Un bateau de sauvetage, neuf, chaviré au cours de sa première intervention : la fortune de mer du « Commandant Rivière » permet de se poser les vraies questions sur l'efficacité de nos systèmes de secours en mer.

Les médias ont indiqué que les hommes à son bord évoquaient une panne moteur, mais les images sont accablantes, la motorisation a été engagée par sa remorque et la gendarmerie maritime a ouvert une enquête.

Notre système de secours repose sur le bénévolat mais est-il devenu inadapté au regard du peu de personnel issu de la marine professionnelle qui la compose ?

Etre bénévole signifie-t-il que la personne est qualifiée, expérimentée et compétente?

D'autres pays ont fait le choix de la professionnalisation des systèmes de secours en mer, cela a un coût mais au regard du développement de la plaisance, avec près de 1 millon de navires, cette option est-elle devenue nécessaire ?

Il y aurait la solution du compromis où les bénévoles viendraient compléter un dispositif professionnel comme chez les pompiers.

Continuerons-nous à considérer que le système actuel est le meilleur ?

Il est à craindre que cela perdure tant que nous aurons autant de difficultés à nous adapter à des situations nouvelles.

Et si rien ne devait bouger à haut niveau, on se contentera de remercier ceux qui se dévouent et font ce qu'ils peuvent...

Article publié le vendredi 2 Mars 2012

La publication, mercredi sur ce blog, d'un article sur le mercato des amiraux suscite un certain embarras au sein de la Société nationale de sauvetage en mer. J'annonçais que l'amiral Olivier Lajous devrait en prendre la présidence après son départ du service actif à l'automne prochain. La présidence de la SNSM est une fonction bénévole au sein d'une association. L'actuel président est l'amiral Yves Lagane.

Il allait sans dire que cette nomination se ferait au terme d'un processus régulier tel qu'il se pratique dans le monde associatif - c'est-à-dire une élection libre et ouverte. Manifestement, cela va mieux en le disant de manière explicite. L'amiral Lajous, une personnalité reconnue et populaire dans le milieu maritime, est donc aujourd'hui simplement candidat à ce poste. Et son élection, si elle intervient, se fera selon les règles en vigueur au sein de la SNSM.

Il va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant, que ce post (qui se basait sur des informations recoupées et non-démenties) n'avait aucune intention de nuire à la SNSM - association pour laquelle je conçois la plus vive admiration - ni à ses présidents, actuels et futurs.

Annoncer des nominations n'est pas un exercice sans risque. Je ne le fais qu'avec la plus extrême prudence, au risque d'être démenti par les faits. Il se trouve que depuis que je m'interesse sur ce blog au mercato des généraux (et des amiraux), mes informations ont rarement été dementies par les faits. Mais comme l'aurait dit monsieur de La Pallice, avant d'être nommé officiellement, on ne l'est pas encore ! C'est formellement exact. Toutefois, les procédures de nominations aux postes de responsabilité sont telles qu'elles sont connues souvent des mois avant d'être effectives. Mon rôle est aussi d'en parler, avec une liberté que les institutions, militaires ou associatives, ne peuvent pas légitimement se permettre. Chacun est ainsi dans son rôle.

Jean-Dominique Merchet
Source Marianne 2

Lien direct

Le Sénat s’apprête à examiner une proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale le 30 mai 2011 qui instaure un tout nouveau cadre juridique pour les sapeurs-pompiers volontaires.

Le gouvernement a utilisé la procédure accélérée pour modifier le texte. Cet état d'urgence a été déclenché par la position de l'union européenne qui entend faire respecter la prise d'un repos de sécurité obligatoire après chaque journée de travail.

Cliquez sur ce lien pour Voir le texte

C'est la notion de travail bénévole qui est d'actualité à l'Union européenne et il n'est pas dit que la modification du texte accordant un statut juridique aux pompiers bénévoles donne satisfaction à Bruxelles.

L'organisation du sauvetage en mer basée sur le bénévolat au sein de la SNSM répond à la même problématique mais n'est pas pour le moment prise en compte dans les réformes de l'Etat, pourquoi ?

Quelle est la protection sociale d'un bénévole SNSM ?

Quelles sont les modalités d'indemnisation en cas d'accident ?

Si le bénévole ne peut reprendre son travail qui prend en compte son salaire ?

Est-il normal après une journée de travail de sauter sur la vedette pour une périlleuse intervention de nuit sans aucune récupération physique ?

Quel est le contrôle d'aptitude physique du bénévole SNSM ?

En cas de décès, la veuve ou la concubine percevra-t-elle une indemnisation ?

A toutes les questions posées ci-dessus, c'est l'opacité d'un système qui est la seule réponse. Cette situation arrange bien les pouvoirs publics.

Depuis que nous instruisons ce dossier, nous en découvrons chaque jour un peu plus et tout ceci nous conforte dans la nécessité de réformer l'organisation du sauvetage dans notre pays.

Vous êtes déjà très nombreux à avoir signé notre lettre ouverte et il faut prendre conscience que des évolutions sont possibles et nécessaires.

Le sauvetage en mer concerne votre sécurité Signez et faites signer la lettre ouverte au Ministre

Nous comptons maintenant plus que jamais sur votre soutien pour obtenir d'autres signatures et prévenir d'autres plaisanciers. Transmettez ce document à vos contacts en cliquant sur

Les plaisanciers ont besoin de la SNSM Photo SNSM

Le site internet agathois Hérault Tribune a publié le 02 juin 2011 un article signé "L’équipage de la SNS 242" intitulé : Du mou dans les amarres suite ...et Fin.

Pour votre information, Infocapagde a été sollicité à plusieurs reprises pour publier un article au nom de l'équipage de la SNS 242. Nous avons été prudents au regard du contexte et les faits nous donnent raison.

Lire le Mèl

L'adresse email nous étant totalement inconnue, nous avons répondu que nous étions disposés à publier un droit de réponse du Président de la SNSM au regard de l'article de Monsieur Cousin que nous avons accepté de publier sous cette réserve.

Selon nos informations, l'article publié sous cette signature n'aurait pas été présenté à l'ensemble de l'équipage agathois.

Ce serait donc un faux en écriture, une manipulation

Des membres de l'équipage SNS 242 rencontrés hier nous ont indiqué clairement qu'ils ne cautionnaient pas cet écrit.

Une certaine gêne était cependant perceptible ce qui est bien compréhensible car tout ceci nuit gravement à l'image de la SNSM à laquelle ils sont très attachés. Il est à craindre que d'autres subissent d'ici peu le sort de Monsieur Thierry Pomarede, c'est à dire l'exclusion.

Il est grand temps que des mesures soient prises à haut niveau car cette situation ne peut perdurer bien longtemps.

Ce qui est certain, c'est que nous avons besoin d'une SNSM en ordre de marche pour affronter les surcharges d'activités estivales.

Il n'est pas concevable d'en rester là.

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Aujourd'hui nous venons d'enregistrer une

700 ème signature

De quoi sensibiliser les pouvoirs publics qui finiront bien par entendre notre message d'inquiétude.

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Monsieur Jean-louis Cousin, ex Chef de bord SNS 242, nous a demandé de publier le texte suivant afin d'informer les plaisanciers de la station. Bien entendu nous publierons tout droit de réponse.

Commentaires sur l’article du Midi Libre du 25 mai par Jean Louis Cousin ex chef de bord de la SNS 242

Nous avions, nous, les exclus, décidé de laver notre linge sale en famille pour ne pas entacher la grande dame (SNSM).

Mais depuis le début de l’année nous sommes pris à parti par cette famille qui ne recule devant rien pour nous dénigrer et justifier l’éviction de Thierry.

Qui n’est en rien justifiable hormis une preuve d’autorité suprême et de pouvoir mégalomane. Je vous confirme que Thierry Pomarede a appris qu’il n’était plus sur le rôle d’équipage de la bouche de Mr Lavoix, représentant regional SNSM qui a souhaité rencontrer une partie de l'équipage afin que nous lui expliquions les différents problèmes rencontrés au sein de la station d’Agde.

Nous étions 6 équipiers présents à cette réunion; Mr Lavoix nous a appris que Regis Bresson (patron) avait pris cette décision en accord avec son père LE PRESIDENT.

Thierry a pris cette annonce comme un coup de massue. Du fait d’être viré mais en plus de ne pas l’apprendre des Bresson comme cela aurait dû être. Régis Bresson, compagnon de mer depuis plus de 15 ans n’a même pas eu le courage de le lui annoncer les yeux dans les yeux.

Appelez cela comme vous voulez, moi j’ai ma petite idée. Et de plus ce Monsieur se permet de donner des leçons de corrections à Mr Audran en réponse à une réaction sur le Midi Libre par rapport à l’article…

Les questions posées par Thierry lors des réunions étaient les suivantes :

• Combien avons-nous d’argent pour la nouvelle vedette ?

Réponse du Président « il y a ce qu’il faut» ???

• Pourquoi il n’y a pas d’élection pour nommer un nouveau président (depuis onze ans) ???
• Qui remplace le trésorier à la fin de son mandat avril 2011 ??

Pas de réponses.

• Où est l’argent du moteur que nous avons récupéré (22000 €) avec l’aide des campings et de Mr Pioch Puisque ce dernier en janvier 2011 n’avait pas été réglé ?? « source SNSM »
• Combien avons-nous de comptes ?
• Comment est approvisionné le compte équipage (le compte est au nom du trésorier) pour permettre de diner au resto après chaque réunion (repas auxquels je ne participais plus depuis deux ans car je me doutais que c’était avec l’argent des donateurs, la mairie, ou la sodeal??)
• et comment justifier un compte en nom propre dans le cadre d’une association loi 1901 ??

Pour ces questions qui peuvent paraitre simples de la part d’un bénévole qui a donné 15 ans au sauvetage, et croyez moi, j’ai navigué avec Thierry, il était le pilier de la station et le plus expérimenté d’entre nous.

La réponse : Viré.

Il m’était impossible de ne pas réagir et par solidarité, car c’est la base d’un équipage uni, j ai donné ma démission. Erick en a fait de même.

Je lis la réponse honteuse de Regis Bresson qui hormis me diffamer et parler d’une cabale ?? Rien sur le fait qu’il a viré Thierry. Là encore même au téléphone il lui manque quelque chose !!

Qu’a-t-il donc ce poste de Président de si intéressant pour justifier une cabale ?

Des avantages, des défraiements ? Moi je pensais que c’était juste de la mégalomanie.

Thierry n’a jamais brillé cette couronne et ce sceptre, tout comme moi, seule la barre nous intéresse.

« LE PATRON »aurait été plus présent sur la vedette où même sur le port il aurait appris que son chef de bord, Directeur des capitaineries n’était plus en poste depuis juillet 2010 et que contrairement à ses propos diffamatoires sur la Sodéal et moi-même, il n’existe aucun problèmes entre nous puisque nous continuons à collaborer.

La même Sodéal et son Président avec qui j’avais mis en place la communication SNSM avec l’envoi des contrats annuels afin de sensibiliser les plaisanciers à faire des dons.

La même Sodéal, son Président et Mr le Maire lors de la soirée plaisanciers avec la remise du chèque de 22000 euros de Mr Pioch. Et la mise en place d’une subvention annuelle de 5000 euros en plus des 700 euros de la Mairie.

Le Président de la Sodéal, avec sa casquette de Conseiller Régional qui va faire financer à hauteur de 115000 € l’achat de la nouvelle vedette SNSM ;

Comment osez-vous nous diffamer!!!

Comme le dit le Père Bresson, « la messe est dite ».

Amis plaisanciers je vous devais une explication bien dommage que la Grande Dame boite.

Yachtiquement votre
Jean-Louis Cousin

Les révoltés de la SNSM : Mrs Pomarede, Cousin et Obriere

Dans son article du 25 mai 2011, le Midi Libre dénonce une situation préoccupante à la station SNSM du Cap d'Agde.

Alerté en début d'année par le comportement omnipotent du Président vis-à-vis des membres actifs qui constituent l'équipage de la SNS 242, nous avions tenté d'en savoir plus.

Nous avions adressé à Monsieur Bresson, Président local de la SNSM, un mèl le 22 février 2011.

Dans ce document, nous lui demandions entre autres les bilans de l'association pour informer et sensibiliser les plaisanciers sur la situation de leur station et les inciter en conséquence à cotiser.
Nous lui renouvelions aussi notre proposition de soutien avec la mise en service du Blogue SNS 242.

Lire le mèl

La réponse du Président agathois de la SNSM nous a stupéfait, nous qui menons depuis des années des opérations de soutien à cette institution en difficultés.

Lire sa réponse

Nous la publions, pour vous informer ainsi que la réponse que nous lui avions adressée au regard de la mise en cause d'infocapagde de Mr Bresson.

Lire notre réponse

Ainsi, le plaisancier que vous êtes pourra se rendre compte à travers ces écrits, l'état d'esprit et les méthodes employées par le Président agathois. Vous comprendrez mieux le mécontentement des trois bannis de la SNSM pour avoir osé demander une transparence interne des finances de la station.

A noter que le responsable du secteur méditerranée de la SNSM habite au Havre. Dans ces conditions, on ne risque pas de voir évoluer quoi que ce soit du bout de sa lorgnette normande...

A croire que l'Amiral Lagane, Président de la SNSM ne dispose pas à l'arsenal de Toulon de personnes pouvant couvrir le secteur méditerranéen!

Au regard de tout cela, l'édifice SNSM semble bien fragile et mal en point tant au niveau local que national.

Ceci nous conforte dans la nécessité de réformer l'organisation des secours en mer.

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Ce film vous présente les diverse activités de la SNSM de Marseille, une station pas comme les autres puisque les équipages de la vedette ne sont pas composés de bénévoles mais de militaires professionnels.

Il s'agit du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille, corps d'élite, qui fait l'objet d'un accord particulier depuis 1977.

Cette unité protège la population marseillaise, avec son emblématique embarcation connue sous le nom de "la Bonne-Mère".

Nul doute que le profil de ces marins n'a rien à voir avec celui des autres stations composés principalement de retraités, bénévoles certes, mais souvent peu expérimentés.

N'est ce pas un dispositif à généraliser sur l'ensemble du territoire français pour tenir compte des évolutions ?

Vous êtes déjà très nombreux à avoir signé notre lettre ouverte et il faut prendre conscience que des évolutions sont possibles et nécessaires.

Le sauvetage en mer concerne votre sécurité Signez et faites signer la lettre ouverte au Ministre

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Les évolutions technologiques de ces dernières années ont largement contribué au développement des activités nautiques. C'est ainsi que sont apparus en masse des consommateurs de loisirs maritimes, qui par la force des choses sont sans formation et sans expérience de la mer et de ses dangers.

Il est révolu le temps où des marins venaient au secours d'autres marins.

Il est fini aussi le temps où il n'y avait en mer que des gens dont c'était le métier ou la culture, dans un cadre juridique et réglementaire parfaitement assimilé.

Peut-on demander à l'utilisateur d'un bateau pour ses vacances estivales, d'être un Capitaine maîtrisant tout ce qui peut arriver en mer?

Ceci est déraisonnable et il faut donc prendre en compte ces nouveaux appels au secours, sans état d'âme. Ces appels de détresse sont une réalité pour celui qui les lance, une simple panne de moteur pouvant générer un réel comportement de panique.

Face à cela, la Nation finance de nombreuses administrations pour effectuer des contrôles administratifs de plus en plus nombreux, et est incapable de réformer ce qui concerne la plaisance.

A quoi cela sert-il d'obliger le plaisancier à avoir une longue liste de matériel à bord, alors qu'il ne sait pas s'en servir?

Est-il nécessaire de mettre l'accent sur l'inefficacité d'un tel déploiement financier?

Oui, il faut en parler quand on prend connaissance de la situation de la SNSM.

Je vous invite à lire la lettre au ministre et si vous partagez mon inquiétude, venez rejoindre tous ceux qui ont déjà signé ce document.

Philippe Revilliod
Capitaine Polyvalent de la Marine Marchande de formation

Nota : cet article a été publié dans la revue "Plaisance et Méditerranée" pages 38 et 39.
Diffusion papier : Tous les ports de la cote d'Azur.

La barque de sauvetage, carte postale collection personnelle

Cette carte postale, témoignage du passé, illustre l'attitude des pouvoirs publics à l'égard de l'assistance en mer des personnes en danger.

C'est ainsi que sont nés les premières initiatives permettant aux marins pêcheurs à terre de venir en aide au secours de ceux, se trouvant en difficulté.

Au regard des carences toujours très présentes du mode de financement de la SNSM en 2010, n'y a t il pas mieux à faire que de démultiplier les moyens accordés aux contrôles administratifs en tout genre?

Dans un tel contexte, il est nécessaire de continuer à transmettre la lettre ouverte à vos amis pour obtenir plus encore de signatures.

Merci à l'avance de votre implication et de votre aide.

Philippe Revilliod
Plaisancier, Capitaine Polyvalent de la Marine Marchande

© Lieutenant Commander Peter Foste / COMMONWEALTH OF AUSTRALIA 2008 / Vendée Globe

L'actualité du "vendée globe" met en évidence l'importance de l'organisation des secours en mer pour venir en aide aux personnes en danger.

Des situations relativement banales à terre prennent en mer des proportions souvent dramatiques.

Monsieur le Député-maire d'Agde Gilles D'Ettore, rencontré la semaine dernière, se demandait pourquoi Infocapagde avait lancé l'initiative de la lettre ouverte au ministre.

C'est pourtant assez simple à comprendre : il y a le point de vue de ceux qui agissent pour porter secours, c'est à dire la SNSM et celui de ceux qui seront éventuellement secourus en cas de difficultés.

Infocapagde est au service des plaisanciers et notre démarche, sans ambigüité, est bien perçue au regard de toutes les personnes qui ont déjà signées cette lettre ouverte.

En ce qui concerne la SNSM, les responsables rencontrés, notamment au salon nautique de Paris, ont intégré le fait qu'ils devaient en plus des opérations de sauvetage trouver le financement nécessaire à cette mission, comme si cette fatalité était immuable.

Il est très important de bien dissocier l'assistance aux personnes en danger des opérations d'assistance au matériel.

Autour de ce concept fondamental, les discussions devraient permettre à l'état de progresser dans cet important dossier.

Dans ce contexte, il est nécessaire de continuer à transmettre la lettre ouverte pour obtenir plus encore de signatures.
Merci à l'avance de votre implication et de votre aide.

Philippe Revilliod

Cet été, la SNSM lançait un SOS dans la presse régionale par l'intermédiaire de Mr Cousin. Voir l'article

Suite à cet appel de détresse, l'association trouvait le financement auprès des exploitants de camping qui remettaient un chèque de 20 000 €uros permettant le remplacement du moteur en avarie de la vedette du Cap d'Agde. Voir l'article

Comme de nombreux plaisanciers, la rédaction d' Infocapagde fut surprise par la démarche désespérée des responsables locaux. Cet "appel au secours" significatif  nous a donc incité à passer à l'action pour alerter les pouvoirs publics.

Assez rapidement, nous avons retenu l'idée d'une lettre ouverte au ministre chargé de la mer dont le processus de signatures serait effectué sur le net.

En effet, les possibilités du net sont énormes et la transmission de l'information de micro à micro fonctionnant remarquablement, il est envisageable de mobiliser assez rapidement les plaisanciers de notre station dans un premier temps et plus si l'adhésion à la démarche fonctionne bien.

Comme cela peut aller très vite sur le net, nous avons considéré que la démarche devait être de suite nationale.

Le problème ne concerne pas que la station du Cap d'Agde mais pose clairement le traitement de l'organisation des secours en mer.

Pour prendre de l'ampleur, il est donc important que la lettre ouverte au ministre de la mer recueille le plus grand nombre de signatures rapidement.

En lançant cette opération depuis le site Infocapagde, nous espérons que nos nombreux lecteurs nous accorderont ce soutien qui contribuera à crédibiliser la démarche et à aller plus loin comme nous l'envisageons.
 
Si vous voulez contribuer au rassemblement d'un grand nombre de signataires devenez un "ambassadeur" de la démarche en invitant vos amis à signer cette lettre ouverte au ministre.

A l'avance, merci pour votre implication

Assemblée nationale-2008

Suite à notre initiative concernant le sauvetage en mer, Monsieur le Député-Maire d'Agde soutient notre démarche et vient de poser une question écrite au ministre d'Etat chargé des affaires de la mer.

Ce document marque une étape importante dans l'évolution de ce dossier. Voir le document

Monsieur le Député Gilles d'Ettore, en accordant son soutien, nous renforce dans l'idée qu'il faut sérieusement prendre en compte au niveau national les difficultés exposées.

Fort heureusement, des dispositions d'urgence ont été prises pour améliorer la situation et les besoins de la station SNSM du Cap d'Agde, mais elles ne sont que des colmatages évidemment nécessaires.

Vous êtes déjà très nombreux à avoir signé notre lettre ouverte et il est maintenant devenu nécessaire de prendre conscience qu'il faut obtenir encore plus d'adhésions.

Le sauvetage en mer concerne tous les marins Signez et faites signer la lettre ouverte, elle vous concerne

Nous comptons maintenant plus que jamais sur votre soutien pour obtenir d'autres signatures et prévenir d'autres marins.

Jean-Louis Cousin et Philippe Revilliod alias "Pol Pitaine"

Cet été, vous lanciez un appel dans les médias afin d'obtenir le financement du moteur en panne de la vedette de la SNSM, Infocapagde vient de lancer une lettre ouverte au ministre concernant le sauvetage en mer, qu'en pensez-vous ?

C'est une excellente initiative et je suis agréablement surpris par le fort impact de votre démarche. Cela traduit une préoccupation majeure des plaisanciers pour les secours en mer.

En exposant les diverses difficultés, êtes vous inquiet pour l'avenir de la SNSM ?

Non, la SNSM est une organisation qui fait l'admiration du monde maritime. Le travail de tous ces bénévoles est exemplaire et on ne peut imaginer une remise en cause de l'organisme. IL faut cependant se pencher sur les difficultés, notamment la problématique du financement qui est très tendu comme chacun a pu s'en rendre compte cet été.

Faut-il faire une comparaison avec les moyens mis à disposition pour procéder aux contrôles en mer ?

C'est une question qui mérite réflexion car ces dernières années, on peut faire le constat que cette activité ne manque pas de moyens matériels et humains. Ceci est dû au fait qu'ils sont accordés à des administrations différentes telles que les affaires maritimes, les douanes françaises, la gendarmerie maritime, la gendarmerie nationale, les pompiers, les CRS et j'en oublie peut-être !

La semaine dernière, les services du SDISS ont été condamnés par la justice suite à une plainte de la famille d'un véliplanchiste hélas décédé en mer, faut-il craindre une recrudescence de plaintes? Si cela devait être le cas quelles en seraient les conséquences pour la SNSM ?

Ceci est assez nouveau et il est certain que si cela devait se généraliser, cela changerait beaucoup de choses. Il y a cependant de quoi s'inquiéter concernant la responsabilité pénale des intervenants. Le bénévolat ne suffira peut-être pas à les protéger. C'est donc à examiner avec attention...

Documents de référence :

Article du midi libre du 12 octobre 2008 Lire
La lettre ouverte au ministre