces locataires et utilisateurs n’ont aucun lien avec la plaisance et ne respectent en rien les us et coutumes des plaisanciers", explique-t-il.

Et de poursuivre : "En conséquence, si nos services sont amenés à se déplacer pour toute incivilité afin de rétablir l’ordre sur les pontons, nous nous verrons dans l’obligation, après un avertissement, de résilier les contrats d’amarrage de plein droit, sans qu’il en résulte une quelconque contrepartie." Sur un plan réglementaire, la location de bateau à quai pourrait s’apparenter à une location de résidence secondaire de tourisme, mais pourrait donc être limitée, voire interdite par les autorités locales.

Marie BOUISSEREN


Publié le : Vendredi 19 août 2022

​Revue Presse Deux groupes d'une quinzaine de dauphins sont observés très au large du Cap-d'Agde

ML01040822.jpg

Midi Libre le 04/08/2022

Ce mardi 2 août, en fin de matinée, le directeur de l'Aire marine protégée de la côte agathoise Renaud Dupuy dela Grandrive a pu photographier deux groupes d'une quinzaine de dauphins très au large du Cap-d'Agde. "Des rencontres toujours magiques avec les grands dauphins", a-t-il commenté.

Il était à bord du Catalina (Les Bateaux Agathois), labellisé pour observer les dauphins, au moment de cette jolie rencontre qui a permis "une séance de photo-identification".

A noter que la "veille au soir, déjà, ils étaient juste en face du Grau-d'Agde. Et ce jeudi, ils sont encore bien au large, en face de Valras", confie le spécialiste.

Mélissa Alcoléa


Publié le : Jeudi 04 août 2022

​Revue Presse Fête de la mer : entre émotion et fiesta, ce dimanche à Agde

ML02010822.jpg

Midi Libre 01/08/2022

Un vibrant hommage aux disparus en mer pour une 41e édition à l’image des précédentes.

Cette nouvelle édition de la Fête de la mer n’a pas dérogé à la règle. Elle a encore une fois été très suivie et a réuni plusieurs centaines de locaux et de touristes sur les quais Beaupré et Jean-Miquel notamment. Du tournoi de joutes le samedi soir au bal de clôture le dimanche soir, une grande partie du folklore local a été mise à l’honneur pendant deux jours.

Cependant, le point d’orgue de ces festivités était ce dimanche 31 juillet au matin. Le départ des plaisanciers, des petites embarcations et de l’Amiral de la Marine nationale au large du Cap-d’Agde pour y lancer des gerbes étaient, cette année encore, le point culminant d’une fête où l’émotion est de mise.

Hommage à ceux disparus dans la grande bleue Les élus et le Père Yannick Casajus, qui venait tout juste de bénir les bateaux, ont lancé des fleurs en mer pour rendre hommage à ceux disparus dans la grande bleue. Pendant que l’association de marins et marins anciens combattants portait le drapeau français pour "porter les honneurs", comme le répète son président, Bernard Fournie.

Le tout accompagné de bout en bout par la peña Bienvenida qui a poursuivi le show pendant l’apéritif de midi. Avant que ne prenne le relais la scène installée sur le Vieux-Port pour clore en beauté, et avec quelques petits pas de danse, un week-end d’hymne à la Méditerranée qui a plus que jamais résonné dans les têtes des marins, des pêcheurs mais aussi des touristes.

Paul-Roch BRUNETON


Publié le : Lundi 01 août 2022

​Revue Presse Quatre ports de plaisance se mobilisent contre les déchets marins

ML01010822.jpg

Midi Libre 01/08/2022

Les ports de Marseillan (ville et plage), Vendres et du Cap adhèrent à "Je navigue, je trie".

Cet été, 95 ports sont mobilisés, dans toute la France, contre les déchets marins via le programme "Je navigue, je trie" mené par l’association Gestes propres, qui incite les plaisanciers à trier leurs déchets à bord et les rapporter au port. Le slogan retenu pour cette 12e édition est "Rien par-dessus, tous mes déchets au port".

Collecte et tri des déchets

Vingt-cinq nouveaux ports ont rejoint le mouvement cette année, dont deux sur le littoral biterrois : Marseillan ville et Marseillan plage, qui viennent donc s’ajouter aux ports de plaisance du cap – d’Agde et de Vendres (le Chichoulet) déjà investis. Cette année, le dispositif bénéficie d’une nouvelle identité visuelle : un cercle représentant la terre, avec, à l’intérieur des formes graphiques pour symboliser la mer, la navigation et la circularité, le tout pour bien insister sur l’idée d’une préservation générale de la planète bleue.

Sur l’affiche de signalisation installée dans chaque port, les bons gestes sont détaillés, en cinq langues cette année. Les messages sont écrits simplement, pour rappeler, par exemple, que même un trognon de pomme ne doit pas être jeté en mer car il n’est pas assimilable par le milieu.

Les plaisanciers, et c’est aussi valable pour ceux qui, par exemple, pourraient prendre un goûter sur leur pédalo ou kayak, doivent absolument rapporter leurs détritus au port. Ils doivent aussi les trier. Les ports participants ont donc mis en place un dispositif complet de collecte et de tri.

Autre mesure : des cabas réutilisables dédiés au tri des emballages et papier sont remis aux plaisanciers et un distributeur de sacs-poubelles pour un self-service 24 h/24 est mis à leur disposition. Des cendriers de poche sont aussi proposés. Des équipes des ports assurent également la sensibilisation des plaisanciers.

Antonia Jimenez


Publié le : Lundi 01 août 2022

​Revue Presse Le patron du chalutier naufragé, le Romain Luca, a été mis en examen

ML01090722.jpg

L’épave avait été remontée accidentellement par un chalutier du Grau d’Agde.

Midi Libre 06/07/2022

Le 30 novembre 2020 le navire faisait naufrage. Deux hommes sont décédés.

Christian Arnaud, le patron du Romain Luca, un chalutier du Grau d’Agde qui a fait naufrage au large d’Agde le 30 novembre 2020 a été mis en examen pour des faits d’homicides involontaires, d’exécution d’un travail dissimulé et d’escroquerie.

Il a été placé sous contrôle judiciaire strict par le juge des libertés et de la détention dans l’attente de son procès qui se tiendra à Béziers le 28 novembre prochain devant le tribunal de Béziers. Le capitaine, âgé de 61 ans, doit pointer régulièrement devant les policiers du commissariat de Béziers.

Pour les deux homicides involontaires il encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Pour l’exécution du travail dissimulé, 3 ans de détention et 45 000 € d’amende et pour l’escroquerie 5 ans d’emprisonnement et 375 000 €.

Le capitaine conteste une partie des faits

Christian Arnaud conteste une partie des faits qui lui sont reprochés notamment l’escroquerie et des fautes ayant causé les homicides involontaires. "Il affirme, selon le parquet de Béziers, qu’il n’a pas eu le temps d’utiliser les équipements de secours en raison de la gîte trop importante du navire et qu’il avait tout tenté pour sauver les deux marins."

Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2020, Christophe et Sébastien Gil, 23 et 33 ans, deux frères, sont décédés lors de ce naufrage.

Dans l’attente de la décision de justice 80 000 € ont été saisis par les gendarmes en charge du dossier le 18 février 2021, sur le plan épargne logement du capitaine du navire et 25 580 € retrouvés en espèces au domicile de ce dernier et dans son coffre.

Selon le parquet de Béziers, à l’issue des enquêtes des militaires de la gendarmerie maritime de Port-la-Nouvelle et de Marseille, mais aussi du rapport du BEA Mer (Lire Midi Libre du 25 juin) de nombreux éléments ont été établis.

Des fautes graves

Il ressortirait, selon le parquet de Béziers : "Les règles de sécurité n’ont pas été respectées par le capitaine, avec notamment l’absence de formation et d’utilisation du matériel de secours. Mais aussi que l’un des deux frères marins-pêcheurs travaillait illégalement à bord, sans être déclaré ni même titulaire d’un brevet professionnel. Il ressort encore que le permis de navigation n’autorisait que deux personnes à bord." 

Et le parquet de rajouter : "En commettant des fautes d’une particulière gravité qu’il ne pouvait ignorer en l’espèce en embarquant sur le Romain Luca à trois marins alors que le permis de navigation n’en autorisait que deux, en allant naviguer avec un bateau de la quatrième catégorie au-delà de la zone autorisée des 5 milles, en s’abstenant d’alerter les secours alors que les circonstances le commandaient, et alors qu’il ordonnait l’abandon du navire, en ne demandant pas à ses marins-pêcheurs de revêtir un VFI, et en ne mettant pas à l’eau le radeau de sauvetage."

Le chavirement par l’arrière privilégié

L’envoi de robots sous-marins le 26 mai 2021, dans le cadre d’une collaboration du parquet de Béziers et du BEA mer, puis le renflouement du navire le 19 janvier 2022 au port de la criée du Grau d’Agde après avoir été accidentellement crocheté par un autre chalutier, qui pêchait dans une zone où le Romain Luca avait été protégé par une interdiction de pêche dans ce secteur, permettent à l’expert judiciaire et au BEA mer de privilégier l’hypothèse d’une déconnexion d’un flexible d’évacuation de l’eau sur le pont du navire comme étant à l’origine de son enfoncement par l’arrière, puis de son chavirage dans une eau à 16° et une mer agitée.

Jean-Pierre AMARGER


Publié le : Samedi 09 juillet 2022

​Revue Presse Au large du Cap-d'Agde : l'impressionnante immersion d'un récif artificiel construit en 3D

ML01030722.jpg

Midi Libre le 03/07/2022

L'opération a eu lieu ce dimanche matin, à 1,5 kilomètre environ du fort Brescou. Le résultat de 3 ans de travail mené par l'Aire marine protégée d'Agde et la société montpelliéraine Seaboost.
Objectif : proposer une zone de plongée alternative dans le but de préserver des sites sous-marins naturels extistant qui étaient sous-pression.

Ce dimanche 3 juillet, fin de matinée, à bord du Catalina, journalistes, élus locaux, ingénieurs et curieux  n'ont d'yeux que pour cette immense structure en impression 3D béton et béton armé suspendue à une barge, en attente d'être immergée. Contenu embed Twitter Au large du Cap-d'Agde, à environ 3 kilomètre de la côte, c'est un récif artificiel qui est sur le point d'être plongé à 20 mètres de profondeur sur le sable. "Le projet était de concevoir un village de récifs de déport de pression", explique Joffrey Capet, ingénieur éco-conception pour la société montpelliéraine Seaboost, et qui a travaillé pendant 3 ans sur le dessin 3D et le dimensionnement mécanique de ce village.

En clair : il s'agit de proposer un site de plongée alternatif pour préserver les sites en zone naturelle qui sont en train de se dégrader et leur permettre de se régénérer. "On a par exemple ici, le roc de Brescou, coraligène, riche en biodiversité". Et la réserve marine du roc de Brescou permet depuis 2020 de protéger intégralement 310 hectares où la plongée et la pêche sont interdites. "On ne supprime pas, on substitut. C'est un défi de taille de concilier l'attractivité pour la biodiversité et pour les plongeurs", poursuit l'ingénieur. les clubs de plongée ont d'ailleurs été associés au projet.

Autre défi majeur : le défi technologique celui-là. Le plus gros récif, celui sur lequel tous les regards sont posés ce dimanche, pèse 105 tonnes et mesure 6,5 mètres de haut. Il s'agit d'une structure hybride en impression 3D béton bas carbone et en béton armé réalisée sur le port de Sète. "Des bétons biogène ont été utilisés, ils facilitent la colonisation des organismes". Pour toutes ces raisons et pour sa complexité architecturale, "la plus biométique possible", ce récif constitue "une première mondiale" pour lequel des études poussées ont été menées.

Dix autres petits récifs à vocation écologique ainsi qu'une pyramide en forme d'éboulis cumulant 30 blocs de roche naturelle vont également être immergés jusqu'à lundi pour compléter le site dont l'accès aux plongeurs ne sera autorisé qu'après la fin des travaux, d'ici quelques jours.

Labellisé par le ministère de l'Environnement, le projet a été lauréat du PIA, Programme d'investissement d'avenir. "Il a coûté 600 000 euros tout compris, ce qui est relativement peu", estime Renaud Dupuy de la Grandrive, le directeur de l'Aire marine protégée agathoise. "Nous avons donc eu 80 % de financement de l'Ademe, de la Région et de l'Etat via le Plan Littoral 21", poursuit le directeur.

La Ville d'Agde a complété les 20 % restant, à savoir 120 000 euros. "Cette opération est intégrée au programme plus global Récif Lab" qui comprend d'autres initiatives de la commune pour permettre le maintien et le développement de la biodiversité sous-marine (des bouées balises en mer, un ponton écologique sur Brescou...)  "Cela démontre notre envie d'aller jusqu'au bout pour la protection de l'environnement et aussi de sensibiliser l'ensemble des usagers, il y 4 000 bateaux de plaisance sur le port du Cap-d'Agde, et ils font un énorme travail pour expliquer qu'on ne fait pas n'importe quoi en mer".

C'est aux alentours de midi que la structure a été plongée sur un point GPS précis et selon une orientation déterminée. Un suivi scientifique de la colonisation des poissons et de l'évolution des matériaux sera par la suite réalisé.

Mélissa Alcoléa


Publié le : Dimanche 03 juillet 2022

​Revue Presse Le cargo Rio Tagus a quitté le quai Paul Riquet

Une opération délicate pour faire sortir le Rio Targus du port de Sète. (©RO)

Info Métropolitain 25/06/2022

Le cargo Rio Tagus était abandonné dans le port de Sète depuis 10 ans. Suite à l’appel d'offres de la Région Occitanie en 2021, il va être démantelé à Brest.

Tôt ce samedi 25 juin, le Rio Tagus a été remorqué depuis son emplacement quai Paul Riquet vers le Port de Commerce de Sète, où il a été pris en charge par le navire semisubmersible Yacht Express, arrivé hier dans les eaux sétoises. À bord de ce dernier, le Rio Tagus va désormais rejoindre Brest afin d’être déconstruit par la société bretonne Navaleo, qui a remporté l’appel d’offres lancé par la Région Occitanie en 2021 pour le démantèlement du navire.

Abandonné depuis dix ans

Abandonné dans le port de Sète depuis plus de dix ans, le Rio Tagus est un cargo de 80 mètres de long pour 14 de large datant de 1979. Face à l’abandon du navire par son nouveau propriétaire et malgré les tentatives de conciliation du port avec lui, la Région Occitanie a engagé une procédure d’expulsion auprès du tribunal administratif. Après 18 mois de procédure, la Région a obtenu l’autorisation, par décision du 21 novembre 2020, d’assurer le démantèlement aux frais et risques de son propriétaire.

Après l’annulation du premier convoi en juin 2021 en raison d’un problème d’assiette du cargo, les services portuaires de la Région et l’entreprise Navaleo ont travaillé sans relâche ces derniers mois pour stabiliser la coque du Rio Tagus et sécuriser son transfert. Celui-ci a pu se dérouler sans encombre au petit matin ce samedi 25 juin avec le remorquage du navire vers le quai H du port de commerce, où se situe le Yacht Express, arrivé hier à Sète.

Le navire a ensuite été chargé dans le radier du Yacht Express, qui repartira en soirée direction Brest. A son arrivée, le Rio Tagus sera immédiatement transféré vers la forme de radoub de l’entreprise Navaleo, où les travaux de déconstruction pourront démarrer.

« La longue attente des Sétoises et sétois prend fin, c’est une véritable satisfaction. Je tiens à féliciter et remercier l’ensemble des équipes portuaires de la Région, qui ont préparé pendant des mois cette opération délicate, ainsi que la capitainerie, les pilotes lamaneurs et les remorqueurs du port de Sète, qui par leur implication et leur professionnalisme, ont été gages de la réussite de cette opération » a salué la présidente de la région Occitanie Carole Delga.


Publié le : Samedi 25 juin 2022

​Revue Presse L'essai est transformé pour Voile Fun Sète et Florian Matarin

ML01060622.jpg

La régate junior du Critérium Européen a été gagnée par le Sétois

Midi Libre 06/06/2022

Quarante-cinq bateaux ont disputé, à Sète, le Critérium Européen de Catamaran Classe A.

Après deux années pour le moins perturbées, Voile Fun Sète, club de voile légère, a organisé dernièrement au Barrou le Critérium Européen Catamaran Classe A, une des quatre étapes majeures de cette série. Espagne, Italie, Belgique, Royaume-Uni, Suède, Suisse étaient ainsi présents, tout comme de nombreux Français venus de tout l’Hexagone, pour prendre le départ.
Au total, ce sont quarante-cinq bateaux qui se sont disputé les podiums dans trois catégories : Volants, Classic et Juniors.

La touche locale

En Volants, c’est le Suisse Dony Loic qui s’imposait. En Classic, la victoire est revenue au Français Albert Roturier. Et la touche locale est venue de Florian Matarin, puisque le jeune Sétois qui courait pour la première fois en solitaire a remporté la régate en juniors.

Une belle réussite pour le club Voile Fun Sète, aidé par un nombre important de bénévoles sur ces quatre jours de compétition. L’accueil, sur l’eau comme à terre, a ainsi été salué à l’unanimité par les concurrents.

JÉRÔME BELLUIRE


Publié le : Lundi 06 juin 2022

​Revue Presse Érosion des plages sur le littoral héraultais : les premiers modules posés au large du Grau d’Agde


La société Seaboost et l’Agglo ont effectué un premier point d’étape, lundi 30 mai au matin

Midi Libre 31/05/2022

La plage du Grau d’Agde retrouvera-t-elle sa splendeur passée ? C’est tout l’objet du projet expérimental actuellement mené au large de celle-ci, par la société montpelliéraine Seaboost.

Qui vise à recréer les conditions d’une mangrove au moyen de modules spécialement étudiés, afin que ces derniers puissent casser l’effet des vagues et des courants, tout en laissant passer l’eau, évidemment, et surtout permettre à la plage, "en déficit sédimentaire" , comme l’a aussi constaté Julien Dalle, l’un des concepteurs du projet, de se recharger en sable.

Ce qui ne sera pas pour tout de suite, notez bien. La première phase d’expérimentation de l’atténuateur de houle prévoit, en effet, l’immersion d’une quarantaine de ces éléments indépendants les uns des autres, qui reposent sur des pieux de 8,30 m, enfoncés de 6 m dans le sable. Ils ont été fabriqués en béton biogène et en bois. Une première mondiale.

Des suivis programmés

En attendant les premiers retours d’expérience, Seaboost va d’abord s’attacher à effectuer un suivi précis des modules, qui ont pour modèle les racines de palétuviers. "Il y aura trois sortes d’observations, explique Julien Dalle. Un suivi hydro-sédimentaire, avec des mesures d’énergie des vagues, des courants, les hauteurs de sable, un suivi écologique pour observer les espèces qui vont s’installer dans ces modules et un suivi plus structurel pour évaluer le vieillissement des objets immergés."

Plusieurs mois d’études qui seront capitaux pour affiner le positionnement des 140 autres modules.

Olivier Raynaud


Publié le : Mercredi 01 juin 2022

​Revue Presse Trois éoliennes flottantes installées au large de Leucate et du Barcarès fin 2023

F301260522.jpg
Schéma d'une éolienne flottante en mer de 10 MW  © EFGL

Annoncées depuis des années, les premières éoliennes flottantes en Méditerranée devraient produire de l'énergie fin 2023. 3 machines de 10 mégawatt vont être implantées au large à 16 kilomètres des côtes de l'Aude et du Roussillon, face à Leucate.

Des éoliennes flottantes géantes

Ces éoliennes, nouvelle génération, sont fixées sur un mât de 100 mètres de haut avec 3 pâles de 75 mètres de long. Le tout posé sur 3 flotteurs de 25 mètres de haut espacés de 70 mètres.

En captant les vents réguliers et soutenus du large, les éoliennes du projet EFGL, les plus puissantes jamais installées sur un flotteur, couvriront à elles seules les besoins annuels en électricité de plus de 50.000 habitants du littoral, soit l'équivalent de la ville de Narbonne.

La mise en service de la ferme éolienne est prévue fin 2023, pour une durée d’exploitation de 20 ans.

Fabrice Dubault
Source France3 Occitanie


Publié le : Jeudi 26 mai 2022

​Revue Presse La course du Vendée-Globe en vue pour le skippeur sétois Nicolas Rouger

ML02230522.jpg

Midi Libre 23/05/2022

Avec son équipe, il vient de mettre à l’eau, révisé et relooké, l’Imoca 60 qu’il acheté. Le tout financé par la vente de sa voile, qui sera peinte par le célèbre peintre sétois Hervé Di Rosa.

Le Vendée-Globe 2 024 ? Il veut le boucler en moins de 100 jours. "Avec ce bateau, on fait moins de 100", assure Nicolas Rouger. Le skipper sétois, 42 ans, touche déjà du doigt son rêve de tour du monde à la voile en solitaire. Lui qui a annoncé en novembre 2021 son défi de participer à la course, en finançant le projet de manière artistique, a coupé en ce mois de mai une première ligne de départ symbolique.

Le jeudi 19, son monocoque le “Demain c’est loin” (le titre d’une chanson du groupe IAM), a été mis à l’eau dans le port de Sète. "Je suis totalement conscient de la chance qu’on a", estime celui qui est, avec un sérieux constant et une équipe composée d’amis professionnels, en train de "réaliser un rêve d’enfant". La mise à l'eau Cet Imoca 60, ancien “Campagne de France” (architecte Owen – Clarke) avait au préalable vu quille, safrans, mât de 29 m démontés pour les vérifications et travaux nécessaires. Matthieu Cassanas, le directeur technique et le reste de l’équipe travaillant à quai. Brassens sur la quille Avec également, mise aux couleurs du projet. Rouge et bleu, avec un logo signé par le célèbre artiste sétois Hervé Di Rosa sur la coque. La quille de 4 tonnes, elle aussi, est devenue sétoise.

Cette fois c’est l’artiste Tony Bosc qui y a peint Brassens chevauchant un thon… Le financement (budget de 4 M€), lui, n’est pas encore bouclé. Il reste des portions des 300 m2 de toile voile (20 000 € le m2) signée Hervé Di Rosa à acquérir (contact ici). La peinture de la voile proprement dite devant débuter en juin avec l’école des Beaux-arts de Sète. Une technique particulière ayant été mise au point pour permettre la création de l’œuvre. visite du bateau Autre aspect du projet : son partage avec les jeunes Sétois. Les premiers contacts ont été pris avec l’Académie de Montpellier et à la rentrée de septembre 2022, le vent du large va souffler aussi dans les écoles.

Prendre en main le bateau Mais bien avant cela, Nicolas Rouger va commencer à naviguer en Méditerranée, effectuer ses réglages, baptiser son monocoque (courant juin). "Le plus important est de prendre le bateau en main", précise-t-il. Il est en effet primordial d’acquérir de l’expérience, côté réglages et voiles notamment, pour se préparer aux nombreuses courses qui vont précéder le Vendée-Globe. Dont la Route du Rhum, en novembre 2022. Tout devant s’enchaîner très vite, le numéro 50 du Vendée-Globe déjà bien en vue sur le pont et la voile.

Caroline Froelig


Publié le : Lundi 23 mai 2022