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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : Escale à Sète J-2 : l'organisateur, Wolfgang Idiri, veut mettre les gens de la mer en avant

Wolgang Idiri, le père d’un petit rendez-vous, en 2010
dont l’attractivité a depuis dépassé toutes les espérances. (V.A.)

Midi Libre 13/04/2014

Mardi 15 avril débute la troisième édition d'Escale à Sète. 120 bateaux, des dizaines de groupes de musiciens, des animations tous azimuts... Le point avec le président de l'association organisatrice.

Midi Libre : A deux jours de l’ouverture de la troisième édition d’Escale à Sète, on a vraiment l’impression que le premier rendez-vous, en 2010, n’était qu’un brouillon. Est-ce votre avis ?

Wolfgang Idiri : La première édition a été très importante car elle a permis de mettre la manifestation sur les rails. Et ce que l’on s’attache à générer, c’est l’état d’esprit qui était le nôtre dans cette ambiance de 2010 : celle d’une équipe enthousiaste, associative, attachée à la simplicité. Avec ce désir de mettre en avant les gens de mer devant tout le reste. Aujourd’hui, l’enjeu est de respecter cette ambition-là. De conserver l’authenticité.

ML : Quels sont les garde-fous pour ne pas dévier de cette philosophie ?

W.I. : Escale à Sète, c’est une association d’associations et de bénévoles. Personne ne touche le moindre euro. Tout est désintéressé. Et l’équipe est composée “d’ayatollahs” de la culture et de la tradition maritime : les Annick Artaud, Pierre Sadde, Raymond Dublanc, André Aversa, Valérie Moens, Michèle Anton, Nicole Gendre, Bruno Derudder et Benjamin Ranc, pour ne citer qu’eux.

ML : Cet engagement a entraîné l’implication de nombreux partenaires, publics et privés. Comme cela se passe-t-il ?

W.I : Tout le monde nous fait confiance. Et nous aide. Comme l’état qui a déjà calé une réunion de débriefing, dès juin, pour préparer l’édition 2016. Aujourd’hui, tous les institutionnels sont dans la boucle. Et nous donnent un coup de main en fonction de leurs domaines de compétences. Je regrette seulement que Thau Agglo ne se soit pas positionné sur les transports, malgré les sollicitations de la préfecture.

On a donc financé l’arrivée de plusieurs bus spéciaux.

ML : Escale à Sète 2012 a rencontré un immense succès. Quelles leçons en avez-vous tiré ?

W.I : En 2010, nous avions 12 bateaux et environ 10 000 personnes sur le week-end. En 2012, 90 bateaux et environ 200 000 visiteurs. Là, nous présentons 120 bateaux et nous nous attendons à accueillir beaucoup de monde.

En 2012, tout le monde a été surpris. On a grandi très vite. Avec l’affluence, les visiteurs étaient un peu perdus. On a donc fait un très gros travail sur l’accueil, l’organisation et l’information du public. On a essayé de se “professionnaliser” au maximum en s’appuyant sur les services techniques et administratifs des institutions. Cela prend beaucoup d’energie mais c’est essentiel.

ML : En terme d’énergie, il faut aussi gérer tous les groupes de musique. C’est l’un des autres axes forts du festival...

W.I : Il y aura de très nombreux groupes du monde entier. Il se dit que nous serons le principal festival international de chants de marins. Il sera intéressant d’assister aux rencontres de ces divers horizons. Par exemple, les Bretons qui partaient à Terre-Neuve laissaient leurs familles pour six mois sans être sûrs de revenir vivants. Leurs chants sont beaucoup plus tristes que des textes d’autres contrées, où les marins partaient pour la journée.

ML : Quel est le budget d’Escale à Sète ?

W.I. : On en est à un peu plus de 400 000 €. Pour donner un ordre d’idée, le budget moyen des grands rendez-vous maritimes en France dépasse allègrement le million.

Notre budget est composé à 60 % d’apport privés. Sur ce volume, l’association fournit un tiers de la somme, issu du fruit de la location des divers stands des villages.

Les 40 % restants proviennent de la Région, du Département et de la Ville de Sète.

Recueilli par Philippe MALRIC



Publié le : Dimanche 13 avril 2014