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​Revue Presse la majorité demande, avec les formes, la démission du maire d'Agde de ses fonctions

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Midi Libre 18/04/2024

Depuis lundi, la Ville d’Agde s’est constituée partie civile dans le cadre de l’affaire D’Ettore. Sébastien Frey a aussi, avec l’accord de la majorité demandé au maire de prendre ses responsabilités pour clarifier la situation face aux Agathois.

Sébastien Frey est grave, gêné d’évoquer cette situation. Il a pris une résolution qu’il n’aurait jamais imaginé prendre, en 23 années de collaboration avec Gilles D'Ettore. Mais la situation délicate que vivent les élus Agathois exige de la clarté, depuis que le maire d’Agde a été placé en détention provisoire, ainsi que la voyante, qu’il voyait depuis quatre ans.

Monsieur Frey sera-t-il le prochain interlocuteur des plaisanciers ?


Publié le : Vendredi 19 avril 2024

​Revue Presse Comment le maire d’Agde est tombé sous l’emprise d’une voyante ventriloque et la voix de « l’archange Michaël »

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Source Journal Le Monde
Publié le 18/04/2024

Enquête

En détention provisoire depuis un mois, Gilles d’Ettore, élu depuis deux décennies, a reconnu avoir été influencé par Sophia Martinez, une médium à la belle réputation locale, à qui il a accordé largesses et cadeaux via des entrepreneurs locaux.

Sophia et Cédric Martinez avaient prévu un séjour à Paris, du 12 au 14 avril. Deux places en première classe étaient réservées pour les jeunes mariés dans le TGV au départ d’Agde (Hérault), et une chambre les attendait au Novotel Paris Centre-Bercy. Un voyage intégralement pris en charge par la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée, présidée par le maire d’Agde, Gilles d’Ettore. L’élu avait imprimé les billets de train, retrouvés dans sa voiture par les enquêteurs du service régional de police judiciaire de Montpellier. Sans doute comptait-il les remettre en personne à Sophia Martinez, la voyante dont il ne cessait de vanter le talent et la bienveillance. Un cadeau de plus : en février, la mairie avait déjà payé la fête d’anniversaire de la médium dans un restaurant du bord de mer.


Publié le : Jeudi 18 avril 2024

​Revue Presse Après la voyante ventriloque, le maire d'Agde visé par deux nouvelles affaires

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Gilles d'Ettore, maire d'Agde, visé par plusieurs affaires judiciaires
PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE/MAXPPP

Source Marianne
Publié le 12/04/2024

Mis en examen pour détournement de fonds publics notamment, le maire d’Agde Gilles D’Ettore (LR) est également visé par une vaste enquête sur le plus grand chantier d’Occitanie, mêlant un promoteur fantôme et une luxueuse villa.

Ancien lieutenant des Renseignements généraux et maire d’Agde depuis 2001, Gilles D’Ettore, 55 ans, dort en prison. En octobre dernier, celui qui est également président de l’agglo Hérault Méditerranée et ancien député sarkozyste, était placé sur écoutes après une plainte contre X déposée par son ex-femme, Géraldine D’Ettore-Sanchez. Selon Midi libre, « l’ex »*, par ailleurs conseillère régionale s’inquiétait de l’emprise sur l’édile d’une « médium et guérisseuse ». Son nom : Sophia Martinez, 44 ans, une mère de six enfants au look de star de téléréalité, qui prétend se « connecter avec les défunts ».

Après quatre mois d’enquête, la brigade de la criminalité financière de l’Hérault interpellait l’élu chez lui, le 19 mars. Au même moment, une perquisition était menée à la mairie d’Agde, au domicile du maire et chez la voyante, mise en examen pour escroqueries, recel de détournements de fonds, recel de corruption et travail dissimulé.

« Un être surnaturel provenant de l’au-delà »

« Au cours de sa garde à vue, elle reconnaissait avoir utilisé un stratagème consistant à modifier sa voix auprès de nombreux interlocuteurs », a détaillé Raphaël Balland, procureur de Béziers, dans un communiqué. « Un être surnaturel provenant de l’au-delà » à la « voix rauque » incitait alors « à se soucier du bien-être de cette femme, y compris matériellement ». Selon ses déclarations, Gilles D’Ettore, « devenu l’un de ses plus proches amis », aurait cru échanger avec son père, mort en 1991, et longtemps adjoint à l’urbanisme d’Agde. Résultat : des largesses évaluées pour l’heure à 300 000 euros (pour un mariage somptueux, une véranda, une cuisine, etc.), et cinq de ses proches embauchés à la mairie.

À Agde comme aux quatre coins de la France, la stupeur se mêle à l’amusement. D’Ettore était-il victime d’une médium ventriloque ? C’est en tout cas sa ligne de défense : « Chacun d’entre nous a une faiblesse dans laquelle certains personnages malveillants arrivent à s’insinuer », plaide son avocat, Jean-Marc Darrigade, dont le client, présumé innocent, nie tout délit.

Reste que sa mise en examen pour corruption passive, détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt assortie de son maintien en détention provisoire – une décision rare, confirmée le 5 avril –, ainsi que l’audition de dizaines de personnes, montrent la gravité de cette affaire. Selon une source policière, l’enquête est « tentaculaire » et vise désormais « des chefs d’entreprise et le cabinet du maire, suspectés de corruption ».

En 2018, l’hôtel de ville agathois avait déjà été perquisitionné. L’enquête visait alors les marchés publics passés dans le cadre de la refonte de l’entrée du Cap d’Agde, flanquée d’un nouveau palais des congrès et d’un rutilant casino du groupe Barrière, tous deux financés par la ville, fière du plus gros chantier de la région.

Alors que le maire chiffrait « à la louche » l’investissement municipal pour cet ensemble à 33 millions d’euros, le budget grimpait à 49,5 millions, lâchés « sans étude d’impact économique », déplorait récemment la Chambre régionale des comptes. Voilà qui fait tache dans une ville dont la dette dépassait les 100 millions d’euros.

Classée sans suite en 2019 par le procureur de Béziers de l’époque, cette enquête sur ces marchés publics « a été reprise de A à Z », confient à Marianne des sources proches du dossier.

Un gigantesque bluff immobilier ?

En 2018-2019, les investigations n’avaient pas approfondi certains éléments troublants, à commencer par l’atypique groupement de promoteurs qui avait remporté l’année précédente un appel à projet municipal visant à créer un ensemble immobilier « haut de gamme » sur 2 hectares de terrains. Ce duo de promoteurs était alors formé du prestigieux Kaufman & Broad, associé pour l’occasion à Thesis Groupe, obscur s’il en est mais fort bien introduit à Agde.

Plutôt qu’un « groupe », Thésis était en fait une petite société d’ingénierie héraultaise née en 2015, dont le chiffre d’affaires atteignait l’euro symbolique en 2016, bien loin des 207 millions engrangés la même année par Kaufman. Thésis se retrouvait cependant « co-promoteur » d’un imposant programme immobilier de 230 appartements baptisé « Iconic », qui nécessitait 90 millions d’euros d’investissement.
Déséquilibré, cet attelage allait se complexifier.

Pour commercialiser aux côtés de Kaufman les futurs appartements de luxe, Thésis Groupe s’appuyait sur sa filiale, Hélyxir Groupe, fondée en décembre 2015 et présentant, elle aussi, un bilan comptable famélique, avec une perte de 130 000 euros. Hélyxir en mettait néanmoins plein la vue grâce à un site internet (aujourd’hui désactivé) exposant six futurs programmes de « résidences de prestige », illustrés par de belles images en 3D. Pourtant, à l’exception d’Iconic (achevé à l’été 2023), aucun des projets que devait bâtir Hélyxir ne sortira jamais de terre. En bref, ce promoteur, qui se disait « spécialiste de l’immobilier d’exception », n’avait strictement rien construit. Un gigantesque bluff ?

À l’origine de Thésis comme de Hélyxir, on trouve un certain Luigi Pisano (qui n'a pas répondu à nos questions), ressortissant italien et ingénieur du bâtiment qui a fait une arrivée fracassante à Agde, en 2015. Cette année-là, il présentait au maire et à un public stupéfait un délirant projet de reconversion du Fort Brescou – le fort Boyard local – prévoyant d’implanter dans ce monument classé du XVIIe siècle un hôtel de luxe. Jamais concrétisée, cette étude, payée par la municipalité, n’était qu’un début.

Dans la foulée, Hélyxir, qui n’avait alors que trois mois d’existence, remportait en avril 2016 un appel à projets transformant un stade municipal en résidence sénior. Mais là encore, Pisano faisait intervenir un gros promoteur national et procédait à une vente dite « en l’état d’achèvement », incluant le terrain (qu’il avait payé 1,9 million d’euros), le permis de construire et le futur bâtiment. Montant de la transaction : plus de 22 millions d’euros.

Le bénéfice réalisé par Pisano reste, lui, inconnu, les comptes des sociétés liées à cette affaire n’ayant pas été déposés au greffe pour les années concernées. Il n’empêche, Hélyxir apparaît comme un intermédiaire tout à fait dispensable, surtout pour la ville d’Agde qui aurait gagné à traiter directement avec l’acheteur final. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Mystère.

Embauche controversée de la compagne du maire

Le constat est identique dans l’association Hélyxir/Kaufman décortiquée aujourd’hui par les enquêteurs, Hélyxir devant percevoir 10 % des bénéfices d’une opération que Kaufman aurait très bien pu mener en solo… Quel intérêt pouvait donc avoir Kaufman à travailler avec cette modeste entreprise ? Hélyxir, aujourd’hui en faillite, était-il une coquille vide ?

Jacques Rubio, Directeur général de Kaufman alors en charge de la région Sud-Ouest, dément avoir été en affaires avec cette entreprise : « Il y avait un protocole, mais fin 2017, la décision a été prise de ne pas s’associer. » Reste que les brochures commerciales d’Iconic mentionnaient bien une « co-promotion » et une « co-réalisation Hélyxir Groupe Kaufmann & Broad ». Pourquoi ce revirement ?

Ces questions se doublent d'un autre volet qui ramène au maire d'Agde : à l’été 2017, le Midi libre avait révélé l’embauche par Hélyxir de Justine C., 26 ans, sa nouvelle compagne. Ex-esthéticienne jusqu’alors fonctionnaire municipale, elle devenait « Assistante responsable de programme », c’est-à-dire agent immobilier, en charge de vendre des appartements de la résidence Iconic. Avec, à la clé, un confortable salaire, une voiture et un téléphone de fonction…

« Je n’ai rien à voir avec ce recrutement », assurait Gilles D’Ettore, face à des détracteurs suspectant des délits de favoritisme et de prise illégale d’intérêt. Mais après un dépôt de plainte de l’opposition municipale, une rupture conventionnelle mettait un terme à l’embauche controversée. Et fin 2017, Hélyxir avait, comme par enchantement, disparu de la com d’Iconic. Pour autant, sa « maison mère » Thésis restait intéressée au bénéfice, ce qui n’empêchait pas les deux sociétés d’être placées en liquidation judiciaire en 2022. Une façon de tirer discrètement sa révérence, une fois ses affaires réalisées ?

Justine C., qui accompagnait le maire à chaque événement, n’avait pourtant pas fini de faire parler d’elle. Proche de la voyante Sophia Martinez à qui elle aurait présenté Gilles D’Ettore, la jeune femme est depuis peu la propriétaire d’un bien immobilier qui fait jaser.

Proche de la mer, l’hollywoodienne villa Origami et ses 206 m2 ont été construits en 2021 et 2022, sans panneau de chantier visible, en partie sur une parcelle originellement détenue par la ville. Mais comment Justine C., reconvertie au même moment en actrice et débutant forcément par de modestes cachets, a-t-elle pu se payer sa villa de rêve ?

D’abord, en obtenant ledit terrain à bas coût. Longiligne et enclavé entre deux parcelles de forme identique, un terrain municipal de 921 m2 a, le 20 septembre 2020, d’abord été acheté à la ville, au prix de 146 euros le mètre carré, par la famille E., propriétaire de la parcelle attenante depuis quelques jours à peine.

Trois à quatre fois inférieur au cours du marché, ce tarif, établi par la mairie « après avis du service des Domaines », est lié, explique le compte rendu du conseil municipal, à « sa configuration particulière qui rend cette parcelle difficilement constructible ». Mais la donne allait changer moins de trois mois plus tard.

En décembre 2020, un géomètre appointé par la ville avait déjà modifié le cadastre de ce petit secteur afin d’élargir la route qui longe les trois parcelles. En contrepartie, comme l’a voté le conseil municipal, les propriétaires cédant un bout de leur terrain pour l’élargissement gagnaient un nouveau mur de clôture et un portail électrique payés par la ville.

Gagnant-gagnant, et plus encore : au passage, le géomètre faisait des heures sup’ et redécoupait les trois parcelles longilignes en neuf sous-parcelles, dont le remembrement aboutit à la formation de trois « lots à bâtir » géométriquement emboîtés et à présent facilement constructibles.

Coup de bonneteau cadastral

Voilà qui tombe bien : en janvier 2021, soit deux mois après le passage du géomètre, Justine C. déposait le permis de construire d’une villa contemporaine à la mairie d’Agde, relative au « lot 1 à bâtir » taillé par notre géomètre. 986 m2 qu’elle acquiert six mois plus tard, en juillet 2021, au prix étonnamment fixe de 146 euros le m2, soit 144 000 euros. Ce lot a ainsi été pris pour partie sur l’ex-terrain municipal et sur celui de la famille E, qui allait construire sur le lot 3, leur voisin prenant le lot 2. Compliqué ? Le mot est faible.

Ce qui ressemble à un coup de bonneteau cadastral a, incidemment, pour conséquence de camoufler le fait que l’acheteur d’une part de terrain municipal à bas prix est, in fine… la compagne du maire. En résumé, avant de devenir la propriété de Justine C., ses parcelles auront changé trois fois de propriétaire en moins d’un an.

« Ces opérations ne sont entachées d’aucune irrégularité », nous assure Justine C. par l’intermédiaire de son avocat. Et surprise : sa voisine et un membre de la famille impliquée dans ces « opérations » ont ensuite été embauchés au théâtre municipal agathois, où Justine C. a ses entrées. Interrogé, Sébastien Frey, 1er adjoint en charge de l’urbanisme qui a signé son permis de construire, est resté mutique, tandis que Yannick Hivin, Directeur général des services d’Agde, a invoqué l’instruction en cours pour ne pas donner suite.

Enfin, la villa Origami a été conçue par le prospère cabinet d’architectes montpelliérain A+, qui a signé les études préparatoires de refonte de l’entrée du Cap, les plans du nouveau palais des congrès, du casino du Cap d’Agde et du Théâtre agathois… Réponse du cabinet : « Au regard de l’enquête pénale en cours visant Monsieur le Maire d’Agde, nous n’avons aucune déclaration à formuler. » Quant aux maçons venus travailler sur le chantier, tous parlent de cette maison comme étant « la villa qu’a fait construire le maire »… dont le nom ne figure pas sur la sonnette. Allez comprendre…

Par  Paul Conge  et  François Darras


Publié le : Samedi 13 avril 2024

​Revue Presse La Sodeal, dans le viseur de l'enquête sur la corruption municipale ?

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Source ICI 19/20 - Languedoc-Roussillon
Extrait Émission du vendredi 5 avril 2024


Publié le : Mardi 09 avril 2024

​Revue Presse Affaire Gilles d'Ettore : écroué pour corruption, le maire d’Agde apparaît tout sourire à la cour d’appel de Montpellier

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Publié le : Mercredi 03 avril 2024

​Revue Presse JT France 2, le port en premier plan, la prochaine investigation ?


Publié le : Mardi 02 avril 2024

​Revue Presse Le maire d’Agde Gilles d'Ettore, la voyante médium et le mari de cette dernière déférés au tribunal de Béziers

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Midi Libre 21/03/2024

L’élu et cette mère de famille vont être présentés au magistrat instructeur qui pourrait les mettre en examen ce jeudi 21 mars dans cette enquête ouverte notamment pour "association de malfaiteurs, détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt." Le procureur de la République devrait en dire plus dans la journée.

Gilles d'Ettore, le maire d’Agde, et une mère de famille agathoise exerçant la profession de "voyante médium" ont été déférés ce jeudi 21 mars au tribunal judiciaire de Béziers, après avoir passé 48 h en garde à vue au sein de la brigade criminelle financière de la police judiciaire de l’Hérault, a appris Midi Libre de sources concordantes.

Enquête financière ouverte depuis plusieurs mois

Tous les deux sont en cours de présentation devant le juge d’instruction qui enquête depuis plusieurs mois sur cette affaire ouverte pour une dizaine d’infractions présumées, parmi lesquelles "association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêt et recel".

Le mari de la voyante est également présenté devant le juge d'instruction.

Les trois personnes restent en tout cas présumées innocentes, comme l’a rappelé mercredi le procureur de la République de Béziers dans un communiqué. Ce dernier devrait s’exprimer dans la journée, sans doute par la voie d’un communiqué, pour faire le point de l’évolution de la procédure.

La justice cherche à comprendre la nature des liens entre cette voyante et l’élu, qui étaient en contact téléphonique fréquents. Selon nos informations, la voyante est soupçonnée d’avoir "travesti sa voix" pour se faire passer pour un personnage influent et surnaturel, et aurait donné des instructions au maire, lequel les aurait exécutées, commettant peut-être à cette occasion des infractions financières sur lesquelles doit désormais s’expliquer.

La relation entre cette voyante et le maire durerait depuis plusieurs années.

François Barrère


Publié le : Jeudi 21 mars 2024

​Revue Presse Le procureur de la République de Béziers confirme la garde à vue du maire Gilles d'Ettore et d’une voyante

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Midi Libre 20/03/2024

Aucune information supplémentaire ne sera donnée avant jeudi 21 mars, une fois que le juge d’instruction saisi de l’affaire aura statué sur le sort judiciaire de ces deux personnes, indique Raphaël Balland dans un communiqué publié ce mercredi 20 mars.

Vingt-quatre heures après l’interpellation à son domicile du maire d’Agde Gilles d’Ettore et d’une Agathoise, le procureur de la République de Béziers confirme ce mercredi 20 mars le placement en garde à vue de l’élu et de cette voyante, dans un communiqué publié à 14 h.

"Le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers confirme que Monsieur Gilles d’Ettore, maire d’Agde et président de l’agglomération Hérault Méditerranée, ainsi qu’une femme de son entourage, exerçant une activité de voyante et médium, sont actuellement en garde à vue depuis le 19 mars 2024 au matin, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte auprès d’un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Béziers" écrit Raphaël Balland.

Dans l’attente d’éventuelles présentations devant le juge d’instruction

Le magistrat précise que "les investigations sont diligentées sous l’autorité du juge d’instruction par le commissariat de police d’Agde et la brigade de la criminalité financière du service interdépartemental de la police judiciaire de l’Hérault".

En revanche, il ne donne pas d’information supplémentaires sur le fond du dossier : "Le parquet ne communiquera pas davantage tant que les gardes à vue et les éventuelles présentations devant le magistrat instructeur ne sont pas terminées. En fonction des décisions de ce magistrat, le prochain communiqué de presse du parquet pourrait être diffusé au plus tard dans l’après-midi du 21 mars."

L’hypothèse d’une mise en examen n’est pas écartée

L’hypothèse d’une présentation de l’élu et de la voyante médium devant le juge d’instruction et donc d’une possible mise en examen n’est dont pas écartée à ce stade de la procédure, qui intervient après une enquête menée depuis plusieurs mois par le magistrat.

"En tout état de cause, les deux personnes en garde à vue bénéficient de la présomption d’innocence" rappelle également Raphaël Balland.

Selon les informations recueillies par Midi Libre auprès de sources concordantes, le juge d’instruction cherche à tirer au clair les relations entre le maire et cette voyante, avec qui il semblait avoir été en contact téléphonique régulier, afin de déterminer si d’éventuelles infractions économiques ou financières n’auraient pas pu être commises dans ce cadre.

Contactés ce mercredi matin, plusieurs responsables de la mairie d’Agde se sont refusé à toute déclaration sur cette affaire, "faute d’information."

François Barrère


Publié le : Mercredi 20 mars 2024

​Revue Presse Gilles d'Ettore, le maire d’Agde, arrêté à son domicile par la PJ, est en garde à vue avec une voyante

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Midi Libre 20/03/2024

L’enquête dirigée par un juge d’instruction de Béziers, qui a fait perquisitionner mardi 19 mars la mairie de la station héraultaise, se focalise sur les liens entre le maire et cette femme, et sur d’éventuelles infractions financières.

Gilles d'Ettore, le maire d’Agde (Hérault), qui a été placé en garde à vue mardi 19 mars par un juge d’instruction de Béziers, est interrogé par la PJ de Montpellier sur ses liens avec une voyante agathoise, qui a elle aussi été interpellée mardi matin à son domicile, a appris Midi Libre de sources concordantes.

Prise illégale d'intérêt et recel

L’élu serait visé par une information judiciaire ouverte il y a plusieurs mois par le parquet de Béziers, qui porterait sur une série d’infractions économiques et financières présumées, parmi lesquelles celles de "prise illégale d’intérêt et recel", pour des faits remontant à plusieurs mois et sur des montants de "plusieurs dizaines de milliers d’euros" selon une bonne source.

Une vingtaine d’enquêteurs de la PJ de Montpellier ont perquisitionné mardi matin la mairie d’Agde, tandis que l’élu et la voyante étaient arrêtés à leur domicile. Au cours de la journée, de nombreuses auditions se sont déroulées au sein du personnel municipal, qui ont été menées au commissariat de Béziers et d’Agde.

Selon nos informations, les gardes à vue et les auditions du maire et de la voyante, qui semblaient être en contact téléphonique régulier, se poursuivent ce matin, sous la direction du juge d’instruction.

Le procureur de la République de Béziers pourrait communiquer dans la journée par la voie d’un communiqué.


Publié le : Mercredi 20 mars 2024

​Revue Presse Le maire d’Agde Gilles d'Ettore placé en garde à vue après une perquisition de la PJ en mairie

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Midi Libre 19/03/2024 à 22 h 34

L’élu a été interpellé ce mardi 19 mars dans le cadre d’une enquête financière menée par un juge d’instruction de Béziers depuis plusieurs mois.

Le maire d’Agde (Hérault), ancien député UMP, Gilles d'Ettore, a été placé en garde à vue ce mardi 19 mars à la suite d’une perquisition menée en mairie dans la matinée par des enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier, dans le cadre d’une enquête dirigée depuis plusieurs mois par un juge d’instruction de Béziers.

Selon des sources concordantes interrogées par Midi Libre, l’élu serait notamment soupçonné de "prise illégale d’intérêt" et "recel d’abus de bien social", pour des infractions financières qui porteraient sur des sommes de plusieurs dizaines de milliers d’euros, dont une partie d’argent public.

Une autre personne serait en garde à vue à ses côtés, à l’hôtel de police de Montpellier. Contacté par Midi Libre, le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, n’a communiqué aucun élément sur cette affaire, mais il pourrait s’exprimer ce mercredi par la voie d’un communiqué.


Publié le : Mardi 19 mars 2024

​Revue Presse Gilles D'Ettore fait le point sur les différents projets municipaux

Midi Libre 13/01/2024 par Olivier Raynaud

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Publié le : Mardi 16 janvier 2024

​Revue Presse Le fils du nouveau Directeur de la Sodeal devant la justice, le Maire dans la tourmente

Marianne publié le par Paul Conge

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Publié le : Mardi 16 janvier 2024

​Revue Presse Un chalutier remonte un corps dans ses filets entre Sète et Agde lors d'une sortie en mer, une enquête ouverte

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La macabre découverte a eu lieu ce mercredi 6 décembre au matin par des pêcheurs. 

C'est un chalutier sétois qui a fait la macabre découverte ce mercredi 6 décembre. Lors d'une sortie en mer au large d'Agde, le bâtiment a remonté dans ses filets les restes d'un corps humain. Ce sont les gendarmes de la brigade maritime de Sète qui se sont rendus sur zone pour mener les constatations et ramener la dépouille à terre.

Une autopsie dans les prochains jours 
Le corps a donc été transporté jusqu'à Agde en vue d'être conduit à l'Institut médico-légal de Montpellier pour y être autopsié dans les prochains jours. C'est notamment grâce à cet examen que l'identité du défunt pourra être formellement établie. 


Publié le : Mercredi 06 décembre 2023

​Revue Presse Au Cap d'Agde, les quais de Beaupré et de la Trinquette sont méconnaissables

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Midi Libre 04/12/2023

Des travaux d’ampleur sont programmés jusqu’au printemps 2024. Nécessaires, ils n’en sont pas mois préjudiciables aux rares commerces ouverts à l’année.

C’est aussi ce qui fait le charme des stations balnéaires une fois les derniers vacanciers partis.

Depuis près de trois semaines, la Sodéal a engagé d’importants travaux de rénovation des quais de Beaupré et de la Trinquette. Une seconde phase attendue, près de dix ans après la requalification du quai Jean-Miquel, ainsi que son agrandissement en bois. Réseaux remplacés, nouvel éclairage...

Le chantier va s’étirer jusqu’au printemps prochain. Les sociétés Guintoli, Bordères-Sanchis et Sogetralec vont d’abord s’atteler à la réfection des réseaux secs et d’eau potable, avant d’enchaîner sur le remplacement des “nez” de quai, qui seront désormais en béton et plus en bois, le renouvellement de l’éclairage public et pour finir la pose d’un nouveau revêtement en basalte.

Une information tardive selon des commerçants Des opérations nécessaires, mais qui ne font pas forcément le bonheur des rares commerçants ouverts à l’année, comme Marie-Clara Rahem, qui exploite l’enseigne de prêt-à-porter Lik’. "Nous n’avons été informés des travaux qu’en octobre dernier", déplore-t-elle. "C’est difficile pour les clients de venir alors que j’ai une boutique remplie d’articles d’hiver ! " Elle devra même fermer son commerce en janvier et février, pour laisser les entreprises travailler.

Olivier Raynaud


Publié le : Mardi 05 décembre 2023

​Revue Presse Salon nautique du Cap d'Agde : "De plus en plus de marques sont présentes" apprécie Sylvain Pereyre

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Midi Libre 28/10/2023

Le patron de Sud Croisière et président de l’Association des professionnels du nautisme au Cap d’Agde note une montée en gamme et en notoriété du salon.

Quel est votre sentiment sur cette première journée du salon ?

Ça démarre très bien ! Il fait beau, il y a du monde sur les quais et dans les allées du salon, c’est parfait. On sent que l’événement a encore gagné en notoriété, cela nous conforte dans le choix d’organiser un salon accessible à tous et populaire.

Et qui visiblement est encore monté d’un cran en termes d’offre aux clients.

C’est aussi ce que je me disais en arrivant ce matin (hier). De plus en plus de marques sont présentes sur le salon, notamment dans le haut de gamme, mais aussi dans les secteurs du sport nautique et de l’accastillage. Plusieurs marques ont dépêché des commerciaux au Cap d’Agde pour épauler leurs distributeurs locaux et ça, c’est assez nouveau. On constate aussi que des marques automobiles comme Audi, Mercedes ou Ferrari sont présentes sur le salon, ce qui est évidemment un signe.

Comment expliquer cette montée en gamme ?

À mon avis, nous avons un passé un cap au niveau de la notoriété, en étant notamment le deuxième salon de Méditerranée française derrière Cannes. Il y a aussi un épisode qui joue indirectement en notre faveur, c’est l’annulation cette année du salon nautique de Paris. Or, les constructeurs, les industriels ont besoin de montrer leurs produits. Je pense d’ailleurs que les salons à flots comme le nôtre vont se développer, au contraire des salons à terre, comme Paris. Car transporter des bateaux par la route coûte notamment très cher.


Publié le : Dimanche 29 octobre 2023

​Revue Presse Salon nautique du Cap d'Agde : les institutionnels jouent collectif derrière l'industrie nautique

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Midi Libre 28/10/2023

Au Cap d'Agde, la 24e édition du Salon nautique a été inaugurée ce samedi 28 octobre à la mi-journée. C'est parti pour cinq jours intenses du côté de la zone technique.

Pour la première fois en vingt-quatre éditions, un préfet de l’Hérault était présent pour la cérémonie inaugurale du Salon nautique d’automne, samedi à la mi-journée.

Une dizaine de jours après avoir pris connaissance sur le terrain des grands chantiers agathois, dans lequel des financements de l’État sont engagés, François-Xavier Lauch était en effet présent pour lancer l’événement, aux côtés du parrain du salon, l’ancien perchiste et marin émérite Jean Galfione, Gilles D’Ettore, maire d’Agde, qui évoquait "un salon superbe", l’entraîneur du Montpellier Handball et élu de la région Occitanie Patrice Canayer, Jean-Louis Gély, vice-président du département de l’Hérault délégué au tourisme à l’économie, le député Aurélien Lopez-Liguori, sans oublier le représentant de l’Union des villes portuaires d’Occitanie.

"Une filière porteuse d’emplois" pour le préfet

Des institutionnels qui, sur le podium "Midi Libre", n’ont eu de cesse de rappeler leur volonté de jouer collectif sur la question du nautisme : "L’économie régionale tourne à 70 % autour du tourisme, mais elle est aussi industrielle, avec l’industrie nautique notamment", rappelait Patrice Canayer. Jean-Louis Gély parlait lui "d’un événement d’envergure nationale", qui s’inscrit désormais dans le sillage de celui de Cannes, le plus important de Méditerranée française."Le succès du Salon nautique est très important pour notre département", ajoutait le préfet François-Xavier Lauch. "Nous parlons d’une filière qui est potentiellement très porteuse d’emplois. Il ne tient qu’à nous développer cette industrie."

Constat auquel les membres de l’Association des professionnels du nautisme du Cap d’Agde ne pouvaient que souscrire, eux qui avec le soutien de la Ville et de la Sodéal sont parvenus à hisser leur “petit” salon des débuts au troisième rang national.
Une véritable “succes story”qui ne se dément pas.

Olivier Raynaud


Publié le : Dimanche 29 octobre 2023

​Revue Presse Maires condamnés qui se pourvoient en cassation : des exemples récents

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La Cour de cassation prend ses arrêts environ dix-huit mois après le pourvoi.

Midi Libre 10/10/2023

À Sassenage (Isère)

En novembre 2022, la Cour d’appel de Grenoble confirme la peine contre Christian Coigné, maire de Sassenage, pour prise illégale d’intérêts : 2000 € d’amende et 2 ans d’inéligibilité. Après s’être pourvu en cassation, l’élu, en poste depuis 22 ans, renonce "par fatigue et lassitude" à ses fonctions au printemps 2023.

À Aix-en-Provence

En décembre 2020, Maryse Joissains, maire d’Aix-en-Provence quatre fois réélue, est condamnée à 8 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité pour "prise illégale d’intérêts" et "détournement" par la Cour d’appel de Montpellier. La peine est supérieure à celle requise par le parquet et à celle prononcée la première fois par la cour d’appel, avant que le jugement ne soit cassé.

Quelques mois plus tard, invoquant des raisons de santé, Maryse Joissans rend finalement son tablier de maire avant que la Cour de cassation ne la condamne définitivement en prononçant son inéligibilité.

À Orange (Vaucluse)

Le 14 mars 2021, la Cour d’appel de Nîmes condamne Jacques Bompard à unan de prison avec sursis, 5ans d’inéligibilité et 30 000 € d’amende pour prise illégale d’intérêts. Le maire, engagé dans son 5e mandat, se pourvoit en cassation.

Le 17 novembre 2023, huit mois plus tard seulement, la justice rejette le pourvoi. Jacques Bompard doit céder sa place de maire.

À Marchiennes (Nord)

Condamné en appel pour favoritisme à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité par la Cour d’appel de Douai en janvier 2022, Claude Merly, maire de Marchiennes (Nord) s’était pourvu en cassation, où il avait obtenu gain de cause. De nouveau jugé en appel, il a à nouveau été condamné, le mois dernier, à deux ans d’inéligibilité. Et s’est à nouveau pourvu en cassation.

À Sanary-sur-Mer (Var)

En octobre 2021, le maire de Sanary-sur-Mer (Var), Ferdinand Bernhard, se pourvoit lui aussi en cassation après avoir été condamné en appel à 3 ans de prison, dont un ferme, et 5 ans d’inéligibilité, pour "détournement de fonds publics".

La Cour d’appel ayant ici assorti son jugement d’une exécution provisoire, le pourvoi n’a pas suspendu les 5 ans de privation des droits civils et civiques. En cassation, 18 mois plus tard, Ferdinand Bernard, désormais ex-maire est reconnu coupable de cinq infractions de probité publique.

Patrice Espinasse


Publié le : Mercredi 11 octobre 2023

​Revue Presse Le maire de Sète François Commeinhes condamné en appel à un an de prison avec sursis pour détournement de fonds

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Le maire n'était pas présent au délibéré. Midi Libre - NICOLAS ZARROUK

Midi Libre 10/10/2023

Le maire de Sète avait été relaxé en première instance. Il lui est reproché des augmentations indues de salaire, notamment de l'ancien directeur général des services, lui aussi condamné par la cour d'appel de Montpellier. L'avocat de François Commeinhes a aussitôt annoncé un pourvoi en cassation, procédure qui suspend l'application de la peine.

La cour d'appel de Montpellier a rendu son arrêt ce lundi 9 octobre dans l'affaire du maire de Sète (Hérault) François Commeinhes poursuivi pour des détournements de fonds qu'il a toujours contestés.

La cour a condamné l'élu à un an de prison avec sursis et 15 000 € d'amende, mais aussi prononcé 5 ans d'inéligibilité et d'interdiction d'exercer la fonction de maire. "Nous allons nous pourvoir en cassation immédiatement" indique Me David Mendel, l'avocat du maire. En l'attente de ce recours qui prendra plusieurs mois, les sanctions prononcées ne sont pas applicables.

Soit 99 000 €, ces augmentations ayant été signées par le maire. Poursuivi pour recel de détournement de fonds publics, l'ex DGS écope d'un an de prison avec sursis et 50 000 € d'amende.

Il est aussi reproché au maire de Sète des augmentations indues pour la responsable "immobilier" de la commune de Sète, à hauteur de 45 000 €. Cette dernière n'était, elle, pas poursuivie.

Lors de ce procès en appel, le 26 juin à Montpellier, douze mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende avaient été requis contre François Commeinhes.

"Il n'y a eu aucun enrichissement personnel dans cette affaire"

L’élu et Patrice Millet, l’ancien cadre incriminé, qui ont toujours nié toute malversation, avaient, en revanche, été relaxés en première instance par le tribunal judiciaire de Montpellier. La juridiction avait mis en avant, le 12 décembre 2022, que l'élément intentionnel n'était pas caractérisé : il n'y avait pas de doute pour ces premiers magistrats que l'édile n'avait pas voulu volontairement commettre une infraction.

"Je ne vois pas comment nous pouvons passer d'une absence totale de démonstration de volonté de commettre une infraction pourtant actée dans le procès-verbal du SRPJ à une infraction volontaire" dénonce Me Mendel.

"Il n'y a eu aucun enrichissement personnel dans cette affaire. En comparaison, Madame Lagarde avait été condamnée devant la cour de justice de la République pour un détournement de fonds involontaire et avait bénéficié d'une dispense de peine".

Interrogé à l'issue de sa relaxe fin 2022, François Commeinhes l'avait assuré : "Je me suis appuyé sur mon administration en confiance. J'ai signé des documents dans un parapheur comme j'en signe tout au long de l'année".

"Fait du prince"

Mais les magistrats de la cour d'appel, dans leur arrêt, fustigent cette position.

Ils écrivent que "le fait que le maire tente de se soustraire à ses responsabilités en se réfugiant derrière les parapheurs qui lui étaient présentés et en se présentant comme non-juriste révèle son peu de considération pour ses fonctions de maire (...)  Ces faits n'ayant pas de fondement juridique légal mais relevant en réalité du fait du prince n'ayant pas respecté le principe de base de présentation du projet d'indemnités au conseil municipal".

La cour estime même que l'élu et le DGS ont agit "de concert". De quoi faire bondir la défense : "Il n'y a absolument pas eu de concertation entre les deux, ça ressort du dossier" répond Me Mendel qui a d'ores et déjà déposé le recours en cassation.

Yanick Philipponnat


Publié le : Mardi 10 octobre 2023

​Revue Presse Suite au rapport de la Chambre régionale des comptes sur la Sodéal, le collectif des plaisanciers se fait entendre

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Le collectif des plaisanciers Cap d’Agde estime que les tarifs du port sont 20 % trop élevés
ML © Michel DESNOS

Midi Libre 03/10/2023

L’audit de la Chambre régionale des comptes n’a pas manqué de faire réagir le Collectif des plaisanciers Cap d'Agde, qui critique depuis plusieurs années la gestion du port par la Sodéal.

Présenté la semaine dernière en conseil municipal et publié le 29 septembre sur le site de la Chambre régionale des comptes, le rapport sur la gestion de la Sodéal couvrant la période 2017-2022, a quelque peu fait tiquer le Collectif des plaisanciers Cap d’Agde (CDPCA), qui a publié un communiqué sur son site internet, lundi 2 octobre.

Port vétuste, réunions du Clupp trop rares...

L’association, qui milite notamment pour le passage en régie municipale du port de plaisance, estime "qu’il y a un consensus pour dire que le port se trouve dans un état de vétusté important. Les investissements portuaires n’ont pas été réalisés car les recettes du port compensent irrégulièrement les déficits des autres activités de la Sodéal, campings (activité abandonnée en mai 2021, NDLR) et Centre nautique, anomalie que le CDPCA combat en vain depuis des années.

La quasi-absence de réunions du Comité local des usagers permanents du port (Clupp) durant cette période (il a été convoqué en 2023), organisme qui doit être réuni une fois par an sur convocation du maire ou de son représentant, est également pointée du doigt par le bureau du CDPCA, qui y voit un "non-respect du code des transports.

Port Camargue et La Grande-Motte pour exemple

Alors que les tarifs du port ont augmenté de 12 % cette année pour compenser les effets de l’inflation, le Collectif des plaisanciers Cap d’Agde évoque " des augmentations tarifaires sans formule de révision de prix dans le contrat de service public."

Et pense également que "les états comparatifs du rapport ne sont pas significatifs, car il faut comparer avec le tarif et la situation des ports issus du plan Racine comme la Grande Motte ou Port Camargue, qui sont gérés en régie municipale et réalisent des investissements exemplaires, ce qui était le cas à l’origine au Cap d’Agde.

Depuis la mise en place de la Sodéal (en 1990, lors de la première mandature de l’ancien maire socialiste Régis Passerieux, NDLR), les dérives successives démontrent une surtarification injustifiée de l’ordre de 20 %.

Action intentée auprès du tribunal administratif

Les plaisanciers qui regrettent aussi que "sans doute pas informée, la Chambre n’évoque pas notre requête en annulation auprès du tribunal administratif de Montpellier (de la décision de la Sodéal d’augmenter les tarifs de 12 %, NDLR).

Si notre requête devait être validée par le TA, les plaisanciers seraient alors en droit de réclamer réparation auprès de la Sodéal et de la mairie d’Agde", estiment-ils.

Une étape de plus dans les relations décidément compliquées entre le CDPCA et le délégataire des ports de plaisance.

Olivier Raynaud


Publié le : Mardi 03 octobre 2023

​Revue Presse Gestion des ports de plaisance en régie municipale : une hypothèse qui prend de l'épaisseur

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Midi Libre 29/09/2023

Lors du conseil municipal cette semaine, où le rapport de la Chambre des comptes sur la Sodéal était présenté aux élus, le maire d'Agde, Gilles D'Ettore, a évoqué cette possibilité.

Quel avenir pour la Sodéal après la publication du rapport de la Chambre régionale des comptes ?

Le sujet a été posé sur la table lors du dernier conseil municipal. "Cette dégradation des installations et donc de l’activité est-elle voulue afin de transférer l’activité des ports à compte à un gestionnaire privé ?" s’est interrogé Thierry Nadal, élu d’opposition. "Cela fait 25 ans que la Sodéal existe elle a été créée en 1990 par l’ancien maire socialiste Régis Passerieux et que la société fait polémique", lui rétorquait Gilles D’Ettore. Qui dit "réfléchir sérieusement, avec notre partenaire de la Banque des territoires, à un changement de statut de la société, à la “remunicipaliser” s’il le faut.

Tout cela de manière à rendre les choses les plus transparentes possible."

Des ports d'Occitanie fonctionnent en régie

La piste du retour en régie municipale de la gestion des ports de plaisance n’est donc plus une hypothèse farfelue.

Après tout, de nombreux ports voisins, issus notamment de la mission Racine comme le Cap d’Agde, fonctionnent de la sorte.

Techniquement, cela demanderait bien sûr quelques ajustements, notamment au niveau des salariés. "Ceux de la Sodéal bénéficient de la convention collective des ports de plaisance", rappelait le président Stéphane Hugonnet lors du conseil municipal.

En clair, les conditions salariales sont (un peu) plus avantageuses que celle des agents publics. Ce qui ne devrait pas poser de problème insurmontable si la volonté politique de repasser en régie municipale était affirmée dans les mois qui viennent.

"Quoi qu’il en soit, les salariés de la Sodéal ne sont en aucun cas en difficulté, ni menacés de perdre leur emploi", rassure Stéphane Hugonnet, fort d’un bilan comptable somme toute satisfaisant, dans un contexte toutefois de sous-investissement dans les équipements portuaires, comme l’a relevé la Chambre régionale des comptes.


Publié le : Dimanche 01 octobre 2023

​Revue Presse Opposition, majorité... les réactions des élus agathois après la publication du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la Sodéal

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Midi Libre 29/09/2023

Le conseil municipal d’Agde a pris acte du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la Sodéal cette semaine. L’occasion pour les élus de la minorité de dénoncer sa gestion et pour la majorité de se défendre tant bien que mal.

La présentation du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Sodéal n’était que le dix-neuvième point à l’ordre du jour du conseil municipal de cette semaine et dans l’atmosphère, flottait une impatience, une envie d’en découvre.

Fabienne Varesano et les usagers du port, comme on pouvait s’y attendre, les élus d’opposition n’ont pas manqué de s’emparer de la question.

À commencer par Fabienne Varesano, pour le Rassemblement agathois, cette dernière parlant "d’un rapport accablant."

Revenant au passage sur "les salaires exorbitants perçus par le directeur général délégué" et la vétusté des installations portuaires "la réfection des quais est pourtant une promesse de votre programme de campagne depuis plusieurs mandats", lançait-elle à Gilles D’Ettore , l’élue de la minorité relevait "les manquements à réunir le Comité local des usagers du port, qui doit avoir connaissance des budgets." Une instance convoquée "une seule fois entre 2017 et 2022", les années covid étant mises en avant par le maire d’Agde pour justifier cette situation.

Thierry Nadal et le salaire du directeur

Pour le groupe “Agde juste, verte, sûre”, Thierry Nadal parle pour sa part "d’un rapport calamiteux et sidérant.

Il met directement en cause votre méthode de gestion en tant que maire de la ville d’Agde et président de l’Agglo Hérault-Méditerranée qui, je le répète, sont actionnaires de la Sodéal à 80 %.

Les remarques faîtes par les Sages sur le contrôle que vous auriez dû exercer sont assassines et vous concernent directement."  Ironisant sur les conditions salariales accordées au directeur général délégué de la société, "plus qu’un salaire de ministre", il lisait à la tribune plusieurs passages du rapport durant une bonne vingtaine de minutes, citant les observations de la Chambre des comptes sur les activités portuaires, la gestion des campings municipaux de la Clape et la Tamarissière, sans oublier le rôle des uns et des autres au niveau de la gouvernance.

"Ce rapport pitoyable ne peut que nous faire craindre un avenir funeste pour la Sodéal." Ce à quoi le premier magistrat rétorquait "que la Sodéal n’est pas en péril." Gilles D’Ettore qui reconnaît "que ce rapport n’est pas bon.

Quand j’en ai eu connaissance, j’ai demandé que l’on remplace le directeur général délégué, ce qui a été fait depuis."

Pour autant, les observations de la Chambre régionale des comptes "ne sont pas paroles d’Évangile. Un ancien rapport reprochait à la Sodéal de trop investir, celui-là de ne pas assez le faire… Et d’un autre côté, la Chambre nous félicite d’avoir délégué la gestion des campings à un autre délégataire."

La question de confiance invoquée

Alors que l’anonymat des personnes est la règle dans ce rapport, Stéphane Hugonnet, conseiller municipal de la majorité et président de la Sodéal, ne s’est pas dérobé en prenant la parole.

Évoquant lui aussi "un rapport peu glorieux", il reconnaissait "que la Chambre régionale des comptes souligne des difficultés entre la fonction de président-directeur général que j’exerce et celle de directeur général délégué. Le rapport veut que l’on éclaircisse ce point, savoir qui fait quoi et nous aurons l’occasion de le faire." Au soutien du président, Gilles D’Ettore mettait l’accent sur une notion fondamentale selon lui : "quand vous travaillez avec un directeur, la notion de confiance doit s’établir.

Car un président, son rôle est d’abord politique. Mais le directeur n’a pas toujours exprimé cette confiance auprès du président."

Une subvention de 550 000 €

Le conseil municipal et la question sur la Sodéal a donné l’occasion à Gilles D’Ettore d’annoncer que l’État venait d’octroyer une subvention de 550 000 € à la Sodéal, qui viendra abonder les travaux entrepris (et à entreprendre) sur la zone technique. C’est le secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville, qui a annoncé les onze lauréats de l’appel à projets “Ports de plaisance d’avenir”, dans le cadre du plan “Destination France”.

Olivier Raynaud
 


Publié le : Dimanche 01 octobre 2023

​Revue Presse Michel Tauler : "Le port d'Agde, c’est la locomotive de la station"

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Midi Libre 18/04/2021

Olivier RAYNAUD
Le directeur de la Sodéal revient sur le renouvellement pour 20 ans de la délégation pour la gestion des ports, les projets, mais aussi l’épisode des campings municipaux.

Lors du dernier conseil municipal, la Sodéal a été reconduite pour 20 ans dans la gestion des ports du Cap-d’Agde. C’est une satisfaction, on imagine.Oui, d’autant que sept dossiers de candidature avaient été retirés au préalable et que le cahier des charges édité par la municipalité était très contraignant. Il a éliminé, de fait, les entités qui n’étaient pas compétentes et celles qui étaient, disons, essentiellement motivées par l’appât du gain.

D’autant que la redevance annuelle que vous devrez verser à la ville d’Agde va doubler et atteindre plus de 700 000 €…

Ce que la société peut tout à fait supporter. Le chiffre d’affaires de la Sodéal avoisine les 9 millions d’euros. Il y a aujourd’hui 4 200 anneaux, ce qui nous positionne dans les trois premiers ports européens. Mais la gestion est capitale dans ce schéma, car quand tu as bouclé ton exercice, on ne gagne rien !Précisez…

On est resté sur un prix moyen des anneaux (il est de 1 775 € annuels sur le port principal, NDLR), sans augmenter les prix. Pourquoi ?

Parce que l’on n’offre pas d’autres prestations que les services de base dus aux plaisanciers.Si on vous suit bien, l’objectif est maintenant d’investir massivement dans les équipements du port ?Il faut avant tout garder à l’esprit que le port, c’est la locomotive touristique de la station.

Il a 50 ans, mais c’est le premier équipement que l’on a construit au Cap-d’Agde. C’est autour du port que l’on a bâti la station et je pense qu’à ce titre, les enjeux ont été bien perçus dès le départ. Pour vendre la destination, les premiers éléments que l’on met en avant, ce sont la plage et le port. Ceci étant, ce port, il faut le moderniser, vous avez raison. L’un des premiers objectifs est de le rendre connecté.

C’est une demande de la commune. Pour y parvenir, nous allons devoir dans un premier temps améliorer les réseaux, qui eux aussi ont 50 ans. On va massivement investir dans les cinq ans qui viennent, ce qui permettra notamment de s’adapter aux nouveaux enjeux environnementaux, avec la maîtrise de l’électricité et de l’eau, notamment. Le port connecté va permettre cela, d’offrir une vision globale de l’activité du plaisancier.

1 300 anneaux seront connectés dans les cinq ans qui viennent.Quels sont les autres axes d’amélioration ?

Nous allons augmenter les niveaux de service pour une meilleure attractivité. Aujourd’hui, le réseau WiFi est, par exemple, obsolète, alors qu’il doit couvrir l’ensemble du port. Il faut aussi améliorer l’accessibilité aux installations et mettre en avant le patrimoine du territoire auprès des plaisanciers, au travers de la communication, de l’info en temps réel. Connecter le port à la ville.

Permettre, par exemple, de réserver un court de tennis ou une partie de golf depuis son bateau. La concurrence, notamment avec les ports espagnols, se joue aussi sur ces services.

Pour finir, un mot sur les campings de la Clape et de la Tamarissière. C’est la Sodéal qui les gérait avant que la Ville et la société ne mettent un terme au contrat, fin 2020. Est-ce un désaveu de votre gestion ?

Non, je ne pense pas. Notre vrai métier, c’est gestionnaire de port et pas de vendre de l’hôtellerie de plein air. On est arrivé à un degré de compétence qui nous a un peu dépassés et un manque financier qui ne nous a pas permis de faire les investissements nécessaires pour mettre les campings au goût du jour, notamment par rapport aux gros outils, les campings 5 étoiles que l’on peut trouver autour de nous.

Je précise qu’en tant que gestionnaire, on a toujours tenu notre rang, jamais rendu des comptes négatifs dans le cadre de la gestion de la Sodéal en général. En revanche, on ne gagnait plus d’argent aux niveaux des campings, sachant aussi que l’on versait 1,3 million d’euros de redevance annuelle à la Ville.


Publié le : Dimanche 18 avril 2021

​Revue Presse Michel Tauler : « Créer une marque » Cap-d’Agde

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Midi Libre 27/01/2015

Recueilli PAR MÉLISSA ALCOLÉA
Entretien avec le nouveau directeur de la Sodeal.  

Costume bien mis, un petit côté dandy, Michel Tauler, 58 ans, vient d’être nommé directeur exécutif de la Sodeal, société d'économie mixte qui gère notamment les ports d'Agde. Stratège politique pendant des années en Île singulière, il fait son retour sur ses terres.

Né à Marseillan, vous êtes ici un peu chez vous. Comment vivez-vous ce retour ?

Je suis ravi. C’est une chance. Et ça me permet d’apporter l’expérience que j’ai accumulée aux côtés de Blanc à la Région et de Commeinhes à Sète...

Justement, vous avez un parcours plus politique qu’économique, quelle est votre mission à la tête de la Sodeal ?

Gilles d’Ettore m’a confié la direction de la Sodeal, bras armé de la politique touristique et économique de la ville d’Agde. C’est ma mission de la développer en partenariat avec l’office de tourisme. C’est une mission formidable et intéressante. Et même si je ne suis pas issu de la formation Sem (Société d’économie mixte, NDLR), j’ai déjà mené des missions économiques avec la Région. En 1988, aux Jeux olympiques de Séoul, on avait fait venir des entreprises et des producteurs locaux, on s’est servi de l’événement pour vendre l’appellation Languedoc- Roussillon. On a continué en 1992 à Barcelone (...) En 1996 à Atlanta, en 2000 à Sydney.

Ensuite, vous avez été pendant onze ans directeur de cabinet du maire de Sète François Commeinhes. Vous êtes sûr que la politique ne va pas vous manquer ?

Non. Ici, le maire est très impliqué pour sa commune et son territoire, il veut y installer une marque autour de la station, cela fait partie de la mission qu’il m’a confiée (...) L’idée est d’utiliser l’outil de la Sodeal pour amener une plus-value.

Quelle est votre ambition à travers ce poste et au-delà quelle sera votre touche personnelle, votre patte ?

Mon ambition, c’est de servir le territoire, via le port, l’économie, le tourisme (...) Il y a déjà une destination touristique qui compte, ils n’ont pas eu besoin de moi pour cela. Alors ma motivation forte, c’est de créer une marque, de la nourrir, de la développer. Avant la virgule du Nike, il a fallu beaucoup d’investissement, de lobbying. On a des atouts. J’ai la chance de bien connaître le territoire (...) Une marque, c’est aussi une réputation à enrichir en travaillant avec les acteurs professionnels concernés.

Avez-vous déjà une idée des gros dossiers qui vous attendent ?

Non, il est trop tôt. Je salue le travail fait par mon prédécesseur (Thierry Boucher, parti à la Sebli, NDLR). Il nous laisse un outil à l’équilibre. On me parle d’économie, de baisse des dépenses, mais je voudrais accompagner cela par une augmentation des recettes. Et c’est ma volonté de ne pas aller chercher les fonds publics pour renflouer les caisses de la Sodeal.

Pour vous, c’est une première, un poste de dirigeant comme celui-ci ?

Oui. Mais je ne suis pas en première ligne, il y a un conseil d’administration qui saura me juger. Je suis rentré avec beaucoup d’humilité, j’écoute, je me nourris, je m’informe, le temps me jugera, je n’ai pas pour habitude de fuir mes responsabilités.

Vous aviez plutôt l’habitude d’évoluer dans l’ombre. Être dans la lumière, ça aussi c’est nouveau...

Le seul soleil que je verrai ce sera sur la plage quand j’irai. Je suis directeur général délégué, je reste derrière un président et derrière mon employeur. Il m’a confié une mission qui me plaît mais ce n’est pas pour être dans la lumière. Je reste un technicien avec un devoir qu’on m’a confié.

Son CV

Né à Marseillan, Michel Tauler est entré à la Région en 1988, aux côtés de Jacques Blanc, en tant que chargé de mission. Il œuvre pour la promotion de la région. Il y restera jusqu’en 2002. Cette année-là, entre les deux tours des législatives, il rejoint le candidat François Commeinhes et devient dans la foulée son directeur de cabinet à la mairie de Sète. Un poste qu’il occupera pendant 11 ans. En 2013, il accepte la proposition faite par Élie Aboud et dirige sa campagne pour les municipales à Béziers. "Mon seul échec politique", dit-il. Récemment, il a aussi dirigé la campagne de Commeinhes pour les sénatoriales et était son attaché parlementaire jusqu’à sa nomination à la Sodeal.
Il est aussi le cousin du directeur de cabinet de Gilles d’Ettore, Jérôme Cavaillès.


Publié le : Mardi 27 janvier 2015

​Revue Presse Vétusté des équipements portuaires, disfonctionnements dans la gouvernance... la Chambre régionale des comptes épingle la gestion de la Sodéal

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Midi Libre 28/09/2023

En charge de la gestion des ports du Cap d’Agde, mais aussi des deux campings municipaux de la Clape et la Tamarissière jusqu'en 2021, la société d’économie mixte a été auditée par la chambre régionale des comptes sur la période 2017-2022. Les conclusions de ce rapport sont sans concession.

C’est un pavé de 80 pages qui fera immanquablement des vagues dans le port du Cap d’Agde. Un rapport édité par la chambre régionale des comptes, qui a été présenté aux élus du conseil municipal cette semaine et qui n’est pas tendre, c’est le moins que l’on puisse dire : ni avec les instances dirigeantes de la Sodéal, ni avec la, municipalité elle-même, actionnaire majoritaire de cette SEM.

Un audit où l’anonymat des personnes a été respecté, mené sur la période 2017-2022, dont nous publions ici les grandes lignes.

Une gouvernance pointée du doigt "La gouvernance se caractérise par un déficit de contrôle des actionnaires", estime la CRC. En l’occurrence la ville d’Agde, actionnaire à 73 % de la Sodéal et l’agglo Hérault-Méditerranée, à un degré moindre (un peu moins de 7 %). "Alors que le niveau d’information produit par la Sodéal à travers les rapports d’activité apparaît peu satisfaisant, les actionnaires n’émettent aucune observation et désertent les instances de direction." Au sein même de la société, la Chambre s’interroge sur les fonctions des uns et des autres.

"Si la société a, en apparence, choisi de fusionner les fonctions de président et de directeur général, en réalité, le PDG délègue depuis 2015 toute la direction générale de la société au directeur général délégué, titulaire d’un contrat de travail." Ce qui ferait de ce dernier "un mandataire social", ce que réfute la Ville dans les réponses adressées en annexe. Les conditions d’exercice du directeur général délégué de la Sodéal sont également mises en exergue.

Et elles sont pour le moins avantageuses, avec notamment un salaire XXL : "sur la période sous revue, la rémunération brute globale versée au directeur général délégué a augmenté fortement (+ 50 % entre 2018 et 2021), passant de 115 236 € en 2017 à 172 643 € (primes diverses comprises, NDLR) en 2021, alors que parallèlement les objectifs (de la société) n’étaient pas atteints." Le DG délégué avait aussi la possibilité de reporter des jours de congé, "qui lui ont permis “d’épargner” 236 jours depuis son recrutement à la Sodéal et qui lui ont déjà ouvert droit à une indemnisation de 36 293 € pour 93 jours en 2021", est-il mentionné. Un fonctionnement "irrégulier" pour la Chambre régionale des comptes, ce dont convient également la présidence de la SEM et la ville d’Agde, mais pas l’intéressé, qui conteste ce point.

Des équipements mal gérés Jusqu’en mai 2021, la Sodéal gérait en plus des ports de plaisance les deux campings municipaux de la Clape et de la Tamarissière, gestion qui a depuis été confiée à la société Cottage Parks Méditerrannée, qui a déjà investi lourdement dans ces équipements, comme le souhaitait la municipalité. Ce qui n’a pas été le cas de la Sodéal pendant des années.

"Cette activité (de gestion des campings) se caractérisait par une absence préjudiciable de pilotage et par un niveau d’investissement inadapté pour maintenir les campings attractifs" est-il stipulé dans le rapport. La Sodéal, qui n’a pas jugé bon de nommer un directeur des campings, pas plus qu’un chargé de marketing "durant quatre saisons consécutives", est accusée "de gestion lacunaire", ayant "contribué à accroître les pertes de cette activité, conduisant à la résiliation anticipée de la concession cinq ans avant son terme."

Dans ses écrits, l’organise de contrôle parle même de "résultats déficitaires pérennes" et de "potentiel inexploité." Mais les campings ne sont pas les seuls concernés. La gestion du port est également dans le viseur des collaborateurs de la Chambre des comptes. "Les installations sont dans un état de vétusté inquiétant. Cet état de dégradation, notamment des quais ouverts au public (le quai de la Trirème est pris en exemple, ainsi que le quai d’accueil, NDLR) est partiellement la conséquence du défaut d’investissement imputable à la Sodéal."

Dans son rapport, la CRC évoque des possibilités de développement de l’activité, "dans un contexte de vieillissement des installations portuaires : restructuration des emplacements, revalorisation des tarifs (qui ont toutefois été augmentés de 12 % en 2023, NDLR) et facturation au réel des fluides", ce dernier chantier ayant été lancé. Rentabilité et sous-investissement Le déficit d’investissements structurels revient souvent dans le rapport.  Ce qui a au moins un effet positif sur les comptes de la Sodéal, plutôt bons ces dernières années. "Le résultat net s’améliore de manière conjoncturelle, passant de 372 000 € en 2017, à 922 000 € en 2021, à la faveur d’un produit exceptionnel d’1,2 millions € dégagé dans le secteur portuaire", explique la Chambre des comptes.

Qui ajoute néanmoins "que ce résultat global positif est intervenu dans un contexte de sous-investissement, la Sodéal ne respectant pas ses obligations contractuelles. La question de l’équilibre d’exploitation se pose ainsi au-delà de 2021, dans le cadre d’une nouvelle concession imposant 20 millions € d’investissements au délégant, auxquels s’ajouteront des travaux de sécurisation urgents. La société, pour ce faire, devra accroître sa capacité d’autofinancement et donc avoir une gestion plus dynamique des produits du port." A lire vendredi 29 septembre : le débat entre élus agathois après la présentation de ce rapport et l'avenir de la Sodéal en question.  

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 28 septembre 2023

​Revue Presse Au Vieux-Port, la nouvelle estacade a été inaugurée

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Plaisanciers et professionnels sont venus constater le côté pratique de ce nouveau bassin d'accueil

Midi Libre 28/04/2023

Cet équipement, situé près de la capitainerie, fait office de ponton d’accueil et permet les escales hivernales des unités de plus de 11 mètres. Un investissement de plus de 850 000 € hors taxes qui va faciliter la vie des usagers, comme des professionnels.

Une bonne partie du petit monde de la plaisance agathoise s’était donné rendez-vous vendredi matin au Vieux-Port du Cap d’Agde. C’est ici en effet que la Sodéal, la société d’économie mixte qui a en charge la gestion des ports de la station, a inauguré sa nouvelle estacade.

Un chantier de 852 000 € hors taxes, "qui permet d’embellir, mais aussi de restructurer l’entrée du port dans sa globalité", rappelait il y a quelques semaines Laurent Bourriquel, le directeur des ports.

Des pontons qui suivent les variations du niveau de l'eau

D’un point de vue purement technique, ce bassin constitué de plusieurs pontons est autonome en cas de montée des eaux. Les différents éléments qui y sont rattachés ne sont plus arrimés au quai, comme c’était le cas par le passé et coulissent au gré des mouvements de la mer, offrant ainsi une plus grande sécurité aux usagers, notamment par vent d’Est.

Bref, "une estacade moderne, qui va non seulement profiter aux plaisanciers, mais servir aussi de point de ralliement lors des régates ou de zone de délestage pendant le salon nautique", résumait le président de la Sodéal, Stéphane Hugonnnet, qui rappelait une fois encore qu’il ne s’agissait en aucun cas "d’anneaux supplémentaires" disponibles à l’année.

Le port connecté, le projet de demain Pour la Sodéal et la ville d’Agde, ces travaux sont en quelque sorte la première pierre d’un projet de rénovation du port qui va mobiliser d’importants moyens financiers dans les quinze prochaines années.

Avec comme fil conducteur, la volonté de miser "sur le port connecté", rappelait le maire d’Agde, Gilles D’Ettore.

"Nous subissons cette année une hausse très importante du prix de l’électricité. L’eau suivra bientôt et cela impacte très fortement les budgets des sociétés et des collectivités. Le port connecté permettra demain d’installer des bornes individuelles sur les pontons afin que chaque plaisancier paye ce qu’il consomme réellement (aujourd’hui, le paiement est forfaitaire) avec l’objectif de faire baisser les coûts d’appontement. La transition écologique, nous y sommes."

Olivier Raynaud


Publié le : Samedi 29 avril 2023